بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouḥammad.
La prière du vendredi (al-joumou`ah) est constituée de deux rak`ah. C’est une obligation d’ordre personnel (farḍou `ayn) pour tout musulman, pubère, sain d’esprit, libre, de sexe masculin, résident, n’ayant pas d’excuse l’autorisant à ne pas la faire, s’il y a quarante résidents établis à vie (moustawTin). Ainsi, la prière du vendredi n’est pas obligatoire pour l’enfant non pubère, ni pour le fou, ni pour la personne de sexe féminin, ni pour le voyageur même si son voyage est d’une distance inférieure à la distance qui permet de raccourcir la prière, ni pour celui qui a une excuse qui permet son délaissement, comme le malade d’une maladie à cause de laquelle il lui est difficile de se rendre à l’endroit où a lieu la prière du vendredi.
Elle est également obligatoire pour celui qui a eu l’intention de résider dans la ville où a lieu la prière du vendredi au moins quatre jours complets, c’est-à-dire en dehors de ses jours d’arrivée et de départ; en effet, il n’a plus dans ce cas le jugement de voyageur.
1 – qu’elle ait lieu dans un endroit faisant partie de la ville, même si c’est dans une construction en bois, en roseaux ou en branches de palmiers. Ainsi, elle est valable dans les limites de la ville : dans une mosquée, dans une maison ou bien à l’extérieur dans l’espace qui s’y trouve. Mais il n’est pas valable que son lieu d’accomplissement soit en-dehors de la ville;
2 – qu’elle soit précédée par les deux discours (khouTbah) qui soient entendus par les quarante hommes établis à vie. Il est une condition que chacun d’eux soit musulman, pubère, sain d’esprit, libre, de sexe masculin et résident établi à vie;
3 – qu’elle soit effectuée en assemblée avec eux, c’est-à-dire avec les quarante résidents établis à vie;
4 – qu’elle ait lieu dans le temps de aḍh-ḍhouhr, de sorte qu’elle n’est valable ni avant ni après ce temps;
5 – qu’une autre prière du vendredi ne soit pas simultanée avec elle dans la même ville, même si elle est très grande ; c’est-à-dire, si le rassemblement des gens de la ville en un lieu unique ne présente pas de grande difficulté. Le cas échéant, celle qui a précédé l’autre est valable et pas la suivante. Si l’on ne sait pas laquelle des deux a précédé l’autre, aucune des deux n’est valable. Certains compagnons de Ach-Châfi`iyy ont dit : il n’est pas valable qu’il y ait plus qu’une prière de vendredi, quelle qu’en soit la raison.
1 – la louange à Allāh : (al-Hamdou li l-Lâh) ou (lil-Lâhi l-Hamd) ou (Hamdan lil-Lâh) ou ce qui est semblable;
Sâtou `ala n-Nabiyy) en disant par exemple: (Allāhoumma Salli `alâ Mouḥammad). Il est suffisant de dire: (ṣalla l-Lâhou `alâ Mouḥammad)
3 – la recommandation de la piété (at-taqwâ) en incitant à l’obéissance et en réprimant la désobéissance ou l’un des deux. Il n’est pas une condition de prononcer le mot (taqwâ) (piété) mais il suffit de dire (‘aTî`ou l-Lâh) ce qui signifie : “obéissez à Allāh “.
4 – une ‘ayah -un verset- ayant un sens complet dans l’un des deux discours. La meilleure façon, c’est que cela ait lieu dans le premier discours à la fin du discours;
5 – l’invocation en faveur des croyants dans le deuxième discours, englobant les croyantes. Il est recommandé de citer les croyantes et il n’est pas une condition de généraliser: si l’on cite en particulier ceux qui sont présents ou quarante d’entre eux, cela suffit.
1 – la purification des deux Hadath, petit et grand, et l’élimination des najâçah non tolérable sur le corps, sur l’endroit où on donne le discours et sur ce que l’on porte sur soi, comme un vêtement ou autre ;
2 – couvrir la zone de pudeur, c’est-à-dire la zone comprise entre le nombril et les genoux;
3 – la position debout pour celui qui le peut. Si on est incapable de se tenir debout, on donne le discours assis;
4 – la position assise entre les deux discours au minimum le temps de la quiétude. Mais la façon complète, c’est le temps équivalent à celui de la récitation de sôurat Al-‘IkhlAS et il est ici recommandé de la réciter à voix basse;
5 – Ne pas laisser un grand intervalle de temps entre leurs piliers, ni entre la fin des deux discours et la prière;
6 – que les piliers des deux discours soient en arabe;
7 – qu’ils aient lieu après que le soleil a quitté le zénith;
8 – que les quarante hommes établis à vie entendent les piliers des discours;
9 – faire précéder la prière par les deux discours
1 – le ghousl pour la prière du vendredi. Le temps de ce ghousl commence avec l’aube. Il est déconseillé de délaisser ce ghousl;
2 – mettre des habits blancs;
3 – se parfumer;
4 – se couper les ongles;
5 – se rendre tôt à la prière, à pied, dès l’aube;
6 – être attentif à celui qui donne le discours. La signification de “être attentif” est de se taire tout en l’écoutant. Si on délaisse cela, c’est déconseillé.
Celui qui entre alors que l’imam est en train de donner le discours accomplit deux rak`ah légères puis s’assoit.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allāh, le Créateur du monde.