Le prophète IdrIs
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘AmIn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
‘IdrIs 3alayhi s-salAm fait partie des messagers honorés que AllAh nous a fait connaItre dans le Qour’An Al-KarIm. AllAh ta3AlA dit :
{ وَاذْكُرْ فِي الْكِتَابِ إِدْرِيسَ إِنَّهُ كَانَ صِدِّيقًا نَّبِيًّا }
(wa dhkour fi l-kitAbi ‘IdrIs, ‘innahOU kAna Siddiqan nabiyyA, wa rafa3nAhou makAnan 3aliyyA )
Ce qui signifie : « Et cite dans le Livre ‘IdrIs. Il était véridique et prophète. Et Nous l’avons élevé à un haut degré », [SOUrat Maryam / ‘Ayah 56-57].
Il fait partie de ceux dont il est un devoir de croire en la prophétie, c’est-à-dire qu’il est un devoir de croire fermement qu’il est prophète et messager, envoyé par AllAh.
Il est ‘IdrIs fils de YArid, fils de MahlA’Il. Son ascendance remonte à ChIth fils de ‘Adam (3alayhi s-salAm). Et il est un des ancêtres de NOUH (3alayhi s-salAm).
‘IdrIs fut le troisième prophète après ‘Adam et ChIth (3alayhima s-salAm).
Il a été le premier à utiliser un calame (instrument servant à écrire).
Il a reçu la révélation de trente feuillets.
Il est né à BAbil, une ville située en Irak. Au début de sa vie, il a appris la science de ChIth fils de ‘Adam. Et lorsqu’il a grandi, AllAh lui a accordé la prophétie.
De son vivant, les gens étaient musulmans. Il n’y avait pas d’associateurs parmi eux.
Notre maître ‘IdrIs voulut quitter sa ville BAbil. Un groupe de musulmans quitta alors la ville avec lui.
Quitter leur pays leur fut difficile. Ils lui ont dit : “Où trouverons-nous un endroit comme BAbil ?” Il leur dit : “Si nous émigrons pour rechercher l’agrément de AllAh, Il nous accordera du bien”.
Ils partirent donc et arrivèrent en terre d’Egypte. Là, ils virent le fleuve du Nil. ‘IdrIs s’arrêta sur le bord du Nil et évoqua le nom de AllAh ta3AlA en disant : (soubHAna l-LAh).
‘IdrIs et ceux qui étaient avec lui vécurent en Egypte, appelant les gens à respecter la CharI3ah, les lois de la religion concernant par exemple les adorations et les transactions.
Notre maître ‘IdrIs (3alayhi s-salAm) vécut une certaine période puis mourut. Il avait un haut degré que AllAh lui avait donné, comme le dit AllAh ta3AlA :
{ وَرَفَعْنَاهُ مَكَانًا عَلِيًّا }
Ce qui signifie : « Et Nous l’avons élevé à un haut degré ».
‘IdrIs (3alayhi s-salAm) avait une bonne conduite (par exemple les bonnes manières de dormir, en ayant les ablutions et en se couchant sur le côté droit) et il donnait de nombreux sermons (par exemple les diverses paroles qui mettent en garde contre le chAtiment de AllAh ou qui incitent les gens à gagner le paradis). Et comme tous les prophètes, il a appelé à adorer le Créateur uniquement.
‘IdrIs a appelé à la religion de AllAh qui est l’Islam, à adorer le Créateur et à se préserver du chAtiment dans l’au-delà, et ceci par les bons actes dans ce bas monde. Il a ordonné aux gens d’accomplir la prière, le jeûne et il a interdit de consommer les boissons enivrantes.
On dit qu’à son époque, soixante douze langues étaient parlées par les gens. AllAh lui a enseigné toutes ces langues afin qu’il enseigne à chaque groupe dans sa propre langue.
‘IdrIs (3alayhi s-salAm) fut le premier à indiquer à son peuple les règles de l’urbanisation. Ainsi, chaque groupe parmi les communautés édifia des villes sur sa terre. A son époque, quatre-vingt huit villes furent construites.
Il était connu pour sa sagesse. Parmi ses sagesses, il y a sa parole qui signifie : « La patience jointe à la foi mène à la réussite », c’est-à-dire à la réussite dans cette vie et au salut dans l’au-delà.
[La patience est de trois sortes :
1) la persévérance dans l’accomplissement de ce que AllAh a rendu un devoir d’accomplir, comme les actes d’obéissance : la prière, le jeûne du mois de RamaDAn ;
2) la patience envers ce que AllAh a interdit comme par exemple l’abandon de la prière, la consommation de l’alcool ou le vol ;
3) l’endurance envers les difficultés et les épreuves comme les douleurs, le tort que causent les gens, la pauvreté ou le chagrin ; c’est à dire ne pas désobéir à Dieu à cause de l’épreuve].