samedi juillet 27, 2024

La Raison Témoigne de la Véracité de l’Islam. Répliques aux athées.

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم

La Raison Témoigne de la Véracité de l’Islam La Raison Témoigne de la Véracité de l’Islam – 2 La Raison Témoigne de la Véracité de l’Islam – 3

La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouḥammad.

L’Islam est la seule religion conforme à la raison saine

L’Islam est la seule religion conforme à la raison saine, qui dit la vérité sur Dieu, l’islam dit que Dieu est le seul Créateur Qui fait parvenir toute chose du néant à l’existence et Il n’a aucune ressemblance avec les créatures, les autres religions disent que Dieu est trois ou qu’il habite le ciel ou que c’est un corps tel qu’une statue ou une vache ou un être humain et tout ceci contredit la raison saine, en effet celui qui habite le ciel ou qui est un corps est localisé et a besoin de qui l’a localisé et de qui l’a spécifié et celui qui a besoin n’est pas Dieu. L’islam dit que Dieu existe sans endroit et sans comment et ne dépend pas du temps, on ne dit pas où ni quand ni comment à Son sujet.

Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân:

﴿ وَمَا كَانَ الْمُؤْمِنُونَ لِيَنفِرُوا كَافَّةً فَلَوْلَا نَفَرَ مِن كُلِّ فِرْقَةٍ مِّنْهُمْ طَائِفَةٌ لِّيَتَفَقَّهُوا فِي الدِّينِ وَلِيُنذِرُوا قَوْمَهُمْ إِذَا رَجَعُوا إِلَيْهِمْ لَعَلَّهُمْ يَحْذَرُونَ ﴾

ce qui signifie: « Et si chaque groupe envoyait une équipe afin qu’ils approfondissent la science de la religion et qu’en retour ils avertissent leur peuple, il se peut qu’ils soient mis en garde » [sourat t-tawbah / 122].

Parmi les obligations communautaires il y a de connaître les points de croyance avec leurs preuves textuelles rapportées dans le Qour’ân et le ḥadīth. Mais il y a connaître aussi les preuves rationnelles de manière à être capable de répondre aux irréligieux ; c’est-à-dire qu’il est un devoir qu’il y ait parmi les musulmans des gens qui connaissent les preuves suffisantes pour annuler les faux arguments des irréligieux parmi les ennemis de l’Islam, et pour annuler les faux arguments des falsificateurs de la religion qui s’en réclament alors qu’ils n’en font pas partie. Œuvrer à cela est une chose importante et éminente dans la religion.

En effet, l’axe de la croyance n’est pas basé sur l’illusion mais sur ce qu’implique la raison saine et véridique qui est témoin de la véracité de la Loi de l’Islam. La Loi de l’Islam n’apporte que ce qui est de l’ordre du possible rationnel, la Loi de l’Islam est la Loi que Allāh agrée.

Les causes qui permettent d’avoir une information fiable et catégorique

L’imam an-Naçafiyy (mort en 710H) a dit: les gens de la vérité ont dit: « La réalité des choses est confirmée ainsi que la connaissance que l’on a et les causes de connaissance que les créatures ont sont au nombre de trois: les sens sains, la nouvelle véridique et la raison ».

Ainsi l’existence des choses comme les arbres, les animaux est une réalité. Ce n’est pas une imagination comme le prétendent certains non-croyants. Ces choses là existent réellement.

D’autre part, il y a trois causes qui entraînent une connaissance catégorique et irréfutable: les sens qui sont sains, la nouvelle véridique et la raison.

La raison saine implique une connaissance catégorique

La raison: c’est une caractéristique que Dieu a crée dans l’être humain par laquelle il distingue le vrai du faux. Il y a ce qui est confirmé par l’évidence comme de savoir que le tout est plus grand que la partie: toute la chose est plus grande que sa partie. Et il y a ce qui est confirmé par déduction comme de dire tout ce qui change est crée, ce monde change donc ce monde est crée.

Prenons un exemple: si quelqu’un nous dit: la moitié de la pomme est plus grande que la pomme elle même, la réponse catégorique est de dire non, sans avoir besoin de l’aide de quiconque et sans besoin d’expérience car selon la raison la partie est toujours plus petite que le tout (il est évident que cela sous entend qu’on comprend la langue dans laquelle on s’exprime, en l’occurrence le français, et qu’on sait ce que veut dire partie et tout).

Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân:

﴿ إِنَّ فِي خَلْقِ السمَاوَاتِ وَالأَرْضِ وَاخْتِلاَفِ الليْلِ وَالنهَارِ لآيَاتٍ لِأُوْلِي الألْبَابِ ﴾

(inna fī khalqi ssamāwāti wa l-‘arḍi wa khtilāfi l-layli wa n-nahāhi la-‘āyātin li-‘ouli l-‘albāb)

ce qui signifie: « Certes, dans la création des cieux et de la terre et dans le changement du jour et de la nuit, il y a des preuves pour ceux qui sont dotés de raison » [sôurat ‘Ali `Imrân ‘Ayah 190].

Dans ce verset (‘âyah), Dieu nous indique que le monde est une preuve de Son existence ; ainsi selon la raison, les cieux, la terre et les autres créatures auraient pu ne pas exister ou exister à une autre époque, avec une autre forme, ou avec d’autres caractéristiques. L’existence de ces créatures signifie qu’il y a Un Créateur Qui les a spécifiées par le fait d’exister au lieu de ne pas exister, d’exister à cette époque plutôt qu’à une autre, d’avoir ces caractéristiques plutôt que d’autres.

Allāh a incité Ses esclaves, dans le Qour’ân, à observer et à méditer sur Sa création pour connaître Sa toute puissance. Allāh ta`ālā dit:

﴿ أَوَلَمْ يَنظُرُوا في مَلَكُوتِ السمـٰواتِ والأرضِ ﴾

(‘awalam yanḍouroū fî malakoūti s-samâwâti wa l-‘arḍ)

ce qui signifie: « Ne méditent-ils pas au sujet des cieux et de la terre ? » [sôurat Al-‘A`râf ‘âyah 185]. Ce verset (‘âyah) blâme le fait de ne pas méditer sur la création.

Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân au sujet des non-croyants:

﴿ وَقَالُوا لَوْ كُنَّا نَسْمَعُ أَوْ نَعْقِلُ مَا كُنَّا فِي أَصْحَابِ السَّعِيرِ ﴾

(wa qāloū law kounnā nasma`ou ‘aw na`qilou mā kounnā fī ‘aṣḥāb ssa`īr)

ce qui signifie: « et ils (les gens en enfer) ont dit si nous avions écouté [avec acceptation] ou si nous avions raisonné, nous n’aurions pas fait partie des gens de l’enfer », [sôurat al-Moulk ‘âyah 10].

Ces versets nous indiquent que la raison est une preuve dans la religion. Bien que la base de la religion soit le Qour’ân et le ḥadīth, la raison est un témoin de la religion. Ainsi, rien de ce qui est parvenu dans la religion, ne contredit la raison.

La raison est une caractéristique que Dieu a créé dans l’être humain, par laquelle il distingue le bien du mal. Les trois créatures qui ont une âme et une raison sont les humains, les anges et les jinn.

Le jugement selon la raison se divise en trois

Un jugement c’est le fait de confirmer une chose pour une chose ou nier une chose pour une chose, par exemple on dit que le monde a un début donc on a confirmé le début pour le monde. On dit aussi que Dieu n’a pas de début, donc on a nié le début au sujet de Dieu.

Le jugement peut être selon la raison comme les exemples précédents ou selon l’habitude comme de dire telle nourriture se digère facilement et telle autre ne se digère pas facilement ou telle autre a un goût acide et telle autre a un goût sucré et le troisième jugement est selon la religion comme de dire que les cinq prières sont obligatoires et jeûner le mois de cha`bân n’est pas obligatoire.

Ce qui est jugé selon la raison, admet soit la confirmation seulement (obligatoire rationnel), soit la négation seulement (impossible rationnel), soit la confirmation ou la négation (possible rationnel).

Ce qui est obligatoire selon la raison est ce qui admet la confirmation seulement et n’admet donc pas la négation. Par exemple, un corps est obligatoirement limité, c’est-à-dire qu’il occupe un espace. De même, le fait que la partie d’un objet est inférieure à tout l’objet. Ou encore, le fait que Dieu soit exempt de début, c’est-à-dire qu’Il existe de toute éternité et ne dépend pas du temps. Le Seul Être Qui a l’existence obligatoire est Dieu.

