#76 1-4 L’histoire des Prophètes ZAKARIYYA & YAHYA

Après avoir terminé le récit du Prophète Salomon, nous revoici pour la première vidéo consacrée à notre maître Zakariyya et son fils Yahya.

L’ascendance de Zakariyya remonte à Salomon fils de David dont l’ascendance remonte à Yahoudha fils de Jacob qu’on appelait aussi Isrâ’îl, il fait donc partie des Prophètes des fils d’Israël.

On apprend d’un hadith que Zakariyya était menuisier. Son nom est cité 8 fois dans le qour’an honoré et on apprend quelques détails de sa vie dans sourate ‘Al ^Imran et dans sourate Maryam. Il était le père de Yahya, Jean qui fut le cousin de Jésus fils de Marie.

Allâh l’a envoyé comme Messager aux descendants d’Israël, il a donc appelé son peuple à la seule religion agréée par Dieu, l’Islam. À l’époque de Zakariyya, la perversité et la débauche s’étaient intensifiés et les descendants d’Israël commettaient beaucoup de péchés, de crimes et d’injustices et n’avaient aucune considération pour le degré de leur Prophète. Des rois pervers, injustes et tyranniques les gouvernaient, ils semaient la corruption sur terre. Ces rois dominaient même les hommes vertueux et pieux et les Prophètes au point de les tuer.

Le pire d’entre eux en termes de destruction et de crimes fut Hérode, roi de Judée qui a ordonné d’assassiner Yahya (Jean) fils de Zakariyya pour satisfaire les désirs de sa maîtresse comme nous l’expliquerons dans la 3eme vidéo qui lui est consacrée.

Son peuple et ses dirigeants n’ont amené à Zakariyya que des épreuves. Ils lui ont beaucoup nui et il a enduré avec patience les horreurs, les difficultés et les épreuves successives.

Voyons d’abord comment Zakariyya s’est retrouvé en charge de Maryam, (Marie) mère de Jésus. Avant de recevoir la révélation, Zakariyya déjà faisait partie des hommes droits, des grands saints vertueux qui étaient au service du temple.

^Imran, le père de Maryam était leur Imam et leur chef. Hinnah, son épouse était une femme pieuse et âgée. Un jour, alors qu’elle contemplait un oiseau nourrir son oisillon, à l’ombre d’un arbre elle fut prise du désir devoir un enfant et invoqua Dieu de lui accorder un. Elle a fait vœu que si elle en avait un, elle le consacrerait au service de la mosquée à Jérusalem.  Et oui, elle a voué au service de la mosquée l’enfant qu’elle portait sans même savoir si c’était une fille ou un garçon ! Or, un enfant dédié au service de la mosquée n’en sortait pas jusqu’à la puberté puis une fois adulte, il avait le choix : s’il le souhaitait, il restait et s’il le souhaitait il s’en allait.

^Imran, le mari de Hinnah est décédé alors qu’elle était enceinte de Maryam, que Allâh l’élève en degrés. Zakariyya, lui, était marié à Ichya^ la grande sœur de Maryam, selon un avis et selon un autre avis il était l’époux de la tante maternelle de Ichya^ et Dieu sait ce qui est vrai.

A la naissance de Maryam, sa mère l’a emmaillotée dans des langes, l’a emmenée à la mosquée et l’a confiée aux savants en leur disant : voici celle que j’ai dédiée. Ils ont rivalisé pour la prendre puisqu’elle était la fille de leur imam et guide, ^Imran, qui faisait partie des savants pieux.

D’habitude, ils tiraient au sort pour désigner qui s’occuperait des enfants au service de la mosquée. Mais Zakariyya, qui était devenu leur Prophète leur dit : je suis prioritaire puisque sa tante est ma femme. En effet, la tante maternelle a le statut de la mère comme c’est rapporté dans un hadith.

Ils ont refusé et ont réclamé le tirage au sort qui consistait à lancer leur plume dans le cours du fleuve : celui dont la plume flotterait serait désigné. Ainsi chacun a jeté la plume qui lui servait à copier la Thora et seule celle de Zakariyya est restée à la surface, les autres ont coulé. Zakariyya a donc pris Maryam et l’a confiée à sa tante maternelle qui n’était autre que l’épouse de Zakariyya jusqu’à ce qu’elle grandisse. Puis il l’a mise dans une pièce de la mosquée qu’on n’atteignait que par une échelle et que lui seul empruntait. Il la faisait sortir lorsqu’elle avait ses règles, elle restait alors avec sa femme Ichya^.

Le Prophète Zakariyya constatait des manifestations étonnantes de la puissance de Allâh et des prodiges émanant de cette femme pure et préservée, de quoi éblouir les consciences. Quand il venait dans la pièce où elle était enfermée, il trouvait des fruits hivernaux en été et des fruits estivaux en hiver, ce qui fait partie des prodiges dont Allâh honore Ses saints. En effet, cette femme sublime était vertueuse, de celles qui se vouent aux adorations nuit et jour, et elle était connue par sa piété au point que les fils d’Israël la citaient en exemple pour l’adoration et l’obéissance.

Dans le prochain épisode on parlera de la naissance de Yahya fils de Zakariyya. Suivez nous alors et a bientôt !