Quelqu’un qui ignorerait de ce que nous avons cité parmi les fondements de la croyance n’est pas excusé. Il n’est pas non plus excusé pour ce qui l’aurait fait tomber dans la mécréance suite à son manque d’attention à l’égard de la religion.
Si l’ignorance dispensait de rendre des comptes, l’ignorance serait meilleure que la connaissance et ceci est contraire à Sa parole ta^ala :
[قُلْ هَلْ يَسْتَوِي الَّذِينَ يَعْلَمُونَ وَالَّذِينَ لاَ يَعْلَمُون] [1]
(qoul hal yastawi l-ladhina ya^lamouna wa l-ladhina la ya^lamoun) qui signifie : « Dis : sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? ». Sauf que celui qui est récemment entré en Islam ou dont la situation est analogue ne devient pas mécréant en reniant l’obligation de la prière ou l’interdiction de consommer les boissons alcoolisées ou ce qui est semblable s’il n’avait pas entendu auparavant que cela fait partie de la religion de l’Islam.
La première obligation à l’égard des membres de sa propre famille, c’est de leur enseigner les bases de la croyance pour qu’ils ne tombent pas dans la mécréance par leur ignorance de la croyance. S’ils croient que Allah est un corps, rayonnant de lumière et blanc et qu’ils persistent là-dessus après la puberté puis meurent ainsi, ils entreront en enfer pour y rester éternellement, sans fin, en conséquence de leur mauvaise croyance.
Al-Foudayl Ibnou ^Iyad a dit : « Ne sois pas trompé par le grand nombre de gens allant à leur perte ». Cette ignorance des sujets de la croyance, est-ce le résultat qu’on attend de l’amour des gens pour leurs enfants ?!
Allah ta^ala dit :
[وَمَا خَلَقْتُ الْجِنَّ وَالإِنْسَ إِلاَّ لِيَعْبُدُونِ] [2]
(wa ma khalaqtou l-jinna wa l-‘insa ‘il-la liya^boudoun). Il est parvenu dans l’exégèse de cette ‘ayah qu’elle signifie que Allah ne crée les jinn et les hommes que pour leur ordonner de L’adorer.
Ainsi, après que nous est parvenue la bonne guidée en la personne du Messager r et après que les preuves nous ont été présentées, nous n’avons plus d’excuse. Allah ta^ala dit :
[وَمَا كُنَّا مُعَذِّبِينَ حَتَّى نَبْعَثَ رَسُولاً] [3]
(wa ma kounna mou^adh-dhibina hatta nab^atha raçoula) ce qui signifie : « Nous ne châtions qu’après avoir envoyé un messager ».
[1] [souratou z–Zoumar / 9]
[2] [souratou dh-Dhariyat / 56]
[3] [souratou l-‘Isra‘ / 15]