L’amour du Prophète Mouhammad
La louange est à Allah, le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse nous rappeler ce que nous avons oublié, et qu’Il nous augmente en connaissance, et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères, par recherche de Son agrément.
Nous allons voir ci-dessous quelques récits à propos de l’amour que les gens du Salaf, les musulmans des trois premiers siècles de l’Hégire, éprouvaient et manifestaient envers le Prophète éminent, notre maître Mouhammad, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam.
Les Salaf vertueux, c’est-à-dire les musulmans des trois premiers siècles de l’Hégire, qu’ils fassent partie des compagnons, ou qu’ils soient successeurs des compagnons ou ceux qui les ont suivi correctement, avaient leurs coeurs remplis d’amour pour le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Ils se languissaient toujours de le rencontrer car chaque personne se languit de celle qu’elle aime. Les gens du Salaf, les musulmans des trois premiers siècles de l’Hégire, faisaient beaucoup d’invocations en faveur du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Ils le glorifiaient énormément. Il est parvenu que les compagnons du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, après son décès, chaque fois qu’ils se rappelaient du Prophète, ils en avaient la chair de poule et ils pleuraient. Ils pleuraient en se languissant de lui. Comment n’en serait-il pas ainsi alors que le Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam avait réuni la beauté de l’apparence et l’excellence de comportement ?! Et de plus, il a une grande faveur, un grand mérite sur sa communauté, puisqu’il a agi en bien et avait beaucoup de compassion, de miséricorde pour sa communauté. Et quelle plus grande grâce, puisqu’il les a sauvés de l’égarement, en les amenant à l’Islam, puisque le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, est leur intercesseur au jour du Jugement, il est celui qui témoignera en leur faveur et c’est grâce à lui qu’ils mériteront le séjour éternel dans l’au-delà au paradis, tout cela parce qu’ils sont musulmans et qu’ils l’ont suivi. C’est pour cela que c’est un devoir d’aimer le Prophète élu, notre maître Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam.
Allah ta^ala dit : (laqad ja‘akoum raçouloun min ‘anfousikoum ^azizoun ^alayhi ma ^anittoum harisoun ^alaykoum bi l-mou’minina ra’oufoun rahim) sourate At-Tawbah/ 128
Allah ta^ala dit : (qoul ‘in kountoum touhibbouna l-Laha fat-tabi^ouni youhbibkoumou l-Lah wa yaghfir lakoum dhounoubakoum wa l-Lahou ghafouroun rahim ; qoul ‘ati^ou l-Laha wa r-raçoula fa’in tawallaw fa’inna l-Laha la youhibbou l-kafirin) sourate Ali ^Imran/ 32
Les ‘ayah sont nombreuses, à indiquer l’obligation de suivre le Prophète, et de lui obéirCes ‘ayah rappellent le grand mérite que ce Prophète a sur nous. Il y a eu beaucoup de nouvelles qui ont été rapportées du Salaf vertueux, qui indiquent l’immense amour qu’ils avaient pour le Prophète.
Ainsi, le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit ce qui signifie : « Il y a dans ma communauté, parmi les gens qui m’aiment le plus, ce sont ceux qui ne vont pas vivre dans mon époque et qui voudront se sacrifier pour me voir ; ils voudront sacrifier leur famille et leurs biens ». Et le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit une fois ce qui signifie: » j’ai souhaité voir mes bien-aimés », alors les compagnons lui ont dit ce qui signifie: « Mais ne sommes-nous donc pas tes bien-aimés, Ô messager de Allah ?! » Il leur a répondu ce qui signifie: « Vous, vous êtes mes compagnons, alors que mes bien-aimés ce sont des gens qui vont venir après moi, l’un d’entre eux souhaitera sacrifier sa famille et ses biens pour me voir. »
Et parmi les nouvelles qui sont parvenues du Salaf vertueux, les paroles qui indiquent l’amour des musulmans des trois premiers siècles pour le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, c’est ce qu’a dit ^Abdou l-Lah Ibnou ^Amr ibni l ^As, que Allah l’agrée ce qui signifie : « il n’y a personne que j’aime plus que le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. »
D’après ^Abdah, la fille de Khalid ibnou Ma^lam, elle rapporte de son père, elle disait « Khalid (c’est-à-dire elle parlait de son père) quand il allait dormir, il y allait en évoquant le messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et il se rappelait son languissement de ses compagnons, les émigrants et les partisans. Il disait ce qui signifie « ce sont ma famille, ce sont mes origines et c’est d’eux que mon coeur se languit, ils me manquent énormément! Seigneur, fais que je les rejoigne rapidement! » Il disait cela jusqu’à s’endormir.
