mardi avril 16, 2024

Les épouses du Prophète

Je commence par le nom de Allah Ar-Rahman Ar-Rahim,

La louange est à Allah, le Seigneur des mondes, que Allah honore et élève davantage en degré notre maître Mouhammad et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié et qu’Il nous augmente en connaissance. Nous demandons à Allah de nous préserver de l’état des gens de l’enfer, nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément

Allah ta^ala dit dans [Sourat Al-‘Ahzab/6] . Dans cet ‘ayah, Allah a appelé les épouses du Prophète « Oumahatou l-mou’minin » ce qui signifie « les mères des croyants ».  C’est-à-dire que les épouses du Prophète sont comme des mères pour les croyants et cette appellation est tirée du Qour’an notamment dans cette ‘ayah 6 de Sourat Al-’Ahzab.

Cette dénomination « Oumahatou l-mou’minin » est donnée à titre de respect, un respect qui leur est dû à titre de glorification des épouses du Prophète  et au titre qu’il y a un caractère de Hourmah pour ces femmes. Tout comme il est interdit d’épouser sa propre mère,  il est interdit de se marier avec ces femmes même après la mort du Prophète .

Ces femmes « Oumahatou l-mou’minin » ont beaucoup de particularités parmi lesquelles le fait que personne ne puisse les épouser après le décès du Messager de Allah . Elles ont également des jugements qui leurs sont propres. Parmi eux,  il y a le devoir pour elles de se couvrir le visage en présence des ‘ajnabiyy, en présence d’hommes qui ne font pas partie de leur proche parenté, qui ne sont pas des mahram, des hommes qu’il leur est interdit d’épouser à cause des liens de sang, d’allaitement ou de mariage. Ceci est spécifique aux épouses du Prophète . Ce n’est pas un jugement qui s’applique à la totalité des femmes musulmanes. Il n’est pas obligatoire pour les autres femmes que les épouses du Prophète de se couvrir le visage. On parle ici du visage et non des cheveux ni du cou. La limite du visage, c’est de là où commence à pousser les cheveux chez le commun des gens jusqu’au menton; en hauteur; et d’une oreille à l’autre.

Pour le commun des femmes, leur zone de pudeur; c’est à dire ce qu’elles doivent couvrir que ce soit dans la prière ou en présence d’hommes ‘ajnabiyy, comme dans la rue par exemple, c’est tout le corps sauf le visage et les mains. Le visage et les mains ne font pas partie de la zone de pudeur de la femme.

Notre Prophète  a épousé plusieurs femmes. Mais ceci n’était pas parce qu’il était attiré par les femmes particulièrement, ce n’était pas par recherche des femmes comme cela peut arriver pour d’autres et contrairement à ce que certains calomniateurs essayent de diffuser pour perturber les gens.

Que l’on sache que le Prophète  n’avait pas le coeur attaché aux femmes. Ce qui indique cela est qu’il était connu parmi les gens de La Mecque comme étant Mouhammad Al-Amin Mouhammad, l’honnête. Jusqu’à l’âge de 50 ans, il n’avait pas multiplié les épouses et s’était marié à l’âge de 25 ans avec Khadija que Allah l’agrée, qui était son aînée de 15 ans.

S’il avait eu le coeur attaché aux femmes, d’une part il n’aurait pas épousé une femme de 15 ans son aînée et d’autre part les gens auraient relevé de sa part beaucoup d’actes d’indécence, d’impudences. Or il était connu des gens de La Mecque, même de ceux qui n’étaient pas musulmans pour son statut de Mouhammad Al-Amin, Mouhammad l’honnête. Ces gens n’avaient pas relevé de lui quelque chose qui puisse porter atteinte à sa chasteté. Et s’il avait été comme le prétendent certains calomniateurs, les gens ne l’auraient pas suivi. Les idolâtres ne l’auraient pas écouté et ils auraient uniquement diffusé les mauvaises choses qu’ils auraient relevées de lui pour inciter les gens à ne pas le suivre. Or il n’en était pas ainsi puisque même ses ennemis n’avaient pas porté atteinte à sa chasteté, à son honneur. Ce que disent ces calomniateurs est infondé.

