S’abstenir d’ordonner le bien et d’interdire le mal
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
Il est Permis de Mettre en Garde contre les faux savants qui falsifient la religion et Langue Arabe Il est Permis de Mettre en Garde contre les faux savants qui falsifient la religion et Langue Arabe Les savants sunnites ordonnent le Bien et interdisent le Mal et Langue Arabe La science de Al-Jarḥ wa t-ta`dîl (récuser et considérer fiable) et Langue Arabe Les conditions du ijtihād (effort d’extraction des lois islamiques) et Langue Arabe
Parmi les péchés de la langue, il y a s’abstenir d’ordonner le bien et d’interdire le mal sans excuse valable selon la loi de l’Islam, c’est-à-dire dans le cas où étant capable de le faire et ne craignant pas pour lui-même ou pour son bien, il s’est abstenu de le faire.
Allāh ta`ālā dit:
﴿ لُعِنَ الَّذِينَ كَفَرُوا مِن بَنِي إِسْرَائِيلَ عَلَىٰ لِسَانِ دَاوُودَ وَعِيسَى ابْنِ مَرْيَمَ ۚ ذَٰلِكَ بِمَا عَصَوا وَّكَانُوا يَعْتَدُونَ ﴿٧٨﴾ كَانُوا لَا يَتَنَاهَوْنَ عَن مُّنكَرٍ فَعَلُوهُ ۚ لَبِئْسَ مَا كَانُوا يَفْعَلُونَ ﴾
(lou`ina l-ladhîna kafarôu min banî ‘Isrâ’îla alâ liçâni Dâwôuda wa `Îçâ bni Maryama dhâlika bimâ `aṣaw wa kânôu ya`tadôun kânôu lâ yatanâhawna `an mounkarin fa`alôuh labi’sa mâ kânôu yaf`alôuna)
ce qui signifie: « Ceux qui ont été non-croyants parmi les fils de ‘Isrâ’îl ont été maudits par la langue de Dâwôud et de `Içâ fils de Maryam et ce, parce qu’ils ont désobéi et qu’ils ont été injustes: ils ne s’interdisaient pas les uns les autres le mal qu’ils faisaient » [sôurat ‘âli `imrân ‘âyah 71].
Il est une condition que cela n’entraîne pas un mal qui soit plus grave. En effet, si le renier doit entraîner un mal plus grave, cela devient interdit. Par ailleurs il n’est pas un devoir de renier pour celui qui pense que cela ne va pas influencé la personne à qui il renie (car cette personne s’entête).
Les savants de jurisprudence ont cité : pour que l’on puisse blâmer ceux qui commettent les interdits, il faut que cette chose blâmable soit interdite par Unanimité. Donc, on ne renie pas ce qui est sujet à divergence entre les savants sauf à celui qui considère que c’est interdit. Ainsi, si quelqu’un bénéficie d’une autorisation légale dans une école permettant de faire ce qui est interdit dans sa propre école, il n’y a rien qui empêche de lui suggérer d’agir conformément à l’avis qui fait preuve de davantage de précaution sans pour autant lui renier cela. On lui dit par exemple: « Si tu faisais ainsi ce serait mieux ». C’est comme lorsqu’on a vu quelqu’un qui se limiter à couvrir simplement les parties intimes et qui ne considère pas que cela est interdit (conformément à l’avis des mâlikiyy), il est permis à celui qui considère que c’est interdit dans son école (châfi`iyy) de lui dire: « Si tu couvrais tout ce qui est compris entre ton nombril et tes genoux ou plus ce serait mieux ». Le fait de délaisser la réprobation à ce sujet a été mentionné par certains châfi`iyy comme Ibnou Hajar Al-Makkiyy et `Izzou d-Dîn Al-Mâlikiyy.