Ce qui est impossible selon la raison, est ce qui admet la négation seulement et n’admet donc pas la confirmation. Par exemple, l’existence d’un associé à Dieu est impossible selon la raison. De même, la réunion de deux choses opposées est impossible selon la raison, telles que le mouvement et l’immobilité, ou la vie et la mort ; ainsi il est impossible selon la raison, qu’un objet soit en mouvement et immobile à la fois.

Ce qui est possible selon la raison, est ce qui admet parfois la confirmation et parfois la négation. Par exemple le corps admet le mouvement ou l’immobilité, telle forme ou une autre, telle couleur ou une autre, telle quantité ou une autre.

Ainsi, ce qui est possible selon la raison, est ce dont la raison conçoit tant l’existence que la non existence. C’est ce qui admet l’existence après le néant et l’anéantissement après l’existence: c’est l’ensemble des créatures. L’existence de ces créatures signifie que Dieu les a spécifiées par le fait d’exister au lieu de ne pas exister, d’exister à cette époque plutôt qu’à une autre, d’avoir ces caractéristiques plutôt que d’autres.

Preuves que l’univers est créé, c’est-à-dire qu’il a un début.

Lorsque nous disons que quelque chose est créé, cela signifie qu’elle existe après ne pas avoir existé, donc elle est entrée en existence.

Allāh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân :

« وَ خَلَقَ كُلَّ شَىء »

Ce qui signifie : « Il crée toute chose », [sôurat Al-Fourqân / ‘âyah 2].

Créer dans le sens de faire passer du néant à l’existence est spécifique à Dieu et l’attribuer à autre que Dieu, est de la mécréance.

Allāh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân :

﴿ هَلْ منْ خالقٍ غَيرُ اللّهِ ﴾

Ce qui signifie : « Il n’y a pas de créateur autre que Allāh », [sôurat Fâṭir / ‘âyah 3].

De même Allāh Ta`âlâ dit :

﴿ واللّهُ خَلَقَكُم وما تَعْمَلُونَ ﴾

Ce qui signifie: « Allāh vous a créé et ce que vous faites », [sôurat Aṣ-Ṣāffāt / ‘âyah 96].

Cette ‘âyah indique clairement que Dieu est le Créateur des corps et de leurs caractéristiques tel que le mouvement, la pensée, la couleur…

Ainsi Allāh a créé le monde à savoir les créatures en deux sortes : les substances et ce qui advient aux substances c’est à dire les caractéristiques des substances.

Remarque: La plus petite substance que Dieu a créé c’est ce qu’appellent les savants de l’Islam Al-jawharou l-fard -la substance élémentaire- c’est la partie qui ne se divise pas tellement elle est petite et on ne peut pas la voir à l’œil nu ; un corps est composé de deux de ces substances élémentaires ou plus.

Les corps se divisent en deux catégories : les corps palpables et les corps impalpables.

Les corps palpables, c’est ce qu’on peut saisir à la main tel que les pierres, les plantes, les humains…

Les corps impalpables, c’est ce qu’on ne peut pas saisir à la main tel que la lumière, les Anges, les Jinns, les âmes…

Quant aux caractéristiques des corps, c’est ce qui advient aux corps tel que le goût, la couleur, la pensée, le mouvement, le sentiment…

Donc les corps qu’ils soient palpables ou impalpables ainsi que leurs caractéristiques sont tous créés par Dieu. Il n’y a pas d’autre créateur que Dieu.

La preuve rationnelle que l’univers est créé

La preuve rationnelle que l’univers est entré en existence est la suivante: l’univers est composé de corps et de caractéristiques des corps.

Nous disons que le corps ne se dispense pas d’être soit en mouvement soit immobile et ces deux choses sont toutes deux entrées en existence car du fait de l’entrée en existence de l’une des deux, l’autre s’anéantit. Or ce qui ne se dispense pas des choses qui entrent en existence est soi-même entré en existence par conséquent, les corps sont donc entrés en existence. Il y a dans cette preuve trois implications.

La première: notre affirmation que les corps ne se dispensent pas d’être en mouvement ou immobile et ceci est apparent et obtenu par l’évidence. Cela ne nécessite pas de réflexion. De sorte, que quiconque dirait qu’un corps n’est ni immobile ni en mouvement ferait preuve d’orgueil face à la réalité.

