vendredi novembre 1, 2024

Incitation à entretenir les relations avec les proches parents et mise en garde contre leur rupture

بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم

Bismi l-Lâhi r-Raḥmāni r-Raḥîm

الحَمدُ للهِ رَبِّ العَالَمِين والصَّلاةُ والسَّلامُ عَلى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ رَسُولِ اللهِ

Louanges à Allāh Seigneur des mondes, que Allāh honore et élève davantage en degrés notre maître Mouḥammad et qu’Il préserve sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle.

Esclaves de Allāh, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété  à l’égard de Allāh, Al-`Aliyyou l-Qadîr, Lui Qui dit dans Sa révélation explicite:

﴿يَا أَيُّهَا النَّاسُ ٱتَّقُواْ رَبَّكُمُ الَّذِي خَلَقَكُم مِّن نَّفْسٍ وَاحِدَةٍ وَخَلَقَ مِنْهَا زَوْجَهَا وَبَثَّ مِنْهُمَا رِجَالاً كَثِيرًا وَنِسَاءً وَٱتَّقُواْ اللهَ الَّذِي تَسَاءَلُونَ بِهِ وَالأَرْحَامَ إِنَّ اللهَ كَانَ عَلَيْكُمْ رَقِيبًا

ce qui signifie: « Ô vous les gens, faites preuve de piété à l’égard de votre Seigneur, Lui Qui vous a créés à partir d’une même personne, à partir de laquelle Il a créé son épouse, et desquelles Il a créé beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allāh, Celui par Qui vous vous suppliez les uns les autres. Et craignez Allāh dans les liens avec les proches parents. Certes, Allāh sait tout de vous ». [sôurat An-Niçâ’/1]

C’est-à-dire, il faut obéir  à notre Seigneur en se pliant à Ses ordres et en évitant Ses interdits.

Le gagnant  est celui qui a préservé son âme en la protégeant, en la contraignant et en l’empêchant de commettre l’interdit. Celui qui agit de la sorte, il l’aura préservée. Quant à celui qui se lâche, laissant son âme contrôler ses organes de sorte à se laisser aller à commettre les pêchés, il se sera humilié lui-même et aura mérité le châtiment de Allāh.

Vous les bien-aimés, empressez-vous donc d’aller vers le bien.  Gardez-vous de tomber dans les pêchés car l’esclave verra au jour du Jugement dans son livre, la confirmation de ce qu’il a accompli dans le bas monde.

En effet, Allāh ta`ālā dit:

﴿إِنَّ السَّمْعَ وَالبَصَرَ وَالفُؤَادَ كُلُّ أُولَئِكَ كانَ عَنْهُ مَسْؤُولاً﴾

(‘inna s-sam`a wa l-baSara wa l-fou’âda koullou ‘oulâ’ika kâna `anhou mas’ôulâ)

ce qui signifie: « À propos de l’ouïe,  de la vue et du cœur, il aura des comptes à rendre ». [sôurat al-‘Isrâ’ /36.]

Même le regard qu’il porte vers ce que Allāh a interdit, il le retrouvera inscrit. Vous, esclaves de Allāh, craignez donc Allāh.  Craignez la gravité de ce jour dont vous avez cru l’avènement.  En effet, vous avez cru qu’il va venir sans aucun doute. Par conséquent, préparez-vous pour ce qui vient après la mort.

Celui dont l’âme suggère l’interdit, il convient qu’il lui demande des comptes, et qu’il lui dise: « Ô mon âme, je te veux le Paradis ! Ô mon âme je te veux la félicité éternelle ! Ô mon âme ne m’emmène pas en enfer ». En faisant rendre des comptes à lui-même, la personne trouve l’aide pour contrôler ses organes. Dès lors, elle les empêche de tomber dans l’interdit  pour les amener vers l’obéissance. Ainsi, la personne  sera heureuse dans les deux résidences, à savoir le bas monde et l’au-delà.

Esclaves de Allāh ta`ālā dit:

﴿اتَّقُواْ رَبَّكُمُ الَّذِي خَلَقَكُم مِّن نَّفْسٍ وَاحِدَةٍ

﴾’ittaqôu rabbakoumou l-ladhî khalaqakoum min nafsin wâHidah﴿

 ce qui signifie: « Craignez  Allāh Qui vous a créés à partir d’une même personne ».