Il a été rapporté aussi qu’une femme des Ansar, les partisans, (c’est-à-dire les musulmans de Médine, ceux qui ont accueilli les musulmans qui étaient venus de La Mecque en émigrant), en une fois dans une même bataille, son frère, son père et son mari ont été tués dans la bataille de Ouhoud. Ils étaient partis auprès du Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, pour combattre les mécréants. Elle a dit « qu’est ce qui est arrivé au messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam » ? On lui a répondu « il va bien, par la grâce de Allah il est comme tu le souhaites« , alors elle a dit « montrez le moi pour que je puisse le voir » et quand elle a vu le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, elle a dit ce qui signifie : « du moment que tu es sain et sauf, toute épreuve devient facile » et pourtant son père, son frère et son mari ont été tués !
^Ali ibnou abi Talib, a été interrogé « comment vous aimiez le messager de Allah sallalahou ^alayhi wa salam? « . Il a répondu (…) ce sui signifie « par Allah nous aimions le messager plus que nos biens, plus que nos enfants, plus que nos parents, père et mère, plus que l’eau fraiche quand quelqu’un est assoiffé. »
Et d’après Zayed ibnou Aslam, ^Oumar ibnou l khattab, que Allah l’agrée, comme il était à son habitude ^Oumar avait innové quelque chose, il sortait la nuit pour inspecter les gens, c’était une tradition de notre maitre ^Oumar ibnou l Khattab. Donc il était sorti pour inspecter sa communauté et s’il y avait des gens qui étaient dans le besoin, s’il y avait des gens qui étaient dans une difficulté, il contrôlait, c’était par souci pour la communauté. Il a vu alors une chandelle allumée dans une maison, et une vieille femme qui était en train de nettoyer de la laine, de la filer, et elle récitait de la poésie, elle disait en poésie ces invocations des pieux qui sont faites en faveur de Mouhammad, les vents et les meilleurs ont invoqué Allah en sa faveur, tu étais ô Mouhammad quelqu’un qui veillait des nuits entières en prières surérogatoires et qui pleurait par crainte de Allah, ah si seulement après un certain temps la mort nous réunira avec mon bien aimé! » Elle parlait du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. C’est alors que notre maitre ^Oumar, que Allah l’agrée, s’est assis en pleurant.
Il a été rapporté que le compagnon honorable ^AbdoulLah ibnou ^Oumar, c’est-à-dire ^AbdoulLah, le fils de ^Oumar ibnou l Khattab, que Allah l’agrée, lui et son père, avait sa jambe comme paralysée, c’est-à-dire qu’il a eu sa jambe qui est devenue comme paralysée, il ne pouvait plus la bouger, alors quelqu’un a coté de lui a dit « cite la personne que tu aimes le plus et tu vas guérir » alors il a dit à haute voix « ya Mouhammad« , c’est-à-dire « ô Mouhammad » c’est alors que sa jambe a guéri sur le champ, par la barakah du nom du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam.