La deuxième: notre affirmation qu’ils sont tous deux, c’est-à-dire le mouvement et l’immobilité, entrés en existence. Ceci est indiqué par leur exclusion mutuelle dans l’alternance. Ainsi ce qui arrive comme immobilité ou comme mouvement est entré en existence du fait que c’est arrivé à l’existence, et ce qui l’a précédé est entré en existence du fait de son anéantissement (du fait qu’il s’est caractérisé de l’anéantissement après existence).

La troisième: notre affirmation que ce qui ne se dispense pas des choses entrées en existence est en soi entré en existence. Ceci vient du fait que s’il n’en était pas ainsi, il y aurait avant chaque chose qui entre en existence des choses qui entrent en existence sans début ce qui est impossible selon la raison. Ainsi on donne l’exemple de quelqu’un qui s’attacherait à dire: je ne donnerai à Untel, un dirham que si je lui ai donné un dirham auparavant et je ne lui donne un dirham auparavant qui si je lui ai donné un dirham auparavant et ainsi de suite sans début. Il est donc reconnu par évidence que le don du dirham promis est impossible selon la raison du fait que cela dépend de quelque chose d’impossible, à savoir l’aboutissement de ce qui n’aurait pas de point de départ. Cela ne fait aucun doute que celui qui prétend l’existence de choses qui entrent en existence sans qu’elles aient de début rentre dans le cadre de cet exemple.

En résumé, nous disons: du fait que l’entrée en existence du mouvement et de l’immobilité est confirmée, l’entrée en existence des corps est elle-même confirmée car ce qui accepte les choses entrées en existence est en soi entré en existence ; par conséquent, puisque l’univers est composé de choses qui entrent en existence, il est donc entré en existence.

Preuve de l’existence de Allāh selon la raison

Sachez que l’existence de l’univers est une preuve de l’existence de Allāh parce qu’il n’est pas valable selon la raison qu’un acte quelconque existe sans auteur de même qu’il n’est pas valable qu’un coup existe sans qui ait frappé ni l’existence d’un texte et d’une écriture sans qui ait composé et écrit ou une construction sans constructeur. Alors à plus forte raison il n’est pas valable selon la raison que cet univers existe sans créateur et la connaissance de cela est inscrite dans la nature première des enfants. Ainsi, si tu tapes le dos d’un enfant sans qu’il te voit et que tu dis que ce coup a eu lieu sans aucun auteur il ne te croit pas.

Il n’est pas valable que cet auteur soit la nature parce que la nature n’a pas de volonté alors comment créerait-elle ? Comment spécifierait-elle ce qui n’existe pas par l’existence au lieu de l’inexistence puis par un état plutôt qu’un autre ?

Et il est bien connu que les choses qui entrent en existence ont une existence qui est possible du fait qu’il est possible selon la raison qu’elles persistent dans le néant sans apparaître à l’existence alors du fait qu’elles ont été spécifiées par l’existence possible selon la raison elles ont donc besoin de qui les a spécifiées et il est donc impossible que celui qui les a spécifiées soit la nature qui n’a pas de choix ni de volonté il ne peut donc provenir d’elle de spécifications des choses possibles par l’existence plutôt que le néant et par une époque plutôt qu’une autre ou une caractéristique plutôt qu’une autre telle que la spécification de l’être humain par la marche sur deux jambes au lieu de ramper sur le ventre comme le serpent.

De plus la nature fait partie de l’univers et il nous apparaît par la preuve rationnelle que l’univers dans son ensemble ne s’est pas créé lui-même et par conséquent il n’est pas possible qu’une partie de l’univers l’ait créé.

Et de même il n’est pas valable selon la raison qu’une chose se crée elle-même car il y aurait en cela la réunion de deux choses incompatibles: en effet, si tu dis Zayd s’est créé lui-même tu auras fait exister Zayd avant lui-même d’un certain point de vue et après lui-même d’un autre point de vue. Du point de vue que tu l’aies considéré créateur tu l’as rendu antérieur et du point de vue que tu l’aies considéré créé tu l’as rendu postérieur et ceci est impossible selon la raison.

Il n’est pas valable également selon la raison qu’une chose crée son semblable c’est-à-dire ce qui aurait une ressemblance avec elle car chacun des deux semblables n’est pas prioritaire sur l’autre à le créer. Par conséquent, le père et le fils, il n’est pas valable que l’un des deux crée l’autre car chacun des deux n’existait pas puis a existé.