Une autre chose indique sa chasteté. Hormis le fait qu’il s’était marié pour la première fois avec Khadijah bintou khouwaylid à l’âge de 25 ans alors qu’elle en avait 40, il y a aussi pour preuve que lorsque Khadija, que Allah l’agrée, mourut,  le Prophète qui avait 50 ans ne se remaria pas  avec une deuxième femme à ce moment là. Si son coeur avait été attaché aux femmes, il aurait multiplié les épouses et les gens auraient relevé de lui un mauvais comportement. Dans ce cas,  il aurait préféré à Khadijah des filles vierges, jeunes et ce, même après le décès de Khadijah. Cependant, ce n’était pas le cas.

La plupart des épouses du Prophète  étaient des veuves ou des divorcées. L’unique femme qu’il avait épousé vierge était ^Aichah, que Allah l’agrée. Après Khadijah, le Prophète ne s’est donc marié qu’après l’âge de 50 ans. Si les prétentions des calomniateurs étaient vraies, le Prophète aurait multiplié les épouses bien avant. Et si le Prophète a épousé plusieurs femmes, ce n’était pas pour satisfaire des désirs ou pulsions mais  pour l’intérêt de l’appel à l’Islam.

Allah ta^ala a accordé à notre Prophète un jugement particulier qu’Il n’a pas accordé à d’autres que lui, à savoir qu’il pouvait avoir plus de quatre épouses en même temps.

Ce qui indique sa pureté et sa chasteté, c’est ce qu’a rapporté Mouslim dans le Sahih. D’après ^Aichah, que Allah l’agrée, elle disait ce qui signifie: « Lorsque venait ma nuitée » (c’est-à-dire la nuit qui était son tour à elle) « Quand venait mon tour, le Prophète partait à Al Baqi^ (c’est le cimetière qui est à Médine, dans lequel sont enterrés les morts musulmans) pour invoquer Allah en faveur des musulmans qui sont morts ».  Il sortait donc à Al Baqi^et laissait ^Aichah sachant qu’elle était sa seule épouse qu’il avait épousée vierge. S’il avait eu le coeur attaché aux femmes, il ne serait pas parti, il serait resté à côté de sa femme.

Parmi ses épouses, il y avait Khadijah bintou Khouwaylid et  ^Aichah la fille de Abou Bakr As Siddiq.

L’appel à l’Islam est un appel au bien c’est appeler les gens à avoir la croyance correcte que la raison confirme et à avoir la croyance qui sauve du séjour éternel en enfer. Parmi les sagesses pour lesquelles le Prophète a épousé plus d’une femme, il y a le fait de  faire en sorte que cette croyance que la raison approuve et confirme, puisse être diffusée et que les règles et les jugements concernant les femmes puissent se diffuser par l’intermédiaire des femmes. En effet, il y a des Lois qui sont relatives aux femmes et il est plus facile que ces règles et jugements qui concernent les femmes soient enseignés aux femmes par des femmes. Par exemple, pour les jugements concernant les menstrues, les lochies, l’accouchement, le rapport et autre que cela, il est plus aisé pour une femme d’apprendre cela auprès d’autres femmes.  C’est donc une des sagesses pour laquelle le Prophète a épousé plusieurs femmes.

Une autre sagesse dans le fait d’avoir plusieurs épouses, c’est d’unifier et de rassembler les différentes tribus. En effet, il ne faut pas oublier que la société avant l’appel à l’Islam était une société tribale et qu’il y avait énormément de conflits même à Médine entre les deux principales tribus qui étaient Al Aws et Al Khazraj. Il existait des conflits qui duraient depuis des années et des années. Par ce moyen, le Prophète rassemblait lees gens, les différentes tribus.

Les épouses du Prophète ont également eu un mérite non négligeable, qui est celui d’avoir pu apprécier l’excellence de comportement de notre Maître Mouhammad , de le rapporter et de le transmettre aux gens. Elles ont aussi relaté ses paroles. Ainsi elles ont observé et vécu avec le Prophète qui est le meilleur des hommes, le meilleur des Prophètes, le meilleur de toutes les créatures et elles ont ainsi rapporté à la communauté ce qu’elles ont vu, ce qu’elles ont entendu de notre Maître Mouhammad . Allah ta^ala dit dans [Sourat Al Ahzab/34]. Parmi ce que nous comprenons de cette ‘ayah, c’est que c’est un ordre pour les épouses du Prophète de rapporter ce qui se passait chez elle comme signes, choses importantes et sagesses. C’est-à-dire que c’est un ordre pour elles de transmettre  aux gens les belles choses qu’elles voyaient et qu’elles entendaient afin que les gens en profitent.