Et, lorsque Bilal Al-Habachiyy, que Allah l’agrée, qui était le mouadh-dhin du messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam était dans l’agonie, il était en train d’agoniser, il allait bientôt mourir, sa femme s’est mise à dire ce qui signifie : « ah qu’il est grand mon malheur ! » Elle savait qu’elle allait bientôt perdre son mari. C’est alors que lui, il a répondu, que Allah l’agrée ce qui signifie » qu’il est grand mon bonheur ! Demain je vais rencontrer mon bien-aimé Mouhammad et ses compagnons ».
Il a été rapporté qu’une femme avait dit à ^Aichah, que Allah l’agrée (c’était après la mort du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) « montre moi la tombe du messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam am« . Comme vous le savez, notre Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam est enterré dans la maison de ^Aichah, que Allah l’agrée. Donc, elle est partie voir ^Aichah, dans sa maison, et elle lui a demandé de voir la tombe du Prophète. ^Aichah lui a montré la tombe, cette femme s’est mise à pleurer devant la tombe honorée jusqu’à ce qu’elle soit morte, tant elle s’était languit et tant elle avait de l’amour pour le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam.
Parmi ce qui a été rapporté au sujet du grand amour des compagnons, que Allah les agrée, pour le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, quand il éloignait de lui la nuisance lorsque les gens de La Mecque avaient pris Zayd, un des compagnons qui s’appelait Zayd pour le tuer et Abou Soufyan ibnou Ham, c’était le chef des mécréants de la Mecque, lui a dit « je te conjure par Allah, Zayd, aimerais-tu que Mouhammad soit ici à ta place et qu’on le tue à ta place et toi tu restes dans ta famille sain et sauf? » Alors Zayd, que Allah l’agrée, lui a répondu « par Allah, je ne voudrais pas que Mouhammad soit ici dans ma place et je ne voudrais pas qu’une seule épine ne le touche pendant que je sois moi dans ma famille, au sein des miens« . C’est alors que Abou Soufyan lui a dit « je n’ai jamais vu des gens qui aiment quelqu’un comme les compagnons de Mouhammad aiment Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam «
Parmi ce qui nous indique le grand amour des compagnons ^alayhimou s-salam, pour le Prophète éminent salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, il y a ce qui est arrivé lors de la bataille de Ouhoud, lorsque les archers n’avaient pas obéi aux ordres du Prophète, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Le Prophète avait positionné des archers pour couvrir les compagnons durant la bataille, pour couvrir leurs arrières, pour qu’ils ne soient pas attaqués par derrière. Mais les archers avaient vu que la bataille penchait en faveur des musulmans, ils croyaient que c’était fini, ils ont quitté leur position. C’est alors que les musulmans ont été attaqués par derrière et il y a eu beaucoup de blessés et de morts. Lors de cette situation assez difficile, il y a eu de grandes manifestations de sacrifices de la part des compagnons honorables pour défendre leur Prophète ^alayhi salât wa salam, puisqu’ils étaient devenus comme un rempart, comme une forteresse autour de leur Prophète, et ils se sont mis à le défendre avec leur corps contre les associateurs et leurs coups et ils tombaient les uns à la suite des autres sous l’avalanche des flèches, au point que nombreux d’entre eux furent tués. Tout cela, était par amour pour leur Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, et par application de la parole de Allah ta^ala ce qui signifie : « le Prophète est prioritaire sur les croyants », c’est-à-dire que la valeur du Prophète est plus grande que la notre, chacun d’entre nous. Chacun d’entre nous doit aimer le Prophète plus qu’il ne s’aime lui même.
Egalement, il y a ce qui a été rapporté, qu’un homme était venu voir le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et il lui a dit ce qui signifie : « Ô Messager de Allah, je t’aime plus que je n’aime ma famille et mes biens et chaque fois que je me rappelle de toi je ne peux pas patienter jusqu’à venir te voir et je me suis rappelé que je vais mourir et que tu vas mourir et j’ai su que lorsque tu iras au paradis tu seras dans les hauts degrés avec les prophètes et que moi si j’entre au paradis je ne t’y verrais pas « . Allah ta^ala a alors révélé sourate An-Niça’/ ‘ayah 69, c’est une ‘ayah qui annonce la bonne nouvelle à ceux qui obéissent à Allah et au messager qu’ils seront en compagnie de ceux qui ont les hauts degrés, les martyrs, les vertueux, et les prophètes. Notre maître Mouhammad a appelé cet homme et lui a récité cette ‘ayah.