Quiconque utilise correctement sa raison aura su que cet univers a existé après ne pas avoir existé et ce qui est après ne pas avoir été a indispensablement Qui l’a fait exister c’est-à-dire qui l’a fait surgir du néant à l’existence, le Créateur attribué de la vie, de l’omniscience, de la toute-puissance et de la volonté.

Et il n’est pas valable que l’existence de l’univers soit dû au hasard car la raison rend impossible l’existence de quoi que ce soit sans auteur car cela impliquerait l’impossible à savoir la prévalence de l’existence d’une chose possible sur son inexistence sans qui la fasse prévaloir et ceci du fait que l’existence et l’inexistence de ce qui est possible sont deux choses équivalentes du point de vue rationnel par conséquent, l’un ne prévaut sur son contraire que par l’acte de qui fait prévaloir.

Confirmation que Allāh est le Créateur de l’univers et que les créatures n’ont aucune ressemblance avec Lui.

Sache que Allāh est Unique qu’Il n’a pas d’associé dans la divinité car s’il y avait deux créateurs pour l’univers il serait obligé que chacun des deux soit vivant tout puissant omniscient ayant une volonté et un choix et deux êtres ayant le choix il leur est possible d’être en désaccord dans leur choix car chacun d’entre eux n’est pas contraint d’être en accord avec l’autre dans son choix. Si l’un des deux voulait le contraire de ce que voulait l’autre concernant quelque chose comme si l’un voulais que un tel soit vivant et l’autre voulais qu’il soit mort, alors c’est impossible que les deux volontés se réalisent car il est impossible que quelqu’un soit mort et vivant à la fois du fait que rationnellement il est impossible la réunion de deux choses opposées et si la volonté de l’un des deux se réalise alors que la volonté de l’autre ne se réalise pas alors celui dont la volonté ne se réalise pas serait impuissant et il est impossible que l’incapable soit dieu ou éternel, c’est impossible ; et si les deux volontés ne se réalisent pas alors l’impuissance est confirmé pour les deux.

Cette preuve est connue chez les savants sunnites sous le nom de preuve de l’exclusion mutuelle et elle est tirée de la ‘âyah:

﴿ لَوْ كَانَ فِيهِمَا آلِهَةٌ إِلَّا اللَّـهُ لَفَسَدَتَا فَسُبْحَانَ اللَّـهِ رَبِّ الْعَرْشِ عَمَّا يَصِفُونَ ﴾

qui signifie: « S’il y avait pour les cieux et la terre un dieu en dehors de Dieu, ils ne seraient pas en harmonie. » [sourat al-‘anbiyâ’ ‘âyah 22]

L’éternité est obligatoire concernant Allāh dans le sens de l’exemption de début. Or la preuve de Son éternité ta`ālā est la suivante s’Il n’était pas éternel exempt de début cela impliquerait son entrée en existence et Il aurait besoin de qui le fait entrer en existence or ceci implique le cycle ou l’enchaînement sans début et chacune de ces deux choses est impossibles comme montré précédemment.

Et puisque l’on a montré l’obligation de l’éternité sans début pour Dieu selon la raison, Il lui est obligatoire l’exemption de fin car s’il lui était possible l’anéantissement cela rendrait impossible l’exemption de début le concernant.

Et la non ressemblance avec les créatures est obligatoire pour Allāh car la similitude d’une chose avec une autre signifie que les deux choses soient aptes à remplacer l’autre c’est-à-dire que tout ce qui est valable pour l’une est valable pour l’autre. Or aucune des créatures ne remplace Allāh en quoi que ce soit de Ses attributs.

Les sens qui sont sains impliquent une connaissance catégorique

Les sens qui sont sains: il y en a cinq: l’ouïe, la vue, le goût, le toucher et l’odorat. Par exemple, si la personne prend du sel et le met dans sa bouche, elle aura une connaissance catégorique qu’il s’agit de sel et non de sucre. Elle ne doute pas. De même, si la personne touche quelque chose de dure, elle saura catégoriquement que ce qu’elle touche est dur et pas mou, sans y réfléchir.

Bien sur c’est Dieu Qui crée les causes et les connaissances acquises par ces causes. Ces sens là sont des causes habituelles que Dieu a créé. Dieu est le Créateur des causes et des conséquences.

La nouvelle véridique implique une connaissance catégorique. Elle est de deux sortes:

1 – La nouvelle moutawâtir (notoire):

c’est la nouvelle confirmée sur les dires de beaucoup de gens qu’on ne s’imagine pas qu’ils se soient accordés sur le mensonge. De plus, il est indispensable que la nouvelle moutawâtir (notoire) se réfère à la perception par la vision ou par l’ouïe.

