jeudi octobre 3, 2024
  1. L’exégèse de Sa parole ta^ala [فَثَمَّ وَجْهُ الله]
    (fathamma wajhou l-Lah)

     

    Allah ta^ala dit :

    [وَلِلَّهِ الْمَشْرِقُ وَالْمَغْرِبُ فَأَيْنَمَا تُوَلُّوا فَثَمَّ وَجْهُ الله] [1]

    (wa lil-Lahi l-machriqou wa l-maghribou fa’aynama touwallou fathamma wajhou l-Lah). La signification est la suivante : où que vous vous orientiez dans la prière surérogatoire, pendant le voyage, là est la qiblah que Allah agrée, c’est-à-dire : cette direction selon laquelle vous vous orientez est une direction valable pour la prière. Ainsi, le (wajh) ici n’indique pas la partie du corps –le visage, la face–.

    Le jugement de celui qui croit que Allah a un organe, c’est de le déclarer mécréant, parce que s’Il avait un organe, Il serait semblable à nous et il Lui serait possible tout ce qui nous est possible à nous, par exemple l’anéantissement.

    Il se peut que par le mot (wajh), on veuille dire l’objectif visé pour avoir l’agrément de Allah ta^ala, comme si on dit : « J’ai fait telle et telle chose li wajhi l-Lah », cela signifie : « J’ai fait telle et telle chose par recherche de l’agrément de Allah », c’est-à-dire en me conformant à l’ordre de Allah ta^ala.

    Il est interdit de dire, comme cela s’est répandu parmi les ignorants : (‘iftahi n-nafidhah linara wajha l-Lah) [2] car Allah ta^ala dit à Mouça :

    [لَنْ تَرَانِي] [3]

    (lan tarani) ce qui signifie : « Tu ne Me verras pas », même si celui qui le dit ne vise pas la vision de Allah, cette parole est interdite.

    [1] [souratou l-Baqarah / 115] ce qui signifie : « À Allah appartiennent le levant et le couchant. Où que vous vous dirigiez pendant le voyage pour vos prières surérogatoires, il y a la qiblah de Allah ».

    [2] Le sens qui vient communément à l’esprit de cette parole et qui n’est pas à retenir, c’est (ouvre la fenêtre pour qu’on puisse voir le visage de Allah)

    [3] [souratou l-‘A^raf / 143]