vendredi avril 19, 2024

#21 8-10 L’histoire du Prophète IBRAHIM

Nous aborderons in cha’ Allâh dans cette vidéo l’histoire du sacrifice. Sachez tout d’abord qu’il y a deux règles absolues. 1 : Lorsqu’Allâh ordonne une chose, c’est obligatoirement une bonne chose. 2 : Dieu rend permis ce qu’Il veut et interdit ce qu’Il veut et on ne L’interroge pas sur Ses actes, en revanche, c’est nous qui serons interrogés.

 Alors sachez qu’il y a une sagesse dans l’ordre donné par Dieu à Ibrâhîm de sacrifier son fils Isma^il et c’est de rendre manifeste l’obéissance complète et la totale soumission à Allâh ta^ala du père comme du fils.

Lorsque Isma^il a grandi et qu’il accompagnait son père et marchait avec lui, une nuit, notre maître Ibrâhîm a vu dans le rêve qu’il égorgeait son fils, Isma^il. Or les rêves des Prophètes font partie de la révélation. À son réveil Le Prophète de Allâh s’est empressé sans hésiter à exécuter l’ordre de Allâh.

On rapporte qu’il lui aurait dit à son fils : viens avec moi, nous allons faire une offrande à Allâh. Il a pris un couteau et une corde et s’est mis en marche avec son fils Isma^il. Une fois dans la montagne, Isma^il lui a demandé : Ô mon père où est ton offrande/ où est ce que tu veux égorger ? Ibrâhîm lui a répondu : J’ai vu en rêve que je te sacrifiais.

 Il a été dit qu’Ibrâhîm a présenté les choses à son fils de cette manière pour que son cœur l’accepte plus facilement. Ce serait plus facile pour lui que de le saisir de force et de l’égorger malgré lui.

Isma^il le très patient a soulagé son père par cette réponse : Ô mon père fais ce qui t’est ordonné tu me trouveras au nombre des patients inshaAllâh. Il a même manifesté à son père son obéissance exemplaire et sa totale soumission pour l’aider à atteindre son but. Pour lui faciliter la tâche, il a ajouté : ligote-moi bien, afin que je ne tremble pas et éloigne tes habits de moi pour qu’ils ne soient pas tachés de mon sang car ma mère en serait attristée en les voyant. Fais passer rapidement la lame sur mon cou pour que la mort me soit plus facile et lorsque tu verras ma mère, passe-lui mon salam.

Ibrâhîm s’est approché de lui avec tout l’amour et la tendresse paternels et l’a embrassé en pleurant. Il lui a dit: quel bon aide tu es pour moi pour accomplir l’ordre de Allâh.

Puisque les deux s’étaient soumis à l’ordre de Dieu, il l’a mis face au sol. On a même dit qu’Ibrâhîm avait voulu faire passer le couteau en se tenant derrière lui pour éviter de voir son visage au moment de l’égorgement. Ibrâhîm a fait passer le couteau sur le cou de son fils Isma^il…. Mais le couteau n’a rien tranché car Allâh ne voulait pas -de toute éternité- que la lame tranche. En effet un couteau ne tranche pas par sa nature propre, et en réalité le Créateur de la coupure, c’est Allâh et Lui seul.

Le couteau n’est que la cause de la découpe mais il ne tranche que par la volonté de Dieu. Ainsi Dieu est le Créateur du couteau et de la coupure, c’est-à-dire Créateur des causes et des effets. Les causes ne créent rien, c’est Allâh qui crée les conséquences, Lui seul.

Après avoir fait passer la lame sur le cou de son fils sans que cela ne l’égratigne, Isma^il lui a alors dit : qu’as-tu donc ? Il lui a dit : il s’est retourné. Il lui a dit : Essaie de le planter. Lorsqu’il a essayé de le planter, le couteau n’est pas entré dans la chair et n’a rien coupé. Allâh a su par Sa science qui est de toute éternité, qui n’augmente pas et ne diminue pas, qui ne se renouvelle pas, la véracité dans leur soumission à tous deux.

Il a été appelé : Ô Ibrâhîm, tu as œuvré pour accomplir ce qui t’a été ordonné dans le rêve. Voici la compensation de ton fils. Ibrâhîm a dirigé son regard et c’est alors qu’il a vu Jibrîl et avec lui un bélier du Paradis. C’était un bélier blanc, énorme et cornu qu’Ibrâhîm a égorgé à Mina en compensation du sacrifice de son fils.

Auparavant, quand Ibrâhîm était en chemin pour égorger son propre fils par obéissance à Allâh, Iblis lui était apparu trois fois à l’endroit où se trouvent de nos jours les trois bassins à Mina pour l’en dissuader et l’inciter à désobéir. Ibrâhîm l’avait lapidé en lui lançant des cailloux pour l’avilir et l’humilier.

Et jusqu’à maintenant, lors du pèlerinage, la communauté de Mouhammad reproduit ce lancer de cailloux en faisant le pèlerinage pour faire revivre la Sounnah du Prophète Ibrâhîm. Il s’agit d’une représentation symbolique du caractère méritoire de combattre le diable et de l’humilier et le lancer de cailloux à Mina ne signifie absolument pas que Iblis y habiterait. Voilà la fin de cet épisode.

Dans un prochain épisode nous parlerons de la construction de la Ka^bah  Suivez-nous donc et à bientôt !