Elle entraîne une connaissance catégorique comme la connaissance des royaumes anciens et des contrées lointaines. Ainsi, on croit fermement qu’il y a une ville qui s’appelle La Mecque ou Médine ou autre avant même de l’avoir vu. On ne doute pas de cela, car beaucoup de gens l’ont vu et ont rapporté à d’autres qui ont rapporté à d’autres.

Mais s’il y a un faible nombre de gens qui ont vu ou entendu une chose et l’ont rapporté à d’autre, cela n’entraîne pas une connaissance catégorique. Il faut absolument qu’il y ait dès le début un grand nombre de personnes.

La nouvelle moutawatir implique une connaissance catégorique, telle que la connaissance des souverains du passé, dans les époques passées, et la connaissance des pays éloignés. Si quelqu’un nie une nouvelle moutawâtir (notoire), ce serait comme s’il niait que sa mère l’a enfanté. En effet, il n’a pas assisté à son accouchement.

2 – la nouvelle rapportée du Messager et qui est confirmée par le miracle.

Ainsi, le Prophète informe qu’il est prophète envoyé de Dieu et fait un miracle par la volonté de Dieu, ce qui indique qu’il est véridique. Le miracle est une chose extraordinaire qui ne peut pas être contrecarrée par quelque chose de semblable. En effet, s’il n’avait pas été véridique, Dieu ne lui aurait pas accordé cette chose extraordinaire qu’on ne peut pas contrecarrer par la magie. Ceux qui ont vu ce miracle ont une connaissance catégorique ainsi que ceux qui ne l’ont pas vu, si cela leur parvient par voie de la nouvelle moutawâtir (notoire). Par exemple ceux qui ont vu l’eau sortir d’entre les doigts du Prophète ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam et qui en ont bu et qui étaient mille cinq cents ont une connaissance catégorique de cela de même que ceux à qui ceci est parvenue par voie de la nouvelle moutawâtir (notoire).

Confirmation de l’existence du prophète Mouḥammad

Ceci vient par le biais de la nouvelle moutawâtir (notoire) qui fait partie des voies par lesquelles on obtient la connaissance catégorique irréfutable.

Confirmation que notre maître Mouḥammad est un prophète envoyé de Dieu

Allāh envoie les prophètes en tant que miséricorde pour les esclaves car la raison ne permet pas de se dispenser d’eux. En effet, la raison n’apporte pas la connaissance des choses qui permettent d’être sauvé dans l’au-delà par conséquent il y a dans l’envoi des prophètes un bénéfice évident pour les esclaves et Allāh accorde cela par Sa grâce.

D’autre part la voie pour avoir connaissance d’un prophète c’est le miracle c’est une chose extraordinaire conforme à la prétention de la prophétie et ce à quoi on ne peut pas opposer quelque chose de semblable qui apparaît sur les mains de qui prétend la prophétie. Par conséquent, ce qui n’est pas extraordinaire et qui est habituel cela ne s’appelle pas miracle.

Le miracle confirme le statut de prophète à celui qui prétend la prophétie par l’observation pour ses contemporains et pour les autres par la nouvelle moutawâtir (notoire) dont nous sont parvenus les termes et la signification. D’autre part les miracles sont de deux sortes :

Un miracle permanent et ininterrompu que peuvent observer ceux qui ont vécu à l’époque du Messager et ceux qui sont venus après lui, il s’agit du Qour’ân éminent qui est le plus grand miracle.

Parmi les signes du Messager de Allāh notre maître Mouḥammad par lesquels il a défié l’ensemble des Arabes, il y a le Qour’ân. Ainsi les arabes avec une connaissance approfondie de l’éloquence et de la rhétorique arabe n’ont pas pu lui apporter quoi que ce soit de semblable qu’ils puissent lui opposer.

Et leur incapacité à le faire est rapportée par la nouvelle moutawâtir (notoire): ils ont abandonné l’opposition des arguments pour l’adversité des armes.

Avec ce que le Qour’ân comporte comme nouvelles des prédécesseurs et sa véracité s’est avérée dans de très nombreux sujets dans l’avenir, alors que le prophète Mouḥammad ne lisait aucun livre.

