jeudi octobre 3, 2024
  1. Le jugement de celui qui se réclame de l’Islam par la parole mais en contredit le sens

    Il y a de nombreux groupes qui ont contredit le sens de l’Islam, même s’ils se réclament de l’Islam en prononçant les deux témoignages (‘ach-hadou ‘an la ‘ilaha ‘il-la l-Lah wa ‘ach-hadou ‘anna Mouhammadan raçoulou l-Lah) soit en français : je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu et je témoigne que Mouhammad est le messager de Dieu, parce qu’ils ont contredit les deux témoignages en ayant pour croyance ce qui s’y oppose. Ils sont sortis du monothéisme en adorant d’autres que Allah. Ceux-là sont donc mécréants. Ce ne sont pas des musulmans. C’est le cas de ceux qui crurent à la divinité de ^Aliyy ‘Ibnou ‘Abi Talib, de Al-Khadir, de Al-Hakim bi’amri l-Lah ou d’autres encore, ou bien les paroles et gestes ayant le même jugement.

    Le jugement de celui qui renie les deux témoignages, c’est de le déclarer mécréant, catégoriquement. Sa demeure sera le feu de l’enfer dans lequel il restera éternellement. Le châtiment dans l’au-delà ne s’interrompra pas pour lui, tout ceci pour l’éternité. Il ne sortia pas du feu.

    En revanche, celui qui s’acquitte du plus éminent des droits que Allah a sur lui, en n’adorant que Lui ta^ala, c’est-à-dire en cessant de Lui associer quoi que ce soit, et en reconnaissant la véracité de Son Messager r, celui-là ne restera pas dans pour toujours dans le feu de la géhenne, même s’il y entre pour ses péchés. Sa destinée finale sera en fin de compte, dans tous les cas, de sortir de l’enfer et d’entrer au paradis, après avoir subi le châtiment qu’il a mérité si Allah ne lui pardonne pas. Le Messager de Allah r a dit :

    (( يَخْرُجُ مِنَ النَّارِ مَنْ قَالَ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَفِي قَلْبِهِ وَزْنُ ذَرَّةٍ مِنْ إِيمَانٍ ))

    [rapporté par Al-Boukhariyy] (yakhroujou mina n-nari man qala la ‘ilaha ‘il-la l-Lah wa fi qalbihi waznou dharratin min ‘iman) ce qui signifie : « Sortira du feu quiconque a dit : il n’est de dieu que Allah en ayant dans son cœur ne serait-ce qu’un poids infime de foi ».

    Quant à celui qui s’en tient à la croyance en Son unicité ta^ala, qui se garde de Lui désobéir et accomplit ce qu’Il ordonne, celui-là entrera au paradis sans châtiment, là où se trouve la félicité éternelle à jamais. La preuve en est le hadith qoudsiyy qu’a rapporté Abou Hourayrah. Il a dit : le Messager de Allah r dit : 

    )) قَالَ اللهُ عَزَّ وَجَلَّ : أَعْدَدْتُ لِعِبَادِيَ الصَّالِحِينَ مَا لاَ عَيْنٌ رَأَتْ وَلاَ أُذُنٌ سَمِعَتْ وَلاَ خَطَرَ عَلَى قَلْبِ بَشَر ((

    (qala l-Lahou ^azza wa jall : ‘a^dadtou li^ibadiya ssalihina ma la ^aynoun ra’at wa la ‘oudhounoun sami^at wa la khatara ^ala qalbi bachar) ce qui signifie : « Allah ^azza wa jall dit : J’ai préparé pour Mes esclaves vertueux ce qu’aucun œil ne vit jamais, aucune oreille n’entendit et que nul cœur de mortel ne conçut ». Abou Hourayrah a dit aussi : « Récitez si vous le voulez, Sa parole ta^ala :

    [1] [فَلاَ تَعْلَمُ نَفْسٌ مَا أُخْفِيَ لَهُمْ مِنْ قُرَّةِ أَعْيُنٍ جَزَاءً بِمَا كَانُوا يَعْمَلُونَ]

    (fala ta^lamou nafsoun ma ‘oukhfiya lahoum min qourrati ‘a^younin jaza’an bima kanou ya^maloun) ce qui signifie : « Aucune âme ne sait ce qui lui a été caché comme source de joie, en récompense de ce qu’elle faisait » [rapporté par Al-Boukhariyy dans le Sahih].

    [1] [Sourat As-Sajdah / 17]