Et dans un autre hadith, c’est un homme qui était auprès du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qui fixait le Prophète des yeux et il ne détournait pas son regard. Le Prophète lui a dit ce qui signifie : « qu’est ce que tu as? » Il lui a répondu ce qui signifie : « je voudrais profiter et réjouir mes yeux en te regardant car au jour du Jugement Allah va t’élever pour le haut degré qu’Il t’accorde et c’est alors que cette ‘ayah a été révélé.
Et dans le hadith de ‘Anas, que Allah l’agrée, le Prophète a dit ce qui signifie: « celui qui m’aime, il sera avec moi au paradis ».
Et parmi les récits qui indiquent l’amour des compagnons pour le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et combien leur coeur est attaché au Prophète et recherchait sa compagnie, même après sa mort, il y a ce qu’a rapporté Mouslim de Rabi^ah ibnou Ka^af al Aslamiyy, qui a été au service du messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, il l’a servi. Le messager de Allah pour le récompenser, lui a dit ce qui signifie : « demande moi quelque chose« , c’est-à-dire qu’il voulait le récompenser. Alors ce serviteur a demandé au messager de Allah d’être son compagnon au paradis. Il lui a dit ce qui signifie: « j’aimerais être en ta compagnie au paradis« . Le messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam ne l’a pas blâmé pour ce qu’il a dit mais par modestie, il lui dit ce qui signifie: « ou autre chose » et le compagnon lui a dit : « c’est ce que je veux » alors le Prophète lui a dit ce qui signifie : « aide moi en cela en faisant beaucoup de prières surérogatoires, en faisant beaucoup de prosternations. Ce hadith honoré dans lequel ce compagnon honorable Rabi^ah avait demandé au messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam d’être avec lui au paradis à titre de récompense pour son service dans le bas monde. Ce hadith est une preuve qu’il est permis de demander à autre que Allah. Il est une preuve également qu’il est permis de demander ce qu’il n’est pas habituel de demander. Contrairement à ce que disent ces falsificateurs, ces gens qui déforment, vous les avez reconnus, qui disent qu’il n’est pas permis de demander à autre que Allah ! Cela n’est pas vrai.
Ils disent que ce n’est pas permis de demander ce qui n’est pas habituel de demander. Et parfois pour blâmer les musulmans, les sunnites, ils disent « comment tu demandes à quelqu’un qui lui même est dans le besoin? » On leur dit qu’il est permis de demander à autre que Allah, ils disent « comment tu demandes à quelqu’un qui lui même est dans le besoin, c’est-à-dire une créature? » La réplique c’est la suivante : le messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a besoin de Allah, il ne se passe pas de Allah même le temps d’un clin d’oeil et malgré cela il a dit à son serviteur Rabi^ah, que Allah l’agrée, il lui a dit « demande moi » c’est-à-dire ce que tu veux et ce compagnon a demandé. Donc le Prophète et ce compagnon comprennent beaucoup plus la religion que cet égaré qui interdit de demander à autre que Allah et de demander ce qui n’est pas habituel de demander. Les gens de la vérité parmi les savants ont dit, qu’il est permis de demander au Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, qu’il soit vivant ou mort, tout comme il est permis de demander au saint, qu’il soit vivant ou mort, et ceci n’est pas contraire à la loi de l’Islam, et ceci n’est pas considéré comme étant une adoration pour autre que Allah parce que l’adoration, al ^ibadah, comme l’ont défini les spécialistes de la langue c’est l’extrême limite de la crainte et de la soumission. Ainsi la simple demande par le degré du Prophète, qu’on appelle tawassoul, ou la simple isti^anah, c’est-à-dire demande d’aide à autre que Allah, ou la simple istighathah, la demande du renfort