بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouḥammad.
Les actes des personnes responsables sont de sept catégories selon le jugement de la Loi de l’Islam: Le devoir (al-wâjib ou al-farḍ ) ; l’acte surérogatoire (al-mandôub) ; l’illicite ou l’interdit (al-Harâm) ; l’acte déconseillé (al-makrôuh) ; l’acte autorisé (al-moubâH) ; l’acte valable (aS-ṣaḥīḥ) et l’acte non valable (al-bâTil).
1 – Le devoir: on l’appelle aussi l’acte obligatoire. C’est l’acte pour lequel celui qui le fait sera récompensé et celui qui le délaisse mérite d’être châtié. Il est de deux sortes: l’obligation personnelle (farḍou `ayn) et l’obligation communautaire (farḍou kifâyah).
– L’obligation personnelle (farḍou `ayn): c’est ce qui est un devoir pour toute personne responsable d’apprendre (comme connaître Allāh et son Messager) ou d’apprendre et d’accomplir (comme les cinq prières quotidiennes et le jeûne du mois de Ramaḍān).
– L’obligation communautaire (farḍou kifâyah): c’est un acte dont l’obligation tombe pour les autres lorsque certains l’ont accompli, comme par exemple l’accomplissement de la prière en assemblée (salâtou l-jamâ`ah), la mémorisation de tout le Qour’ân, la pratique des métiers utiles dont la communauté a besoin et d’autres encore parmi les obligations communautaires.
2 – L’acte surérogatoire (al-mandôub ou as-sounnah qui est la même signification), c’est l’acte pour lequel celui qui le fait sera récompensé mais celui qui le délaisse ne sera pas châtié, par exemple les rawâtib des prières – les prières surérogatoires régulières qu’on accomplit avant ou après les prières obligatoires -, l’utilisation du siwâk – le frottoir à dents – et ce qui est semblable à cela.
3 – L’illicite (al-Harâm): c’est l’acte pour lequel celui qui l’abandonne sera récompensé s’il s’en abstient par obéissance aux ordres de Allāh ta`ālā et pour lequel celui qui le commet mérite d’être châtié, comme par exemple boire de l’alcool , consommer du gain usuraire , mentir , voler, le `ouqouq des parents et d’autres encore parmi les choses interdites.
4 – L’acte déconseillé (al-makrôuh): c’est l’acte pour lequel celui qui l’abandonne par obéissance à Allāh sera récompensé et celui qui le fait ne sera pas châtié, comme par exemple utiliser beaucoup d’eau pour le wouDou’ et pour le ghousl , ou manger avec la main gauche.
5 – L’acte autorisé (al-moubâH) : c’est l’acte pour lequel celui qui le fait ne sera pas récompensé et celui qui l’abandonne ne sera pas châtié, comme de se vêtir ou de se nourrir avec expansion, à condition que ce soit licite (Halâl) , de se vêtir de laine plutôt que de coton ou bien de manger des pois chiche plutôt que des fèves et ce qui est du même ordres.
6 – L’acte valable (aS-ṣaḥīḥ): l’acte valable parmi les actes d’adorations, c’est celui qui est conforme à la Loi de Allāh, qui satisfait aux piliers et aux conditions de validité.
7 – L’acte non valable (al-bâTil) appelé aussi al-fâcid) : c’est l’opposé de l’acte valable c’est-à-dire l’acte qui ne comprend pas tous les piliers ou ne remplit pas toutes les conditions de validité ou dont une des causes d’annulation est advenue.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allāh, le Créateur du monde.