#61 17-22 L’histoire du Prophète Mouça
La louange est à Allâh le Seigneur des mondes Celui Qui existe sans début, sans fin et sans endroit. Celui qui ne ressemble a aucune de ses créatures. Celui qui est le plus haut en grade et en degré. Il n’est de dieu que Lui, MouHammad est Son Messager.
Nous abordons aujourd’hui la rencontre de notre maître Mouça avec Al-Khadir.
Après que Allâh a sauvé les fils de ‘Isrâ’îl de Pharaon et de son armée, notre maître Mouça s’adressa aux musulmans. Dans son discours, il les exhorta et leur rappela les bienfaits que Allâh leur avait accordés. Il en énuméra tellement qu’un homme du peuple d’Isrâ’îl lui dit : « Ô Messager de Allâh, y a-t-il sur terre quelqu’un de plus savant que toi ? » « Non » répondit Mouça.
Allâh lui révéla : « Qu’en sais-tu à qui J’accorde la science ? Il y a au bord de la mer quelqu’un qui a plus de science que toi C’est Mon esclave Al-Khadir» C’est-à-dire plus de connaissances sur certains sujets spécifiques. En effet, la connaissance que possédait Al-Khadir était la connaissance du fond des choses, c’est-à-dire des choses qui ne sont pas visibles, parce que cela lui était révélé alors que la science que possédait Môuçâ était la connaissance des lois et de la jurisprudence, concernant ce qui est apparent dans les paroles et les actes des gens. Ainsi, Al-KhaDir avait plus de science que Môuçâ dans des sujets bien particuliers et non dans l’absolu.
En apprenant cela, Môuçâ désira immédiatement le rencontrer tant était grande son ardeur à rechercher la science et à quérir des connaissances qu’il n’avait pas. Il désirait ardemment rencontrer celui dont Allâh disait qu’il avait plus de science que lui dans certains sujets. Il y a en cela un enseignement important à savoir que le savant voyage pour demander et obtenir encore plus de science et qu’il profite de la rencontre des gens de mérite et des savants même s’ils se trouvent dans des contrées lointaines. Telle est la conduite des vertueux grâce à laquelle les gens qui ont voyagé ont obtenu beaucoup de bien.
Môuçâ demanda à Son Seigneur de lui faire rencontrer cet homme. Allâh lui révéla d’emmener un poisson et de longer la côte et qu’il trouverait l’homme vertueux qu’il cherchait à l’endroit où il perdrait le poisson, au confluent des deux mers. Le confluent des deux mers c’est l’endroit où deux mers se rencontrent pour en n’en former qu’une seule. Ainsi, Allâh ta^ala a fait savoir à Môuçâ l’état de Al-KhaDir mais ne lui a pas fait connaître l’endroit exact où il allait le rencontrer, ce qui augmenta encore son désir de le rencontrer.
Il dit : « Je vais aller jusqu’au confluent des deux mers et j’y resterai aussi longtemps que nécessaire pour rencontrer ce grand savant » C’est comme si Môuçâ `alayhi s-salâm, nous donnait une leçon ; il nous montre l’exemple à suivre. Lui qui appelait à la vérité, à la science et à la connaissance, il s’était préparé à supporter les grandes difficultés et la fatigue intense d’un long voyage. Pour quelle raison ? Pour querir la science de la religion. Et ceci est un exemple pour celui qui veut apprendre. Cela vaut la peine de voyager, même de l’orient à l’occident pour n’apprendre qu’une seule question de religion.