par le Prophète ou par un saint ou le fait de demander par un vivant ou un mort, cela ne revient pas à faire preuve d’extrême limite de crainte et de soumission. Donc ce n’est pas une adoration. Cela ne revient pas à adorer celui à qui l’on demande. Pour que la personne comprenne bien ce sujet, il suffit de se ramener à l’explication des termes : que veux dire al ^ibadah ? Que veux dire l’adoration ? L’adoration al ^ibadah, comme l’ont défini les savants, l’extrême limite de la crainte et de la soumission.Donc demander à autre que Allah ce n’est pas une crainte extrême limite de crainte et de soumission, et donc cela ne revient pas à adorer autre que Allah. Ces gens là ne comprennent même pas les sens des termes, ils se mélangent, ils sont complètement perdus. Et le malheur, c’est qu’ils perdent des gens derrière eux. Ils viennent sous prétexte de vouloir éviter de tomber dans l’association à Allah, ils interdisent des choses qui ne sont pas du tout des adorations pour autre que Allah. Il a été rapporté que Bilal Al Habachiyy, le mouadh-dhin du Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, après le décès du Prophète sallalahou ^alayhi wa salam, a décidé de quitter Médine l’illuminée et il s’est installé au pays de Ach-Cham pour y résider. Il a vu alors dans le rêve le messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, et vous savez que celui qui voit le Prophète dans le rêve il l’aura vu véritablement car le chaytan ne prend pas l’apparence du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Donc il a vu le Prophète dans le rêve qui lui disait ce qui signifie : tu fais preuve là d’une froideur, c’est comme si un ami quitte longtemps un ami, son ami éprouve comme s’il avait fait preuve de froideur avec lui, il lui a dit ce qui signifie: « n’est-il pas venu le moment de me rendre visite ô Bilal ? C’est alors que Bilal, que Allah l’agrée, s’est réveillé triste et apeuré, il a pris sa monture et il s’est dirigé vers Médine l’illuminée, que Allah honore et élève davantage celui qui y réside, le Prophète. Il s’est dirigé vers la tombe du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et il s’est mis à pleurer auprès de lui, et il frottait son visage sur la tombe. C’est alors que al Haçan et al Houçayn, les deux petits fils du messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam sont venus, il les a pris dans ses bras et il les a embrassés, que Allah les agrée tous les deux. Ils lui ont dit ce qui signifie : » nous souhaitons, nous désirons entendre ton appel à la prière, cet appel que tu faisais pour le messager de Allah dans la mosquée. » C’est alors que Bilal a fait l’appel qu’il faisait, il est monté sur le toit de la mosquée du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, à l’endroit dans lequel il se tenait et quand il a dit « Allahou ‘akbar, Allahou ‘akbar » tout Médine a tremblé. Quand il a dit « ach-hadou al-la ‘ilaha illa l-Lah« , les gens se sont mis à se diriger dans tous les sens, quand il a dit « achhadou anna Mouhammadan raçouralou l-Lah » même les jeunes femmes qui étaient dans les maisons sont sorties, et les gens se posaient la question « est ce que le messager de Allah ? » Ce jour là, on ne voyait pas plus de gens pleurer, hommes et femmes à Médine, qu’ils ne pleuraient après la mort du messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et cela a été rapporté par le Hafidh Taqiyou d-Din As-Soubkiyy avec une bonne chaine de transmission.
Nous demandons à Allah ta^ala qu’Il nous accorde d’aimer Son Prophète Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nous restions sur la bonne guidée du Prophète, qu’Il nous accorde d’être à ses côtés dans le paradis et notre dernière invocation est al-hamdou li l-Lahi rabbi l-^alamin, wa Allahou ta^ala ‘a^lam wa ‘ahkam wa barakAllah ou fikoum.