mardi avril 16, 2024

La Dame Maryam ^alayha s-salam, la meilleure des femmes de l’humanité

Allah ta^ala dit : ce qui signifie : « Evoque dans le livre Maryam, qui s’est isolée de sa famille dans un lieu en direction du levant » [sourat Maryam / 16]. Et Il dit ^azza wa jall ce qui signifie : « Le Messie, le fils de Maryam, n’est autre qu’un messager venu dans une époque où il n’y a pas eu d’autre messager. Sa mère est une sainte véridique qui consommait la nourriture de la part de son Seigneur » [sourat Al-Ma‘idah / 75].

La dame Maryam ^alayha s-salam est la mère du prophète ^Iça, le Messie ^alayhi s-salam. Elle est la meilleure des femmes de l’humanité. C’est une femme honorable, chaste, pure, qui a fait preuve de patience à l’égard du tort que lui a fait son peuple. Elle faisait partie de ceux qui sont connaisseurs de Allah ta^ala. Allah ^azza wa jall lui a accordé des prodiges manifestes et l’a élue entre toutes les femmes pour être la mère de Son prophète ^Iça, le Messie ^alayhi ssalatou was-salam, sans qu’elle ait un époux et sans que ne la touche aucun homme. La Dame honorable Maryam ^alayha s-salam est la meilleure des femmes de l’humanité selon les preuves du texte du Qour’an honoré et du Prophète honoré. Concernant le Qour’an, Allah dit dans ce qu’il a révélé [sourat Ali ^Imran / 42-43] ce qui signifie : « Les anges ont dit : Ô Maryam, certes Allah t’a élue et t’a purifiée, Il t’a élue par rapport aux femmes du monde. Ô Maryam Fais preuve d’humilité envers ton Seigneur,  prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent ».

Ainsi Sa parole ta^ala (‘istafaki) c’est-à-dire Il t’a choisie, accordé un degré, un mérite. Ainsi, le premier ‘istifa (élection), c’est une élection de par le choix et le second est un ‘istifa de par le mérite. Allah ta^ala lui a accordé un mérite sur toutes les femmes de l’humanité. Concernant le hadith honoré, le Prophète a dit : ce qui signifie : « La meilleure des femmes est Maryam, la fille de ^Imran, ensuite Fatimah la fille de Mouhammad, ensuite Khadijah, la fille de Khouwaylid ensuite ‘Aciyah la fille de Mouzahim » [rapporté par le Hafidh Ibnou ^Abdi l-Barr].

Ce hadith honoré comporte un texte au sujet de la distinction de la Dame Maryam ^alayha s-salam sur le reste des femmes de l’humanité ensuite, dans le mérite, elles est suivie par Fatimah, la fille de Mouhammad ensuite Khadijah la fille de Khouwaylid l’épouse du Prophète, ensuite Aciyah, la fille de Mouzahim l’épouse de Pharaon et après ces femmes vient dans le mérite, ^A‘ichah, la fille de Abou Bakr, l’épouse du Prophète tout comme l’ont dit les savants. Ce hadith au sujet de la dame Maryam ^alayha s-salam est un beau hadith, qui comporte des leçons de sagesse et de morale. Elle est ainsi cette femme chaste, pure, patiente, qui fait partie de ceux qui connaissent Allah ta^ala. Son récit commence tout d’abord par son enfance puis lorsqu’elle porta ^Iça le Messie ^alayhi s-salam. Ensuite lorsqu’elle fit face avec courage et abnégation à son peuple qui calomniait à son sujet et au sujet de son enfant, car elle l’avait eu sans époux, au point que certains d’entre eux l’avaient accusée de fornication. Elle supporta cette nuisance par recherche de l’agrément de Allah et par recherche des récompenses. Elle faisait partie de celles qui font preuve de patience.