Il s’agit-là de la personne même de ‘Âdam `alayhi s-salâm. Allāh a créé à partir de ‘Âdam `alayhi s-salâm, son épouse Hawwâ, qui a été créée à partir de la plus courte côte gauche de ‘Âdam. Allāh a fait naître par eux beaucoup d’hommes et de femmes. C’est-à-dire, Il a fait que de ‘Âdam et de Hawwâ’ naissent de nombreux hommes et femmes qui ont été disséminés dans les différentes contrées de ce monde, avec leurs différentes races, caractéristiques, couleurs et langues.

 À ce sujet, Allāh ta`ālā dit:

﴿وَمِنْ ءَايَاتِهِ خَلْقُ السَّمَوَاتِ وَالأَرْضِ وَٱخْتِلافُ أَلْسِنَتِكُمْ وَأَلْوَانِكُمْ إِنَّ فِي ذَلِكَ لآيَاتٍ لِّلْعالَمِينَ﴾

(wa min ‘âyâtihî khalqou s-samâwâti wa l-‘arḍi wa khtilâfi ‘alsinatikoum wa ‘alwânikoum ‘inna fî dhâlika la’âyâtin lil-`âlamîn)

ce qui signifie: « Et parmi Ses signes, il y a la création des cieux, de la terre, les variétés de langage et de couleur. Certes, il y a en cela des signes pour les mondes » [sôurat Ar-Roum/22]

Il est donc exempt d’imperfection,  Lui Qui est Tout Puissant sur toute chose, Lui Qui est Tout Puissant pour châtier les non-croyants et les grand-pécheurs, Lui Qui mérite l’extrême limite de la soumission et l’humilité.

﴿وَٱتَّقُواْ اللهَ الَّذِي تَسَاءَلُونَ بِهِ

(wa t-taqou l-Lâha l-ladhî taçâ’alôuna bihî wa l-‘arHâm)

Ce qui signifie: « Craignez Allāh, Celui par Qui vous vous suppliez les uns les autres »

C’est-à-dire, il faut obéir  à Allāh, Celui par Qui vous vous suppliez les uns les autres. En d’autres termes, vous vous suppliez les uns les autres en évoquant le Nom de Dieu. Comme par exemple lorsque quelqu’un dit à un autre: « S’il te plaît, bi l-Lâh, fais-moi cette chose ».

﴿وَالأَرْحَامَ﴾

(wa l-‘arHâm)

ce qui signifie: « Et [craignez Allāh en maintenant] les liens avec les proches parents »

Cela signifie qu’il faut craindre Allāh en ne rompant pas les liens avec les proches parents.

﴿إِنَّ اللهَ كَانَ عَلَيْكُمْ رَقِيبًا﴾

(‘inna l-Lâha kâna `alaykoum raqîbâ)

ce qui signfie: « Certes, Allāh sait tout de vous. »

C’est-à-dire que Allāh sait tout de vous et vous exposera vos actes au jour du Jugement, Il sait si vous entretenez les liens avec vos proches parents ou si vous  manquez en cela.

Chers frères de Foi, la Loi honorée nous a incités à avoir des caractères éminents, à adopter les bons comportements. Elle a fait que ce soit une cause pour obtenir la récompense éminente dans l’au-delà. Ainsi, il est rapporté dans le ṣaḥīḥ de Ibnou Hibbân que Abôu Hourayrah, que Allāh l’agréé, a dit: « Ô Messager de Allāh parle-moi d’une chose de sorte que si je l’accomplis, j’entre au Paradis ». Alors, le Messager de Allāh lui a dit:

« أَطْعِمِ الطَّعامَ وأَفْشِ السَّلامَ وصِلِ الأَرْحامَ وقُمْ بِاللَّيْلِ والناسُ نِيامٌ تَدْخُلِ الجَنَّةَ بِسَلامٍ »

(‘aT`imi T-Ta`âma wa ‘afchi s-salâma wa Sili l-‘arHâma wa qoum bil-layli wa n-nâçou niyâmoun tadkhouli l-jannata bi-salâm)

 ce qui signifie: « Donne à manger, passe le salâm autour de toi, entretiens les relations avec les proches parents, lève-toi la nuit pour accomplir les prières surérogatoires pendant que les gens sont endormis ; et tu entreras en paix au Paradis».

