jeudi octobre 3, 2024

Le Mariage en Islam Mariage Musulman Ziwaj Halal

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم

La louange est à Allāh le Seigneur des mondes Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouḥammad.

Le mariage en Islam (mariage musulman) a des conditions de validité qu’il est important d’observer. Parmi les conditions du mariage en Islam la présence de deux témoins musulmans et la formule échangé entre le tuteur de la femme et le futur époux.

Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân honoré:

﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ ءَامَنُوا قُوا أَنْفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَاراً وَقودُها النَّاسُ والحِجَارَة ﴾

(yâ ‘ayyouha l-ladhîna ‘âmanôu qôu ‘anfousakoum wa ‘ahlîkoum nâran waqôudouha n-nâsou wa l-Hijârah)

Ce qui signifie: « Ô vous qui avez cru, préservez-vous ainsi que vos familles, d’un feu dont le combustible sera des humains et des pierres », [sôurat At-Taḥrîm ‘Ayah 7].

`ATâ’, que Allāh l’agrée, a dit pour l’exégèse de cette ‘âyah: « C’est en apprenant comment prier, comment jeûner, comment vendre et acheter, comment te marier et comment divorcer ».

Cela signifie que celui qui l’aura négligé ne se sera pas protégé lui-même, ni même sa famille du feu dont Allāh a rendu le jugement éminent. Et `ATâ’, c’est l’Imam moujtahid qui a reçu la science de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs, Ibnou Mas`ôud et d’autres qu’eux deux parmi les compagnons. Le nom de son père est Abôu RabâH.

Le contrat de mariage musulman requiert un surcroît de précaution et de vérification de peur des conséquences en cas de manquement en cela.

Le contrat de mariage musulman nécessite, encore plus que beaucoup d’autres choses, de connaître les jugements de la Loi. En effet, il se peut que celui qui ignore ces jugements pense que ce qui n’est pas un mariage est un mariage. Il peut donc en résulter beaucoup de mal. Par conséquent, il mérite plus de précaution et de vérification.

En effet, préserver la descendance fait partie des cinq règles sur lesquelles se sont accordées les Lois de tous les prophètes, à savoir: préserver l’âme, préserver le bien, préserver l’honneur, préserver la raison et préserver la descendance.

Parmi les conditions de validité du contrat de mariage musulman:

1- La formule, comme si le tuteur dit ce qui signifie: « je te marie Une telle » (zawwajtouka foulânah) et que l’époux réponde ce qui signifie: « j’accepte son mariage » (qabiltou ziwâjahâ).

2- Le terme (zawwajtouka) ou (‘ankaḥtouka) qui a le même sens, ou sa traduction: « je te donne pour épouse » ou « je te marie », selon l’imam Ach-Châfi`iyy. Dans d’autres écoles, il est valable de dire toute expression qui indique ce qui est visé.

3- Le tuteur de la femme, le premier c’est le père s’il est musulman, sinon le grand père paternel, sinon le frère du même père et de même mère, sinon le frère du même père, sinon le neveu, sinon l’oncle paternel, sinon le cousin (le fils de l’oncle paternel). Ainsi il faut respecter cette ordre dans les tuteurs sinon le mariage n’est pas valable; par ailleurs aucun proche du côté de la mère ne fait tuteur.

4- Deux témoins musulmans libres, de sexe masculin, pubères, sains d’esprits, juste `adl (parmi les conditions du `adl c’est de ne pas commettre les grands péchés comme délaisser la prière), connaissant la langue dans laquelle se déroule le contrat et connaissant la femme sujette au contrat soit par son visage soit par son nom et son ascendance.

Ainsi pour que le contrat de mariage musulman soit valable il est nécessaire que le tuteur dise au futur époux par exemple je te marie ma fille une telle et que le futur époux réponde par exemple j’accepte son mariage, et il ne suffit pas qu’une tierce personne dise au futur époux acceptez vous une telle pour épouse ? et à la femme acceptez vous un tel pour époux ? ceci n’est pas valable.

Par ailleurs ce n’est pas une condition d’écrire ni de réciter la FâtiHah, mais on la récite pour la barakah (les bénédictions).

