L’annonce de bonne nouvelle au pieux
La louange est à Allah, le Seigneur des mondes, que l’honneur et l’élévation en degrés de la part de Allah ainsi que Sa miséricorde et Ses bénédictions soient accordés à notre maître Mouhammad, ainsi qu’à ceux de sa famille bons et purs.
Le Messager de Allah a dit : ce qui signifie : « Il n’est personne qui meure en ayant accomplit du bien selon le jugement de Allah qui veuille revenir dans le bas-monde, ni avoir le bas-monde et tout ce qu’il contient. Seul le martyr souhaitera y revenir pour à nouveau y être tué en raison de ce qu’il aura vu comme mérite du martyr » [rapporté par Mouslim].
La signification du hadith est que le croyant qui a un grand degré selon le jugement de Allah, lorsqu’il meurt, il ne voudra pas revenir dans le bas-monde après sa mort. Même s’il lui est dit : Prends le bas-monde et ce qu’il contient. Sauf le martyr qui lui, voudra revenir dans le bas-monde pour y être tué à nouveau dans la voie que Allah agrée. Ceci en raison de ce qu’il aura vu comme honneur et comme mérite du martyr dans la voie que Allah agrée.
En effet, avant que l’âme du croyant pieux ne quitte son corps, les anges de la miséricorde viennent à lui. Lui les voit, il entend leur parole. Quant à ceux qui sont auprès de lui, ils ne les voient pas et ils n’entendent pas leurs paroles. Ils lui disent : « As-salamou ^alayk, ô toi waliyy de Allah » c’est-à-dire : « Que le salut soit sur toi, ô toi, bien-aimé de Allah ». Lorsqu’il entendra cette parole, il sera rempli de joie et la crainte de la mort s’en ira tout comme la peur de la tombe. Il souhaitera alors que son âme quitte rapidement le bas-monde car il aura entendu l’annonce de bonne nouvelle rapportée par les anges. Même ^Azra’il lui annonce la bonne nouvelle. Ceux-là, les anges de la miséricorde, leur aspect réjouit le coeur et leurs visages sont comme un soleil.
De plus, le croyant saint n’est devenu saint que parce qu’il a appris la science de la religion, la croyance et les lois selon la voie de Ahlou s-Sounnah. Il a eu pour croyance la croyance de Ahlou s-Sounnah, celle sur laquelle était le Messager et les compagnons ainsi que ceux qui les ont suivis sans discontinuité jusqu’à nos jours. Quant à celui qui n’a pas appris la science de Ahlou s-Sounnah, quoi qu’il fasse comme actes d’adorations, il ne deviendra pas un saint, quoi qu’il multiplie comme évocations (dhikr) et récitation du Qour’an, quoi qu’il multiplie en pèlerinages et en aumônes, il ne deviendra pas un saint.