بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
Il est recommandé pour celui qui récite le Qour’ân, pour celui qui l’entend ou celui qui l’écoute de faire la prosternation de la récitation après avoir récité ou entendu une des ‘Ayah de prosternation (sajdah) et ce, tant que le temps qui sépare l’instant où il entend et celui où il se prosternerait ne s’est pas prolongé selon l’usage. Si cet instant s’est prolongé, on ne fait pas la prosternation et on ne la rattrape pas. Si celui qui récite ou qui entend n’avait pas la petite ablution et fait le wouḍoū’ rapidement, il peut faire la prosternation, sinon il ne la fait pas.
La prosternation de la récitation requiert les conditions de validité de la prière telles que la purification, couvrir la zone de pudeur, faire face à la Qiblah, délaisser la parole qui est de l’ordre du langage courant. Et son temps débute quand on a fini de réciter une ‘âyah de prosternation et pour celui qui l’écoute, c’est à la fin de la récitation.
Si celui qui se prosterne n’était pas en train d’accomplir la prière, il lui incombe de formuler le takbîr de l’entrée en rituel en faisant l’intention d’accomplir la prosternation. Il est recommandé qu’il lève les mains lors de la formulation du takbîr, comme pour l’entrée en rituel de la prière. Il n’est pas recommandé pour celui qui récite assis de se lever pour se prosterner depuis la position debout. Ensuite, il s’abaisse pour la prosternation en formulant un takbîr, puis il relève la tête en formulant un takbîr, s’assoit, et c’est une condition qu’il fasse le salâm. Il n’est pas une condition de réciter le tachahhoud. S’il était en train de faire la prière, il est recommandé de faire un takbîr pour l’abaissement et pour le relèvement de la prosternation.
Il est recommandé que l’imâm la retarde dans la prière à voix basse jusqu’après la fin de la prière, pour ne pas perturber ceux qu’il dirige dans la prière, si le temps qui sépare l’instant où il récite la ‘âyah et celui où il se prosternerait est court.
La prosternation du remerciement est recommandée lors de l’avènement d’un bien tel que l’arrivé d’un enfant, d’une somme d’argent, le retour d’un absent ou la victoire sur un ennemi et aussi à la fin d’une épreuve comme le sauvetage de la noyade ou de l’incendie. Elle n’est pas recommandée pour la poursuite d’un bien ou la poursuite du dégagement d’une épreuve. Elle a lieu comme la prosternation de la récitation du Qour’ân qui est faite en-dehors de la prière, avec les mêmes conditions et de la même manière.
Remarque: Il n’est pas permis de faire une prosternation sans aucune raison, avec l’intention de rechercher l’agrément de Allāh ta`ālā. De même, il n’est pas permis de se prosterner pour un musulman ou tout autre personne, même si la prosternation est faite avec l’intention de le saluer.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allāh, le Créateur du monde.