La Naissance de la dame Maryam

Au sujet de la naissance de la dame Maryam ^alayha s-salam et de son enfance, sa mère s’appelait Hannah, c’était la femme de ^Imran et elle ne pouvait enfanter. Dans le rêve, Hannah vit une fois un oiseau qui donnait à manger à son petit. C’est alors qu’elle eut ce sentiment qu’ont les mères et elle demanda à Allah ^azza wa jall de lui accorder un enfant vertueux. Elle fit alors le vœu de le mettre au service de Baytou l-Maqdis – la mosquée de Al-Qouds – parce qu’elle pensait qu’elle aurait un garçon et que le garçon d’ordinaire est utile pour le service de Baytou l-Maqdis. Il s’agissait du lieu destiné à l’adoration et cela n’était pas un rabaissement pour l’enfant. Seulement Allah ta^ala a voulu pour Hannah qu’elle porte une fille qui serait la meilleure de toutes les femmes de l’humanité et la mère d’un des prophètes au nombre des Oulou l-^Azm parmi les messagers, à savoir le Messie ^alayhi ssalatou was-salam. Lorsque la femme de ^Imran mit au monde son enfant, sa petite fille, elle était extrêmement belle. C’est alors qu’elle l’appela Maryam et Allah ta^ala lui accorda Sa miséricorde et Sa grâce. Le Prophète Zakariyya prit en charge Maryam pour l’élever. Allah ^azza wa jall a voulu que ce soit Son prophète Zakariyya ^alayhi s-salam, le mari de la tante maternelle de Maryam, qui la prenne en charge, sans qu’aucun autre homme ne la prenne en charge. Ainsi Zakariyya ^alayhi s-salam lui enseigna les préceptes de la religion de l’Islam, le bon comportement et il la fit grandir avec les comportements de vertu et les bons exemples. Maryam ^alayha s-salam naquit vertueuse, chaste, pure des péchés et des désobéissances, connaisseuse de Allah ^azza wa jall, pieuse, elle était une sainte qui persévérait sur l’adoration de Son Seigneur, priant au milieu de la nuit et aux extrémités du jour. Allah soubhanah lui accordait des prodiges manifestes qui étaient autant de signes surprenants, de preuves de l’éminence de la puissance de Allah soubhanahou wa ta^ala. Ainsi le Prophète de Allah Zakariyya ^alayhi s-salam rentrait chez elle dans son alcôve (mihrab) après avoir fermé sur elle les portes de la mosquée, il retrouvait chez elle des fruits de l’été pendant l’hiver et des fruits de l’hiver pendant l’été.

Allah tabaraka wa ta^ala dit : ce qui signifie : « Allah son Seigneur lui a accordé beaucoup de bien et l’a donnée en charge à Zakariyya. Toutes les fois que Zakariyya entrait dans le mihrab, il trouvait une subsistance, et disait : Ô Maryam d’où tiens-tu cela ? Elle disait : c’est de la part de mon Seigneur. Certes Allah accorde en subsistance à qui Il veut sans limite et sans compte » [sourat Ali ^Imran / 37].