Des miracles qui n’ont pas duré: il s’agit des actes extraordinaires qui sont arrivés sur les mains du prophète Mouḥammad.

Ces nouvelles sont de l’ordre du moutawâtir (notoire) qui implique la connaissance catégorique (ce ne sont pas des nouvelles qui admettent la confirmation ou l’infirmation) comme ce qui est rapporté des pays et des lieux éloignés ou des souverains du passé qui ont été transmises à partir d’un grand nombre tout comme les gens sont catégoriques à croire certaines nouvelles concernant Lénine et Marx ou comme certains événements qui les ont précédés comme Napoléon alors qu’ils ne les ont pas vus ni observés ces événements de la même façon nous sommes catégoriques à croire en la véracité des événements accordés aux prophète Mouḥammad qui ont été rapportés d’un grand nombre à partir d’un grand nombre.

Confirmation que le prophète Mouḥammad a été véridique en tout ce qu’il a rapporté et transmis de la part de Allāh

La signification des miracles telle que nous l’avons expliqué étant bien connue, la raison implique que celui qui vient en prétendant la prophétie, il est un devoir de croire en sa véracité concernant ce à quoi il appelle au sujet de l’existence du Créateur de l’univers qui est Allāh et qu’il est obligatoire de L’adorer et de croire que ce Prophète est envoyé de Sa part. Et ceci serait équivalent à la descente de la Parole de Allāh qui signifierait: Mon esclave que voici est véridique en tout ce qu’il rapporte de Ma part c’est-à-dire que s’il n’était pas véridique dans son appel, Allāh n’aurait pas fait apparaître des miracles de sa part sur les mains de cet homme.

Preuves de la véracité du noble Qour’ân (coran)

Ce qui est bien connu et confirmé et ce à quoi se soumet toute personne équitable et ce à quoi croit toute personne raisonnable c’est que le noble Qour’ân n’a cessé de manifester des miracles éminents dans divers domaines de la connaissance, en dépit de la succession des siècles et de l’écoulement des années comment en serait-il autrement alors qu’il est le Livre dans lequel Allāh dit :

﴿ قُل لَّئِنِ اجْتَمَعَتِ الْإِنسُ وَالْجِنُّ عَلَىٰ أَن يَأْتُوا بِمِثْلِ هَـٰذَا الْقُرْآنِ لَا يَأْتُونَ بِمِثْلِهِ وَلَوْ كَانَ بَعْضُهُمْ لِبَعْضٍ ظَهِيرًا ﴾

ce qui signifie: « Dis : Si les humains et les jinns se joignaient pour apporter l’équivalent de ce Qour’ân ils ne pourraient en aucun cas le faire même s’ils s’entraidaient les uns les autres » [sôurat Al-‘Isrâ’ ‘âyah 88].

Les miracles dans le noble Qour’ân:

Le premier aspect, c’est l’énoncé de connaissances cachées ; il s’agit de ce que les humains ne peuvent connaître ni trouver de voie pour accéder à ces connaissances. Parmi ces choses il y a Sa parole ta`ālā:

‫﴿ غُلِبَتِ الرُّومُ (2) فِي أَدْنَى الْأَرْضِ وَهُم مِّن بَعْدِ غَلَبِهِمْ سَيَغْلِبُونَ (3) فِي بِضْعِ سِنِينَ لِلَّـهِ الْأَمْرُ مِن قَبْلُ وَمِن بَعْدُ وَيَوْمَئِذٍ يَفْرَحُ الْمُؤْمِنُونَ ﴾


qui signifie: « Les romains seront vaincus à l’endroit le plus bas de la terre et ils vaincront après leur défaite de quelques années » [sôurat ar-Rôum]. Les romains eurent effectivement le dessus sur les Perses après avoir été défaits avant cela de quelques années.

Le second aspect, c’est le miracle linguistique car le Qour’ân relève du plus haut degré d’éloquence et de rhétorique qu’aucun humain ne peut égaler ; et il y a en cela un défi à l’encontre des non-croyants de Qouraych.