La première de ses femmes bénie est Khadijah bintou Khouwaylid que Allah l’agrée. Le Prophète  l’a épousée quinze ans avant qu’il ne reçoive la révélation. Il avait donc vingt-cinq ans lorsqu’il s’est marié et il a reçu sa mission de prophète à l’âge de quarante ans. Elle lui a donné sa fille Zaynab et c’est la plus grande de ses filles. Ensuite elle lui a donné Rouqayyah, Oummou Kalthoum et Fatimah. Ce sont les filles de notre Prophète avec notre Dame Khadijah que Allah l’agrée. Parmi les garçons, elle lui a donné Al Qacim, ^Abdou l-Lah et At-Tahir. Ce sont les garçons du Prophète qui sont morts jeunes. C’est pour cela que notre Prophète a été surnommé Abou l-Qacim, le père de Qacim. Khadijah fut la première femme à entrer en Islam. Elle est la première à avoir cru en le statut de notre Prophète Mouhammad . Elle a patienté et l’a soutenu au début de l’appel à l’Islam dans les épreuves difficiles qu’il a rencontrées. Tous les fils du Prophète sont de Khadijah mis à part ‘Ibrahim qu’il avait eu d’une autre épouse. Khadijah est morte à l’âge de 65 ans. Il a vécu avec elle vingt-cinq ans. Elle est enterrée à Al Houjoun qui est une montagne à La Mecque.

Après Khadijah, il épousa Sawdah bintou Zoum^ah Al ^Amiriyyah qui, auparavant avait été mariée à un musulman. Elle avait émigré avec lui jusqu’en Abyssinnie (car les musulmans avaient d’abord émigré à Al Habachah, l’Abyssinie). Son mari mourut et par la suite, elle épousa le Messager de Allah . Elle avait atteint un âge avancé et avait demandé au Prophète qu’il l’épouse pour qu’elle soit son épouse dans le bas monde et dans l’au-delà.  Et lorsque c’était sa nuitée, elle acceptait que ce soit ^Aichah qui bénéficie du Prophète à sa place.

Ensuite, il épousa, toujours à La Mecque, ^Aichah bintou Abi Bakr As-Siddiq. Elle était la troisième épouse du Messager. Il l’épousas avant l’émigration. Il est arrivé plus tard à ^Aichah que certains l’accusent de choses très graves et Allah l’a innocentée dans le Qour’an par Sa parole dans [Sourat An-Nour/11].

En résumé, ^Aichah était dans un voyage avec le Messager de Allah . Lors d’une halte, ^Aichah partit pour un besoin. A l’époque, elle était jeune et légère, c’est-à-dire qu’elle n’avait pas un poids très lourd, de sorte que lorsque le chameau s’est levé pour continuer le voyage, personne n’a remarqué que le chameau n’était pas chargé, que ^Aichah manquait.. Lorsque ^Aichah revint, elle ne retrouva pas la caravane. Elle resta donc à sa place. C’est alors qu’un homme de La Mecque du nom de Safwan ‘ibnou l-Mou^attil qui la connaissait et qui s’était lui aussi fait précéder par la caravane la fit monter sur son chameau. Et ils purent ainsi rattrraper la caravane. C’est alors que des hypocrites ont accusé ^Aichah que Allah l’agrée de choses graves jusqu’à ce que cette ‘ayah ait été révélée, et qui l’innocentait. Le Messager de Allah savait que son épouse était chaste et que son père était également chaste et honorable. C’était notre Maître Abou Bakr As-Siddiq que Allah l’agrée, qui est le meilleur de cette communauté après son Prophète.

Notre Prophète n’a pas épousé d’autres femmes vierges hormis ^Aichah que Allah l’agrée. Et elle était la femme qui avait le plus de science dans cette communauté. Elle a rapporté beaucoup de Hadith du Messager de Allah . Après la mort du Prophète, elle enseignait aux hommes la science de la religion en étant séparée d’eux par un voile..

Le Prophète est mort dans la maison de ^Aichah que Allah l’agrée. La règle étant que les Prophètes sont enterrés à l’endroit dans lequel ils sont morts, elle a eu le privilège et le grand honneur que le Prophète soit enterré dans sa maison. ^Aichah disait : que le Prophète est mort alors que sa tête reposait sur elle que Allah l’agrée. Il  a donc été enterré dans la maison de ^Aichah qui était alors collée à la mosquée du Prophète . Ensuite la mosquée a été élargie et la maison de ^Aichah a été incluse dans la mosquée. ^Aichah a vécu jusqu’au califat de ^Aliyy Ibnou Abi Talib. Elle a été enterrée à Al-Baqi^, le fameux cimetière des musulmans qui se trouve juste en face de la mosquée du Prophète . Le Prophète disait ce qui signifie: « Le mérite de ^Aichah par rapport aux autres femmes, c’est comme le mérite de Ath-tharid (un plat que le prophète affectionnait particulièrement) sur le reste des plats » pour dire que le mérite de ^Aichah est très grand.