Ô vous mes bien-aimés, parmi les points sur lesquels la Loi a insisté, il y a l’entretien des relations avec les proches parents, c’est un caractère que nous a enseigné le Messager de Allāh par son comportement et par sa parole. Ainsi, le Messager de Allāh, notre maître Mouḥammad, quand Jibrîl `alayhi s-salâm est venu la première fois avec la Révélation, il a mentionné ce qu’il a vu comme descente de l’Ange à la dame Khadîjah, et qui lui a dit:

« اثْبُتْ يا ابْنَ عَمِّ وأَبْشِرْ، إِنَّكَ لَتَصِلُ الرَّحِمَ، وتَصْدُقُ الحَدِيثَ، وتُكْسِبُ المَعْدُومَ، وتَقْرِي الضَّيْفَ، وتُعِينُ عَلى النَّوائِبِ »

 ce qui signifie: « Persévère, ô toi fils de l’oncle et à toi la bonne nouvelle. Certes, tu entretiens les relations avec les proches parents, tu dis vrai quand tu parles, tu combles les besoins, tu honores l’invité et tu aides face aux épreuves ». [Rapporté par Al-Boukhâriyy]

Également, lorsque la ‘âyah:

﴿وَأَنذِرْ عَشِيرَتَكَ الأَقْرَبِينَ﴾

 ﴾wa ‘andhir `achîrataka l-‘aqrabîn﴿

ce qui signifie: « Et avertis ton peuple le plus proche » [sôurat Ach-Chou`arâ’/214]

a été révélée,  le Messager de Allāh est monté sur le mont AS-Safâ. Il s’est mis à appeler au point que les gens se sont amassés autour de lui. Il leur a dit:

« يا مَعْشَرَ قُرَيْشٍ اشْتَرُوا أَنْفُسَكُمْ، لا أُغْنِي عَنْكُمْ مِنَ اللهِ شَيْئًا، يا بَنِي عَبْدِ مَنافٍ لا أُغْنِي عَنْكُمْ مِنَ اللهِ شَيْئًا، إِلى أَنْ قالَ يا فاطِمَةُ بِنْتُ محمَّدٍ سَلِينِي مِنْ مالِي ما شِئْتِ لا أُغْنِي عَنْكِ مِنَ اللهِ شَيْئًا »

ce qui signifie: « Ô vous les gens de Qouraych, achetez votre sauvegarde. Certes, je ne pourrai vous épargner le châtiment de Dieu. Ô vous les gens du clan de `Abdou Manâf, je ne puis en rien vous préserver du châtiment de AllāhÔ FâTimah, fille de Mouḥammad, demande-moi ce que tu veux de mon argent, mais je ne serai pas en mesure de te préserver du châtiment de Allāh». [Rapporté par Al-Boukhâriyy]

C’est-à-dire, le Messager de Allāh a commencé par appeler sa tribu et ses proches: ceux qui n’ont pas cru, afin qu’ils croient en Allāh, et ceux qui étaient déjà croyants en Allāh, il les a appelés à s’attacher davantage à la Foi et à l’obéissance à Allāh jusqu’à la mort.

Esclaves de Allāh, sachez que l’entretien des relations avec les proches parents musulmans fait partie des devoirs. La rupture des relations avec eux est un grand péché, selon l’unanimité des Musulmans. Al-Boukâriyy et Mouslim ont rapporté que le Messager de Allāh  a dit:

« لا يَدْخُلُ الجَنَّةَ قاطِعٌ »

(lâ yadkhoulou l-jannata qâTi`)

ce qui signifie: « N’entrera pas au Paradis [avec les premiers à y entrer] celui qui rompt les liens ». C’est-à-dire qu’il sera châtié pendant  un certain temps pour avoir rompu les liens avec les proches parents musulmans, si Allāh ne leur a pas pardonné.