Sa grossesse et son accouchement de Al-Macih ^alayhi s-salam

Par la suite Maryam ^alayha s-salam tomba enceinte de Al-Macih, ^Iça ^alayhi ssalatou was-salam. Il y a en cela un signe surprenant et éclatant qui prouve la puissance de Allah ^azza wa jall, Celui Qui réalise absolument ce qu’Il veut, le signe qu’Il est tout puissant à réaliser ce qu’Il veut et que rien ne Le rend incapable. Allah ta^ala a prédestiné de toute éternité que Son prophète ^Iça existe sans père. C’est une chose prédestinée, que Allah sait de toute éternité. Sa volonté s’est réalisée car ce que Allah veut de toute éternité entre en existence et ce qu’Il prédestine se réalise immanquablement. Allah dit : ce qui signifie : « S’Il veut quelque chose, Il la fait exister » [sourat Ya Sin / 82], tout comme cela est facile pour nous de dire : « koun ». Il dit également ce qui signifie : « S’Il veut une chose, elle entre en existence sans difficulté tout comme il n’est pas difficile pour nous de dire koun ». La signification de ces versets est donc la suivante : ce que Allah veut et prédestine de toute éternité a lieu et existe sans retard ni empêchement de la part de quiconque. C’est ce qui est arrivé au sujet de ^Iça, Al-Macih ^alayhi s-salam. La dame honorable Maryam ^alayha s-salam s’était éloignée des gens et s’était retrouvée seule loin de sa famille pour accomplir une nécessité. Elle était sortie en direction de l’est du mihrab honoré dans lequel elle adorait Allah ^azza wa jall, jusqu’à parvenir à un endroit près du levant où le soleil qui se levait avait envoyé ses rayons d’or et l’avait recouverte, au point qu’aucune des créatures ne pouvait la voir. C’est alors que Allah soubhanahou wa ta^ala a envoyé l’ange chargé de la révélation, Jibril ^alayhi s-salam sous l’aspect d’un jeune homme, parfait, blanc de visage. Maryam ^alayha s-salam pensa qu’il s’agissait d’un homme. Elle eut peur qu’il lui porte un tort ou une nuisance. Elle lui dit alors : « Si tu es pieux, ne me fais pas de mal. » Alors Jibril la tranquillisa ; il lui apprit que Allah ta^ala l’avait envoyé auprès d’elle pour lui accorder un enfant vertueux et pur. C’est alors que Maryam ^alayha s-salam a dit, par surprise et pour demander à être renseignée : « Comment aurai-je un enfant alors qu’aucun époux ne m’a approchée et que je ne suis pas de celles qui commettent les grands péchés et font la fornication ? ». L’ange de la révélation, Jibril ^alayhi s-salam lui répondit : « C’est ainsi que ton Seigneur l’a prédestiné, certes la création d’un enfant sans père est chose facile, afin qu’il soit un signe pour les gens et une preuve de Sa toute-puissance soubhanahou wa ta^ala et pour en faire une miséricorde pour ceux qui le suivraient et croiraient en sa véracité et en lui. » La création de Al-Macih est donc une chose prédestinée que Allah tabaraka wa ta^ala veut et destine de toute éternité. Sa prédestination n’est donc pas empêchée et n’est pas changée. Lorsqu’il était venu à Maryam ^alayha s-salam en portant l’âme honorée du prophète ^Iça Al-Maçih, l’ange de la révélation Jibril ^alayhi s-salam l’avait insufflée dans son encolure de devant qui était entrouverte c’est alors que le souffle est entrée dans sa poitrine et qu’elle porta à ce moment-là, par la toute-puissance de Allah et par Sa volonté, ^Iça ^alayhi s-salam. La volonté de Allah s’est réalisée en Maryam, conformément à ce que Allah veut et prédestine de toute éternité. Allah tabaraka wa ta^ala dit : ce qui signifie : « La volonté de Allah se réalise, mais la plupart des gens ne le savent pas » [sourat Youçouf / 21].

La grossesse de Maryam ^alayha s-salam  de ^Iça l-Macih s’est poursuivie comme la grossesse du reste des femmes quant au nombre de mois. Ensuite Maryam ^alayha s-salam s’était isolée pour sa grossesse dans un endroit éloigné des gens, de peur que les gens ne lui disent certaines paroles au sujet de son enfantement sans époux. Par la suite, des gens de son peuple portèrent atteinte à sa chasteté et à son honneur et portèrent atteinte à l’honneur du prophète de Allah Zakariyya ^alayhi s-salam, lui qui l’avait prise en charge, s’était chargé de son éducation et lui avait enseigné les lois de l’Islam. Au point que Maryam ^alayha s-salam fut extrêmement gênée par leurs paroles. Elle fit preuve de patience face à l’épreuve qu’elle subissait, d’une bonne patience par recherche des récompenses de la part de Allah soubhanahou wa ta^ala. Allah ta^ala dit : ce qui signifie : « Certes, ceux qui font preuve de patience recevront leur récompense sans compte » [sourat AzZoumar / 10].