Ensuite le Prophète  a épousé ‘Oummou Salamah en l’an II de l’Hégire (bintou abi ‘Oumayah). Après la bataille de Badr, il a épousé Hafsah bintou ^Oumar ibni l-Khattab qui était de Qouraych que Allah l’agrée elle et son père. C’était une femme qui jeunaît beaucoup et qui veillait beaucoup les nuits en actes surrérogatoires. Hafsah est morte durant le califat de notre Maître ^Othman Ibnou ^Affan que Allah l’agrée.

L’an III de l’hégire, le Prophète a épousé Zaynab Al-Asdiyyah qui était la fille de la tante paternelle du Prophète. Sa mère s’appellait ‘Oumaymah fille de ^Abdou l-Mouttalib.  ‘Oumaymah était donc la soeur de ^Abdou l-Lah le père du Prophète et Zaynab était la cousine du Prophète.. Le Prophète a voulu la marier avec Zayd Ibnou Harithah qui était un esclave affranchi par le Prophète. Il a donné sa cousine en mariage pour celui qui était son esclave. Au départ, Zaynab ne voulait pas mais elle accepta car c’est le Prophète qui le voulait. Puis Allah ^azza wa jall a révélé à notre Prophète que Zaynab allait devenir l’épouse du Prophète. C’est donc par révélation que le Prophète apprit que Zaynab alors épouse de Zayd, allait devenir son épouse. Le Prophète avait  bien sûr de la pudeur pour dire à Zayd de la divorcer. Et lorsqu’il y avait des différends entre Zayd et Zaynab, comme il arrive entre une femme et son mari, le Messager ordonnait à Zayd de garder son épouse, c’est-à-dire de ne pas s’empresser à divorcer. Et il est arrivé que Zayd dise au Prophète: « Ô Messager de Allah, Zaynab me parle d’une manière très dure, je ne supporte plus ». Alors que  Zayd se plaignait au Prophète, ce dernier lui disait ce qui signifie: « Craint Allah et garde ton épouse » c’est-à-dire qu’ il oeuvrait pour que le mariage ne soit pas rompu. Et Allah révéla au Prophète une ‘ayah explicite dans le Qour’an [Sourat Al ‘Ahzab/37] pour qu’il transmette aux gens sans tarder que Zaynab  allait devenir  son épouse. Et il y avait une sagesse en cela. En effet, au départ,  le Prophète avait pris Zayd comme son fils alors qu’avant l’avènement de la mission du Prophète, les gens adoptaient les enfants et les considéraient comme leurs fils. C’est -à-dire qu’ils leurs donnaient leurs propres noms. Paarmi  les sagesses dans le fait que Zaynab ne reste pas mariée avec Zayd et qu’elle épouse le Prophète, il y a que les gens sachent qu’il n’ y a pas d’adoption en Islam dans le sens où l’enfant qui est élevé par autre que ses parents prendrait son nom et qu’il lui serait appliqué les mêmes lois qui sont appliquées à leurs propres enfants. Car on sait que si un fils épouse une femme, le père de ce fils n’a pas le droit d’épouser cette femme. Si c’est son fils de sang, dès qu’il fait son contrat de mariage même avant la consommation, cette femme que son fils a épousée devient interdite à jamais pour le père. Et justement concernant Zayd, même si le Prophète l’avait élevé chez lui, il n’avait pas le jugement de son fils, c’est-à-dire que la femme que Zayd avait auparavant n’était pas interdite à jamais au Prophète. Si par exemple un couple prend un garçon en jeune âge pour l’élever, ils peuvent le nourrir et l’élever chez eux mais une fois qu’il deviendra pubère, la femme ne pourra pas se montrer dévoilée devant lui. Cet enfant ne devra pas dire « mon père c’est Untel » en désignant celui qui l’aura élevé. Il n’y a pas d’adoption dans le sens « héritage du nom » et application des mêmes Lois que si c’était leurs propres enfants.