Aussi,  Allāh ta`ālā dit:

﴿فَهَلْ عَسَيْتُمْ إِن تَوَلَّيْتُمْ أَن تُفْسِدُوا فِي الأَرْضِ وَتُقَطِّعُوا أَرْحامَكُمْ  أُولَئِكَ الَّذِينَ لَعَنَهُمُ اللهُ فَأَصَمَّهُمْ وَأَعْمَى أَبْصَارَهُمْ ﴾

 ce qui signifie: « Si vous vous détournez, ne craignez-vous pas de semer la corruption sur terre et de rompre les relations avec vos proches parents ? Ce sont ceux-là que Allāh a maudits, Il les a rendus sourds et aveugles ». [sôurat Mouḥammad/22et 23]

Les proches parents visés sont comme les tantes maternelles et paternelles ainsi que leurs enfants, les oncles maternels et paternels ainsi que leurs enfants.

Chers frères de Foi, cette rupture se produit en faisant ressentir la tristesse et l’écœurement dans les cœurs des proches parents. Et ce soit en  ne les soutenant pas financièrement alors qu’ils sont dans le besoin ou bien, en cessant sans excuse de leur rendre visite. Si un des proches parents de la personne se trouve confronté à une épreuve et qu’il ne trouve rien à manger ni personne pour  l’aider à se vêtir ou à se loger ; alors si la personne connaît son état, il est un devoir pour elle de l’aider si elle en  est capable. Donc, celui qui ne le fait pas, il commet un péché. Il n’y a pas de doute que le cœur  du proche parent qui est dans le besoin sera endolori si cette personne le laisse dans cet état.

Donc chers bien-aimés, le fait d’entretenir les relations avec les proches parents consiste, entre autres, à les aider lorsqu’ils sont dans le besoin, suite à une épreuve qui les a atteints. Ou bien encore, cela consiste à leur rendre visite à l’occasion d’une fête, par exemple, durant les jours de al-`Îd  ou à l’occasion d’un décès. Dans ce cas, la visite aura un impact plus fort. Il y a  aussi l’indication du mérite du soutien moral lors des condoléances. En effet, le Messager de Allāh a dit dans un ḥadīth rapporté par Ibnou Mâjah:

« ما مِنْ مُؤْمِنٍ يُعَزِّى أَخاهُ بِمُصِيبَةٍ إِلاَّ كَساهُ اللهُ سُبْحانَهُ مِنْ حُلَلِ الكَرامَةِ يَوْمَ القِيامَة »

(mâ min mou’minin you`azzî ‘akhâhou bi-mouSîbatin ‘illâ kaçâhou l-Lâhou soubḥânahôu min Houlali l-karâmati yawma l-qiyâmah)

ce qui signifie: «  Il n’y a pas un croyant qui présente ses condoléances à son frère suite à l’épreuve de la mort, sans que Allāh soubḥânahôu wa ta`ālā le fasse vêtir des habits d’honneur au jour du Jugement. »

Comment si ce musulman est un proche parent pour toi ; alors ne manquez pas, esclaves de Allāh, cette obéissance éminente.

Le Messager de Allāh a dit:

« مَنْ كَانَ يُؤْمِنُ بِاللهِ وَاليَوْمِ الآخِرِ فَلْيَصِلْ رَحِمَهُ »

(man kâna you’minou bil-Lâhi wa l-yawmi l-‘âkhir falyaSil raḥimah)

ce qui signifie: « Celui qui croit en Allāh et au jour dernier, qu’il entretienne les relations avec ses proches parents ». [Rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim]

De même, le Messager de Allāh a dit:

« مَنْ سَرَّهُ أَنْ يَمُدَّ اللهُ في عُمُرِهِ ويُوَسِّعَ عَلَيْهِ رِزْقَهُ ويَدْفَعَ عَنْهُ مِيتَةَ السُّوءِ فَلْيَصِلْ رَحِمَهُ »

(man sarrahôu ‘an yamoudda l-Lâhou fî `oumourihî wa youwassi`a `alayhi rizqahôu wa yadfa`a `anhôu maytata s-sôu’i falyaSil raḥimah)

Ce qui signifie: « Celui qui aimerait que Allāh lui donne un âge avancé, qu’Il lui donne davantage de subsistance, et qu’Il repousse de lui la mauvaise fin, alors qu’il entretienne les relations avec ses proches parents ». [Rapporté par Al-Hâkim dans Al-Moustadrak]

