Dans le jâmi` de at-tirmîdhiyy, d’après `Abdou l-Lâh, le fils de `Amr Ibnou l-`Āṣ, il a dit: « Le Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa s-sallam, nous a enseigné une invocation à dire quand on se réveille en pleine nuit:
أَعُوذُ بكلماتِ اللهِ التآماتِ من غضبِهِ وعقابِهِ وشَرِّ عبادِهِ ومِنْ هَمَزَاتِ الشَّيَاطِينِ وأَنْ يَحضُرُونَ
« ‘a`ôudhou bi kalimâti l-Lâhi t-tâmmâti min ghaḍabihi wa `iqâbih wa charri `ibâdih wa min hamazâti ch-chayâṭîn wa ‘an yaḥḍourôun »
`Abdou l-Lâh, le fils de `Amr disait: « Nous enseignons cette invocation à ceux qui avait atteint le discernement parmi nos enfants. Et ceux qui n’avait pas encore atteint le discernement, on l’écrivait et on l’accrochait à leurs cous ».
At-tirmîdhiyy a dit: « c’est un ḥadīth qui est ḥaçan ».
Ce ḥadīth est une preuve qu’il est permis d’accrocher le ḥirz et qu’il n’y a aucun empêchement en cela.
Commentaire: Ce n’est pas comme disent les wahhabites, qui prétendent à tort que c’est du chirk, ils accusent de mécréance ceux qui portent le ḥirz autour du cou, par cela ils accusent de mécréance indirectement les compagnons parce qu’ils faisaient cela, et ne l’interdisaient pas, et le Messager ṣalla l-Lâhou `alayhi wa s-sallam.
Le prophète nous a appris que celui qui dit à un musulman « tu es non-croyant » sans raison, ça retombe sur lui. Que dire de celui qui accuse de mécréance des milliers de musulmans parmi lesquels, il y a les compagnons.