Lorsque vint le moment d’accoucher pour Maryam ^alayha s-salam, elle eut des contractions, c’est-à-dire les douleurs que les femmes éprouvent lorsqu’elles sont prêtes d’accoucher et ces douleurs l’amenèrent jusqu’à un tronc de palmier. Sa tristesse et son chagrin étaient devenus intenses. Elle dit : « Puisse-je être morte avant ce jour et n’avoir rien été ». C’est alors que la libération et la facilité vinrent après la difficulté. L’ange Jibril ^alayhi s-salam, l’ange chargé de la révélation vint à elle sur ordre de Allah ta^ala, il la tranquillisa et l’appela d’en bas, de l’endroit où elle se trouvait et lui dit (Alla tahzani) c’est-à-dire : de ne pas te chagriner. Car le chagrin avait pris Maryam ^alayha s-salam du fait qu’elle avait accouché sans avoir de mari et en raison de la rudesse de l’endroit où elle avait mis au monde son nouveau-né ^Iça le Messie ^alayhi s-salam. Il n’y avait en effet ni nourriture, ni boisson ni aucune eau pour se laver. Jibril ^alayhi s-salam la tranquilisa et lui annonça la bonne nouvelle que Allah ^azza wa jall avait fait couler en dessous d’elle une petite rivière d’eau douce, pour elle, et qu’Il lui avait demandé de secouer le tronc du palmier afin que les dates tombent sur elle, afin qu’elle mange et qu’elle boive de ce que Allah ^azza wa jall lui avait accordé comme subsistance, qu’elle se réjouisse et qu’elle soit heureuse de son beau nouveau-né ^Iça ^alayhi s-salam et qu’elle dise à quiconque l’interrogerait au sujet de son enfant qu’elle a fait un vœu envers le Très-Miséricordieux de ne parler à personne. Combien fut grande la joie de la dame honorable Maryam ^alayha s-salam du fait de la bonne nouvelle de Jibril ^alayhi s-salam et de la grâce éminente que Allah lui avait accordée puisqu’Il avait dissipé son tourment et lui avait accordé une subsistance bonne et bénie. Allah ta^ala a fait couler par Sa toute-puissance une rivière d’eau douce, Il a fait surgir les dattes tendres du palmier qui était sec et mort après qu’Il l’a fait reverdir pour elle. Allah tabaraka wa ta^ala dit ce qui signifie : « Il est Celui Qui fait tomber la pluie après que les gens ont perdu tout espoir, Celui Qui propage Sa Miséricorde, Il est Al-Waliyy, Al-Hamid » [sourat Ach-Choura / 28].

Après que la dame honorable Maryam ^alayha s-salam eut accouché de son beau nouveau-né ^Iça ^alayhi s-salam, elle le prit pour retourner vers son peuple alors que les gens étaient partis à sa recherche. Lorsqu’elle les vit de loin, elle prit son enfant ^Iça ^alayhi s-salam, elle l’enveloppa de ses bras avec tendresse, la tendresse des mères, puis alla vers eux avec lui, en le portant. Quarante jours étaient passés après son accouchement et elle s’était purifiée de ses lochies. Elle les rencontra alors qu’elle le portait, son cœur était entièrement confiant, elle se fiait à Allah ^azza wa jall. Lorsque son peuple l’interrogea au sujet de son nouveau-né ^Iça ^alayhi s-salam, comment elle l’avait obtenu sans époux alors que son père à elle était honorable et pieux et que sa mère était noble et pure. Dans ce moment décisif, elle adressa un signe à son fils : la dame Maryam ^alayha s-salam désigna son fils ^Iça le Messie ^alayhi s-salam pour qu’il leur parle. Car ^Iça ^alayhi s-salam lui avait adressé la parole lorsqu’elle était revenue vers son peuple et il lui avait dit : « Mère, à toi la bonne nouvelle, je suis l’esclave de Allah et Son messie ». Lorsqu’elle le désigna afin qu’il leur adresse la parole, ils s’en étonnèrent et lui dirent : « Quelqu’un qui est dans le berceau, un enfant, comment lui adresserions-nous la parole ? » Allah tabaraka wa ta^ala l’a fait parler, Lui Qui peut faire parler toute chose, alors que ^Iça à ce moment-là n’avait que quarante jours. Allah ta^ala l’a fait parler pour qu’il allège la difficulté de sa mère Maryam ^alayha s-salam, celle du Prophète Zakariyya et celle des gens de sa famille. Il leur dit dans une langue claire ce qui signifie : « Je suis l’esclave de Allah. Allah m’a donné le livre et a fait de moi un prophète, Il m’a rendu béni, où que je sois, Il m’a chargé de la prière et de la zakat tant que je suis vivant et de faire preuve de bienfaisance envers ma mère. Il n’a fait de moi ni un tyran ni un malheureux, que la paix soit sur moi au jour de ma naissance, le jour où je mourrai et le jour où je serai ressuscité vivant » [sourat Maryam / 30-31-32-33]. Ainsi sa parole (‘inni ^abdou l-Lah) ce qui signifie : « Je suis l’esclave de Allah » est une reconnaissance de sa part de son adoration envers Allah, le Seigneur des mondes.

