Chapitre I
Les prières rituelles
Pour nous montrer l’importance de cette connaissance, le Prophète ﷺ a dit :
إن خيار عباد الله الذين يراعون الشمس والقمر والأظلة لذكر الله
Ce qui signifie :
« Les meilleurs parmi les serviteurs sont ceux qui tiennent compte du soleil, de la lune et des ombres pour l’accomplissement de leurs prières »
Rapporté par At-Tirmidhiy
Il y a :
soleil et dure jusqu’à la disparition de la lueur rougeâtre du soleil couchant.
L’aube véritable, à la différence de celle dite trompeuse, est une blancheur horizontale apparaissant à l’horizon Est ; fine au début, elle s’élargit de plus en plus jusqu’au lever du soleil.
Le Sobh (aussi appelée prière du matin) est fait de deux cycles. Son temps débute après la fin de celui du ^Ichâ’ et dure jusqu’au lever du soleil.
Il incombe à tout un chacun de savoir déterminer le temps respectif de ces différentes prières, car certains Mâlikites ont dit :
ولا خير فيمن كان بالوقت جاهلا ولم يك ذا علم بما يتعبد
«Est loin de la piété celui qui, ignorant le temps des prières les accomplit sans science. »
Les prières canoniques doivent donc être accomplies en leur temps, (ni avant ni après sauf excuse valable) par chaque Musulman pubère, sain d’esprit. La femme doit être pure de toutes menstrues ou lochies.
Dieu le suprême a dit :
إِنَّ الصَّلاَةَ كَانَتْ عَلَى الْمُؤْمِنِينَ كِتَابًا مَّوْقُوتًا
Ce qui signifie :
« Certes la prière a été prescrite pour les Croyants en son temps »
Sourate 4/V.I03
La prière accomplie avant son temps n’est pas valable. Quant à la personne qui la retarde au-delà de son temps sans excuse valable dans la religion, commet un grand péché. Des deux situations, la plus grave reste le fait d’accomplir la prière avant son temps. Car dans ce cas, cette prière ne compte pas, mais il y a en plus un péché. Quant à la personne qui, après avoir eu la certitude que le temps de la prière est bel et bien entré, la retarde tout de même au-delà de son temps, sa prière est considérée comme rattrapage (Qadâ’), et cela constitue un péché.
Dès lors, le péché dû au retardement de la prière est moins grave, car celle-ci est valable, alors que l’accomplir avant son temps n’est pas valable du tout. En effet, dans ce dernier cas, la prière est accomplie en apparence alors qu’en réalité elle n’a pas eu lieu.
Par l’expression « sans excuse valable », l’auteur veut exclure tout retardement justifié dans la Chariy^ah auquel cas, il n’y a point de péché de commis. À titre d’exemple d’excuses valables, il y a tout ce qui permet le regroupement des prières, tels que le voyage ou la maladie.