jeudi novembre 21, 2024

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Chapitre : Annulent le woudou tout ce qui sort des orifices inférieurs, sauf le maniyy –le sperme ou son équivalent féminin–.

Le toucher par contact direct du sexe ou de lanus d’un humain avec l’intérieur des mains.

Le contact peau contre peau avec une personne ‘ajnabiyyah une personne de sexe féminin qui n’est pas inépousable à jamais à cause des liens de sang, d’allaitement ou de mariage ayant atteint un âge auquel elle peut être désirée par quelqu’un de normal.

La perte de conscience, mais pas le sommeil quand on est assis bien calé sur son postérieur.

 

Commentaire : Cela signifie que les causes du petit hadath sont les choses suivantes :

Premièrement : Ce qui sort de l’un des orifices inférieurs c’est-à-dire antérieur ou postérieur, excepté le maniyy dont la sortie n’annule pas le woudou selon l’Imam AchChafi^iyy.

Deuxièmement : Le toucher par contact direct du sexe ou de l’anus d’un humain , cela annule le woudou. La partie de l’anus qui annule le woudouc’est l’orifice seul. Ainsi toucher les fesses n’annule pas le woudou. La partie de l’orifice antérieur de la femme qui annule le woudouc’est l’intérieur des deux petites lèvres seulement. Toucher avec le dos de la main n’annule pas la petite ablution. Toucher à travers ce qui empêche le contact direct n’annule pas le woudou de même que toucher le sexe ou l’anus d’autre qu’un humain.

Troisièmement : Toucher la peau d’une ‘ajnabiyyah à partir d’un certain âge pour celui qui touche et celui qui est touché. Ce qui est visé par « à partir d’un certain âge » c’est l’âge auquel il ou elle peut être désiré par quelqu’un de normal. Seul le toucher de la peau annule le woudou, ainsi si quelqu’un touche la dent d’une ‘ajnabiyyah, ses cheveux ou ses ongles, son woudoun’est pas annulé.

Quatrièmement : La perte de conscience c’est-à-dire la perte de la capacité de distinction par la folie, l’hystérie, l’ivresse ou le sommeil par exemple, mais pas par le sommeil de celui qui est assis bien calé sur son postérieur à l’endroit où il est assis comme le sol, le dos d’une monture même si elle marche puisqu’il est sûr qu’il ne sort pas de lui de gaz ou ce qui est de cet ordre même si la durée se prolonge.