Sa parole (wa ja^alani) c’est-à-dire : « Il m’a rendu utile, profitable, enseignant le bien, où que je me dirige » et sa parole (wa s-salamou ^alayya) cela signifie que notre maître ^Iça ^alayhi s-salam lorsqu’il est né était accompagné par la sauvegarde, c’est-à-dire par le bon état. Lorsqu’il mourra il sera aussi accompagné par le bon état et lorsqu’il sera ressuscité au jour du jugement de sa tombe, il sera ainsi, parce qu’il fait partie de ceux au sujet desquels il n’y a pas de crainte et qui n’ont pas à être attristés.

Après la descente de la révélation sur lui? Il a appelé son peuple à adorer Allah Lui seul et à ne rien Lui associer. Seulement son peuple et plus particulièrement les fils de Israil l’ont démenti et l’ont envié. Ils ont dit : (Tu es un sorcier). Peu d’entre eux ont cru en lui alors que Allah soubhanahou wa ta^ala lui a accordé des miracles éclatants, parmi lesquels de faire revivre les morts, de guérir les malades, de rendre la vue aux aveugles par la volonté de Allah. Cependant douze personnes qu’on appelle les apôtres (Al-Hawariyyoun) crurent en lui, ils étaient ses compagnons les plus proches. Il les envoya ^alayhi s-salam dans différentes régions pour appeler les gens à la religion de l’Islam et à adorer Allah Lui seul.

^Iça le Messie ^alayhi s-salam vécut trente trois ans sur terre. Ensuite Allah ta^ala l’a élevé au ciel après que les fils de ‘Israil ont comploté contre lui pour le tuer. Allah ta^ala dit ce qui signifie : « Ils ne l’ont pas tué, ils ne l’ont pas crucifié mais c’est ce qui leur a semblé » et Allah ta^ala dit au sujet du Messie [sourat An-Niça‘ / 157] c’est-à-dire que Allah l’a élevé (Ilayh) à savoir vers un endroit élevé et honoré qui est le ciel. Il est en effet impossible s’agissant de Allah soubhanahou wa ta^ala d’être localisé dans un endroit. Il n’habite pas le ciel et n’est pas présent dans les endroits soubhanahou wa ta^ala Il est exempt de ce que disent les injustes à Son sujet, d’une exemption absolue.

Ceci est un aperçu du récit de la dame honorable Maryam Al-Batoulah, ^alayha s-salam et de son fils, ^Iça le Messie ^alayhi s-salam, cette femme vertueuse, pieuse, véridique, qui connaissait Allah ta^ala et s’était détachée du bas-monde pour l’adoration de Son Seigneur ^azza wa jall. Elle était le meilleur exemple de la femme pieuse qui a supporté les épreuves de son peuple en ayant une âme satisfaite, sans s’opposer à Son Seigneur et à Son Créateur, au point qu’elle a obtenu ce grand degré selon le jugement de Son Créateur. Elle était la Dame, la maîtresse des dames de l’humanité. C’est pour cela que Allah ta^ala l’a citée par son nom, honorée entre les femmes et lui a fait ce grand éloge ce qui signifie : « Ô Maryam, certes Allah t’a élue, Il t’a purifiée, Il t’a élue par rapport aux femmes de l’humanité ». Allah ta^ala dit aussi dans l’éloge de la dame Maryam Al-Batoulah ^alayha s-salam ce qui signifie : « Le Messie, le fils de Maryam n’est qu’un messager venu alors qu’il n’y avait pas de messager dans son époque. Sa mère est une véridique qui consommait la nourriture de la part de son Seigneur » [sourat Al-Ma‘idah / 75].

Combien il convient donc en tout temps et en tout lieu, à travers les époques et les générations, que les femmes prennent pour exemple la dame Maryam honorable ^alayhi s-salam, qu’elles la prennent comme guide et comme excellent exemple dans leur vie et leur comportement, afin de pouvoir atteindre les degrés élevés et gagner l’agrément de leur Créateur soubhanahou wa ta^ala, Lui Qui a pour attribut toute perfection qui est digne de Lui et Qui est exempt de toute imperfection.