Le Prophète Moïse عليه السلام jeta son bâton qui devint un véritable serpent ; puis celui-ci avala les cordes dont s’étaient servi les magiciens pour subjuguer l’assistance. Après quoi le serpent se transforma à nouveau en bâton. Moïse عليه السلام fendit aussi la mer avec son bâton pour laisser passer son peuple. Le tout par la Volonté et la Puissance de Dieu.
Le Prophète Jésus عليه السلام, par l’imposition de sa main bénie et en disant “Au Nom de Dieu” (Bismil-Lâh), guérissait les malades atteints de vitiligo. Par la Création et la Volonté de Dieu, il ressuscita quelques morts, dont Lazare qui était un de ses disciples.
Le fait que le Prophète Abraham عليه السلام ait cassé leurs idoles, provoqua l’ire des mécréants qui voulurent alors lui infliger une punition exemplaire, en signe de vengeance. Ils allumèrent donc un immense brasier dans lequel ils le jetèrent par la suite. Mais grâce à Dieu ce feu, si intense que les oiseaux ne pouvaient le survoler, devint pour lui froid et bienfaisant : seuls les liens avec lesquels il était attaché furent brûlés.
Le Prophète Sâlih عليه السلام releva le défi de son peuple en faisant sortir d’un rocher dur et compact une chamelle et son petit.
Les miracles du Prophète Mouhammad ﷺ sont de loin les plus nombreux. Certains avancent le chiffre de 1200 miracles, d’autres les situent entre 1200 et 3000 et d’autres encore les estiment à plus de 3000. Par exemple, il fit jaillir de l’eau, comme d’une source, des doigts de sa noble main qu’il avait plongée dans un récipient ; ce qui suffit aux besoins de mille cinq cents de ses compagnons, alors qu’ils se trouvaient dans le désert et à court d’eau. Il remit en place l’œil arraché de son compagnon Qatâdah, fils de Nou^mân, qui affirma par la suite ne plus savoir lequel de ses yeux avait été atteint.
Il y a bien sûr le Qour’ân qui demeure, pour tous les temps, le plus grand des miracles. C’est un miracle perpétuel, que nous avons encore entre nos mains, et qui est perceptible par la raison, comme chacun peut le constater. Il nous est parvenu intact, et constitue un grand défi pour les mécréants qui ne pourront jamais écrire quoi que ce soit de semblable, ne serait-ce qu’à la plus courte de ses Sourates. En effet, Allâh dit :
قُل لَّئِنِ اجْتَمَعَتِ الإِنسُ وَالْجِنُّ عَلَى أَن يَأْتُواْ بِمِثْلِ هَذَا الْقُرْءانِ لاَ يَأْتُونَ بِمِثْلِهِ وَلَوْ كَانَ بَعْضُهُمْ لِبَعْضٍ ظَهِيرًا
Ce qui signifie :
« (Ô! Mouhammad) Dis : Si les humains et les djinns s’unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Qour’ân, ils n’y parviendraient pas, même s’ils s’aidaient mutuellement. »
(Qour’ân : sourate 17, ‘Al-‘lsrâ’ / 88)
En raison du caractère inimitable du Qour’ân, qui est l’expression de la Parole de Dieu, les humains et les djinns ne parviendront pas à produire quelque chose qui lui soit semblable ni dans sa composition, ni dans la disposition de ses sourates, ni dans sa signification, ni dans la richesse ou le sens de ses versets.
Pour que l’appel à la Vérité lancé par Mouhammad ﷺ, le sceau des Prophètes, soit permanent jusqu’au Jour du Jugement Dernier, Allâh a promis de préserver le Qour’ân contre toute altération, falsification ou autre substitution.
Ainsi, depuis plus de mille quatre cents ans (Hégiriens), le Qour’ân est resté intact et ne subira aucune altération, conformément à sa Parole :
إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا الذِّكْرَ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ
Ce qui signifie :
« En vérité, c’est Nous (Dieu) qui avons fait descendre le Qour’ân, et c’est Nous qui le préservons. »
(Qour’ân : sourate 15, ‘Al-Hijr / 9)
Par ses caractéristiques, le miracle diffère donc de tous les autres faits, aussi impressionnants soient-ils, qu’il s’agisse des séductions trompeuses du faux Messie ou de la magie.
Autres faits différents du miracle