Il est important de connaître cette sagesse car des calomniateurs ont prétendu que le Prophète était attaché à la femme de Zayd et qu’il l’avait poussé au divorce pour qu’il l’épouse ensuite. Alors qu’on voit bien ici que ce n’était pas le cas et qu’au contraire c’est le Messager qui avait voulu que Zayd qui était son esclave affranchi épouse Zaynab qui était sa cousine, et que c’est lui qui veillait pour que le mariage dure, jusqu’à ce que cette ‘ayah dans Sourat Al-’Ahzab/37 soit révélée pour que le Prophète épouse Zaynab. La ‘ayah  signifie: « Après qu’elle soit une épouse de Zayd pendant un certain temps, Nous te l’avons accordé comme épouse ». C’est cela la ‘ayah, elle est explicite. C’est une ‘ayah que jusqu’à aujourd’hui les musulmans récitent. Allah ta^ala a révélé cette ‘ayah  et le Prophète a transmis aux gens car il est honnête comme tous les Prophètes.

Zaynab, que Allah l’agrée disait  (rapporté par Al-Boukhariyy et Al-Bayhaqiyy) ce qui signifie : « Ce sont vos pères qui vous ont données en mariage et moi c’est Allah Qui a fait inscrire mon mariage sur la Table Préservée qui est au dessus des 7 cieux » c’est à dire que son mariage a eu lieu sans que ce soit avec un tuteur et des témoins comme les autres mariages. Tous les mariages sont inscrits dans la Table préservée  mais c’est à titre d’honneur que ce mariage en particulier a eu lieu par révélation.

Concernant ce Hadith, certains assimilateurs essayent de l’expliquer à leur manière pour prétendre que cela veut dire que Dieu est au dessus des cieux alors que Dieu est Le Créateur des cieux, Il existe sans endroit. Ce Hadith ne veut pas dire que Dieu est au dessus des 7 cieux  car Allah est le Créateur des 7 cieux, Il n’a pas besoin des cieux. Allah existe avant l’existence des endroits, avant l’existence des cieux, sans endroit, sans les cieux, sans le Trône et après la création des endroits, après la création des cieux, après la création du Trône. Allah ne change pas. Le changement arrive à la créature et pas au Créateur car celui qui est dans un endroit est limité, celui qui est limité a besoin de Qui lui a donné cette limite et celui qui a besoin a un début, il n’est pas de toute éternité, il est créé.

Parmi les épouses du Prophète, il y avait aussi Jouwayriyah bintou l-Harith qui est morte en 56 de l’hégire,  Maryah qui était une femme esclave entrée en Islam et qui  donna au prophète son fils ‘Ibrahim, lui aussi mort jeune. Il y avait également ‘Oummou Habibah bintou ‘Abi Soufyan,  Safiyyah, Maymounah. Elles n’étaient pas toutes en même temps ses épouses. Il y avait aussi Fatimah bintou Jourayh, Zaynab bintou Khouzaymah, ‘Asma bintou N-Nou^man, ‘Oummou Charik.

Le Prophète  lorsqu’il est mort, avait neuf épouses que Allah les agrée toutes.

Après cela, il apparait clair que le Prophète  était chaste et pur et qu’il est innocent de ce dont certains calomniateurs l’accusent. Bien sûr, que la personne fasse attention pour ne pas accuser injustement le Prophète, l’insulter car ceci fait sortir de l’Islam et celui qui sort de l’Islam doit prononcer les deux témoignages pour revenir à l’Islam.

Il faut veiller, surtout à notre époque où certains devenus très frivoles se mettent à parler pour dire des choses qui portent atteinte à la personne de notre Maître Mouhammad , lui que Allah a envoyé pour guider les gens vers l’excellence de comportement, à qui Il a accordé une Loi parfaite. Le Messager de Allah est notre modèle dans son équité, dans sa justice, dans la préservation des droits des gens, dans l’excellence de comportement dans la vie conjugale avec ses épouses. Le Messager de Allah   n’était pas injuste envers ses épouses en multipliant le nombre d’épouses. Cela n’était pas une injustice mais un acte de bonne guidée et une voie de droiture.

Que Allah agrée toutes les épouses du Prophète . Que Allah augmente notre amourpour notreProphète. Qu’Il nous accorde de le prendre pour modèle et de le suivre dans tous les enseignements qu’il nous a tranmis. Que Allah honore et élève davantage le degré de notre Maître Mouhammad et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle.

Wa l-Lahou ta^ala a^lam wa ahkam, wa baraka l-Lahou fikoum.