Chers bien-aimés, les actes d’obéissance ont des secrets, des lumières, des traces et des bénédictions. Quant à l’entretien des relations avec les proches parents, il est une cause pour amener la subsistance, une cause pour repousser les nuisances et faire que l’âge soit béni. Cela ne veut pas dire que la prédestination de Allāh change suite à l’obéissance de quelqu’un qui voudrait avoir un âge avancé. Le sens du ḥadīth  n’est pas que l’âge d’un être humain que Allāh a voulu pour lui va augmenter et changer suite à un acte d’obéissance, ou que sa fin va changer suite à ses actes d’obéissance. Le sens est plutôt que si Allāh  accorde la réussite à l’esclave pour faire des actes d’obéissance, il va vivre une durée plus longue que celle qu’il allait vivre s’il ne faisait pas ces actes d’obéissance. Autrement dit, s’il faisait tant d’obéissances, il obtiendrait tant et tant de faveurs ; et s’il n’en fait pas, il n’aura pas ces faveurs. Parmi les bénédictions relatives à l’âge, il y a par exemple le fait de repousser une mauvaise mort. Et Allāh sait de toute éternité ce qu’il allait faire ou pas. Il a voulu que se réalise ce qu’Il a su qu’il allait se réaliser.  Et c’est ce que les savants du tawḥīd ont décrété.  En définitive, le sens de ce ḥadīth n’est pas que la Prédestination de Allāh va changer ; et celui qui croit cela,  il est non-croyant.  En effet, Allāh est exempt de cela de manière catégorique.

Chers honorables bien-aimés, j’attire votre attention sur un sujet qui est important : gardez-vous de tomber dans les pièges du cHâyTan  qui vous incite à dire: « Untel m’a nui, alors je ne lui rends pas visite. Untel ne me rend pas visite, alors je romps les relations avec lui ».

Sous prétexte d’agir de la même manière, cela est une preuve de privation.

C’est ainsi que le Messager de Allāh a dit:

« لَيْسَ الواصِلُ بِالْمُكافِئِ ولَكِنَّ الواصِلَ مَنْ وَصَلَ رَحِمَهُ إِذا قَطَعَتْ »

(layça l-wâSilou bil-moukâfi’i wa lâkinna l-wâSilou man waSala raḥimahôu ‘idhâ ‘adbarat)

ce qui signifie: « Celui qui entretient les relations de proche parenté uniquement avec ceux qui les entretiennent avec lui, n’est pas celui qui a le plus de mérite. Celui qui a le plus de mérite, c’est celui qui entretient les relations avec ses proches parents alors que de leur côtéils les ont rompues ». [Rapporté par Al- Boukhâriyy]

Il y a en cela une indication que l’entretien des relations avec les proches parents qui ne le font pas avec lui est meilleur que d’entretenir la relation avec son proche qui l’entretient avec lui. En effet, cela fait partie de l’excellence de comportement que Allāh agrée ainsi que Son messager.

Alors, œuvrez conformément aux caractères et aux règles de comportement du Prophète Mouḥammad,  embellissez-vous pour s’attacher au Livre de Allāh ta`ālā, car notre Seigneur `azza wa jall dit:

﴿وَلاَ تَسْتَوِى الحَسَنَةُ وَلاَ السَّيِّئَةُ ٱدْفَعْ بِالَتِي هِيَ أَحْسَنُ فَإِذَا الَّذِي بَيْنَكَ وَبَيْنَهُ عَدَاوَةٌ كَأَنَّهُ وَلِيٌّ حَمِيمٌ 

﴾wa lâ tastawi l-Haçanatou wa la s-sayyi’ah ‘idfa` billatî hiya ‘ahçanou fa’idha l-ladhî baynaka wa baynahôu `adâwatoun ka’annahôu waliyyou Hamîm﴿

ce qui signifie: « La bonne œuvre et la mauvaise ne sont pas équivalentes. Si quelqu’un agit avec toi de manière déplacée, repousse sa nuisance par un acte de bien, ainsi tu verras que l’animosité qui allait s’installer entre toi et lui deviendra une grande amitié ». [sôurat FouSSilat / 34.]

(‘idfa` billatî hiya ‘ahçan)

c’est-à-dire comme le fait de repousser la colère par la patience, et l’ignorance, la vulgarité et la colère par l’indulgence et la douceur,  le mal par le pardon et par la bienfaisance, certes tout cela rassemble les cœurs et change les états.

Nous demandons à Allāh tabâraka wa ta`ālā de nous accorder un bon état, une bonne fin, et une mort sur la Foi complète.