Parmi les exemples illustrant ce que nous disons, il y a ce qu’a cité al-‘Aṣma`iyy qu’il a entendu dans la plaine une jeune femme qui composait de la poésie et lui a dit: ” ô femme, comme tu es éloquente “, elle a dit: Malheureux, est-ce que l’on peut appeler cela de l’éloquence comparativement à Sa parole `azza wa jall :

﴿ وَأَوْحَيْنَا إِلَىٰ أُمِّ مُوسَىٰ أَنْ أَرْضِعِيهِ فَإِذَا خِفْتِ عَلَيْهِ فَأَلْقِيهِ فِي الْيَمِّ وَلَا تَخَافِي وَلَا تَحْزَنِي إِنَّا رَادُّوهُ إِلَيْكِ وَجَاعِلُوهُ مِنَ الْمُرْسَلِينَ ﴾

ce qui signifie: « Nous avons fait savoir à la mère de Môuça : allaite-le et si tu crains pour lui mets-le dans le couffin et ne sois pas chagrinée, certes, Nous te le rendrons et Nous ferons de lui un messager » [sôurat l-Qaṣaṣ] Il a joint dans cette ‘âyah deux ordres Sa parole : allaite-le et Sa parole Dépose-le dans le couffin et deux interdictions Sa parole ne crains pas et ne sois pas chagrinée et deux annonces de bonnes nouvelles Sa parole certes, Nous te le rendrons et Nous ferons de lui un messager et tout ceci dans une seule ‘âyah.

Au point que lorsque certains non-croyants de Qouraych ont entendu le Qour’ân, ils ont fait son éloge et l’ont magnifié. Parmi eux il y avait al-Walîd Ibnou l-Moughîrah. Lorsqu’il a entendu la ‘âyah:

﴿ إِنَّ اللَّـهَ يَأْمُرُ بِالْعَدْلِ وَالْإِحْسَانِ وَإِيتَاءِ ذِي الْقُرْبَىٰ وَيَنْهَىٰ عَنِ الْفَحْشَاءِ وَالْمُنكَرِ وَالْبَغْيِ يَعِظُكُمْ لَعَلَّكُمْ تَذَكَّرُونَ (90)﴾

qui signifie: « Certes, Allāh ordonne la justice, la bienfaisance et la bienveillance envers les proches et Il interdit la turpitude, les choses répréhensibles et l’injustice, Il vous exhorte, puissiez-vous vous rappelez », il a dit : il y a certes en cela de la douceur et de la beauté, le début en est prometteur et la fin splendide et ceci n’est pas la parole d’un être humain.

Le troisième aspect, c’est le miracle scientifique. Il y a effectivement eu de très nombreuses recherches et expériences qui se sont avérées conformes à ce qui est textuellement confirmé dans le Qour’ân parmi lesquelles, il y a les “découvertes” suivantes:

Les spécialistes de la médecine ont confirmé que la sensation de la douleur de la brûlure est restreinte à la peau car les terminaisons nerveuses qui sont spécialisées dans la sensation de la chaleur et du froid sont situées dans la peau et que si la peau disparaissait la personne ne ressentirait plus dans le bas-monde la douleur de la brûlure. Or Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân:

﴿ كُلَّمَا نَضِجَتْ جُلُودُهُم بَدَّلْنَاهُمْ جُلُودًا غَيْرَهَا لِيَذُوقُوا الْعَذَابَ ﴾

ce qui signifie: « Chaque fois que leur peau sera consumée, Nous leur changerons une nouvelle peau afin qu’ils ressentent le châtiment » [sôurat An-Niçā’].

– Les spécialistes de l’embryologie ont confirmé que l’embryon est préservé dans le ventre de sa mère de l’arrivée de la lumière par trois voiles et que ces trois voiles prennent forme. Trois niveaux d’obscurité empêchent l’arrivée de la lumière jusqu’à l’embryon ces membranes ont été connues au moyen d’appareils radiologiques et ces appareils n’existaient pas au temps du prophète Mouḥammad et jusqu’à encore soixante-dix ans ces choses-là n’étaient pas connues. Or Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân:

﴿يَخْلُقُكُمْ فِي بُطُونِ أُمَّهَاتِكُمْ خَلْقًا مِّن بَعْدِ خَلْقٍ فِي ظُلُمَاتٍ ثَلَاثٍ ذَٰلِكُمُ اللَّـهُ رَبُّكُمْ لَهُ الْمُلْكُ لَا إِلَـٰهَ إِلَّا هُوَ فَأَنَّىٰ تُصْرَفُونَ (6)﴾

ce qui signifie : « Il vous crée dans le ventre de vos mères création après création dans trois obscurités… » [sôurat z-Zoumar].

الحمد لله رب العالمين

La louange est à Allāh, le Créateur du monde.