  1. Que l’époux soit musulman pour la musulmane. En effet, il n’est pas permis qu’un non-croyant épouse une musulmane, qu’il fasse partie des gens du Livre ou qu’il n’en fasse pas partie, en raison de la parole de Allāh ta`ālā:

﴿ فَإِنْ عَلِمْتُمُوهُنَّ مُؤْمِنَـتٍ فَلاَ تَرْجِعُوهُنَّ إِلَى الكُفَّارِ لاَ هُنَّ حِلٌّ لَهُمْ وَلاَ هُمْ يَحِلُّونَ لَهُنَّ ﴾

(fa’in `alimtoumôuhounna mou’minâtin falâ tarji`ôuhounna ‘ila l-kouffâr lâ hounna Hil-loun lahoum walâ houm yaḥil-lôuna lahounn)

ce qui signifie: « Si vous avez su qu’elles sont croyantes, ne les rendez pas aux non-croyants. Elles ne leur sont pas licites, et eux ne leurs sont pas licites », [sôurat Al-Moumtaḥinah / 11]. Celui qui contredit cela est un non-croyant, car il aura démenti le Qour’ân.

Il n’est donc pas permis de donner en mariage une musulmane à quelqu’un qui a apostasié par l’une des causes d’apostasie comme s’il a insulté Allāh ou le Messager, porté atteinte à la Loi de Allāh ou renié ce qui est connu d’évidence de la religion d’une connaissance apparente et claire pour les savants et les gens du commun, ou par tout ce qui revient à démentir la religion.

6- Que l’épouse soit musulmane, ou faisant partie des gens du livre (gens du livre veut dire qui se réclament du livre et ne veut pas dire qu’ils suivent le livre car ils ont falsifié les livres, ils sont des non-croyants, de plus il ne peut pas l’aider à pratiquer sa religion, car aider à la mécréance est de la mécréance.

Les gens du livre veut dire qui se réclament du livre et ne veut pas dire qu’ils suivent le livre car ils ont falsifié les livres révélés, ils sont des non-croyants.

Allāh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré:

﴿ قُلْ يَا أَهْلَ الْكِتَابِ لِمَ تَكْفُرُونَ بِآيَاتِ اللهِ وَاللهُ شَهِيدٌ عَلَى مَا تَعْمَلُونَ ﴾

(Qoul yâ ‘ahla l-kitâb lima takfourôuna bi ‘âyâti l-Lâhi wa l-Lâhou chahîdoun `alâ mâ ta`malôun)

Ce qui signifie: « Dis ô vous les gens du livre pourquoi vous êtes non-croyants en les ‘âyah de Allāh et Allāh est témoin de ce que vous faites », [sôurat ‘Ali `Imrân / ‘âyah 98].

Allāh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré:

﴿ وَلَوْ آمَنَ أَهْلُ الْكِتَابِ لَكَانَ خَيْرًا لَّهُم ﴾

( wa law ‘âmana ‘ahlou l-kitâb lakân khayran lahoum )

Ce qui signifie: « Et si les gens du livre avaient cru cela aurait été mieux pour eux », [sôurat ‘Ali `Imrân / ‘âyah 110].

Ainsi ces ‘âyah indiquent clairement que les gens du livres sont non-croyants et il n’est pas permis de les appeler croyants car le seul croyant c’est le musulman.

Un musulman peut se marier avec une des gens du livre mais il ne peut pas l’aider aux péchés ni à la mécréance car aider au péché est un péché et aider à la mécréance est de la mécréance ; ainsi les savants ont dit s’il l’aide à aller dans l’église ou à pratiquer les rituels des non musulmans il devient lui même non-croyant de même s’il approuve cela d’elle car approuver la mécréance est de la mécréance et s’il l’aide aux péchés ou à pratiquer les fêtes des non musulman il commet un péché.

Il n’est pas permis d’aider aux péchés ni de les approuver

Il convient au musulman de faire preuve de bon comportement, de patience et d’indulgence envers les musulmans et non musulmans, mais il ne doit pas les aider à ce qui est interdit par l’Islam ni approuver cela car le prophète صلى الله عليه وسلّم a dit:

« لَا طَاعَةَ لِمَخْلُوقٍ فِي مَعْصِيَةِ الْخَالِقِ »

ce qui signifie: « on n’obéit pas à une créature pour désobéir au Créateur » [rapporté par At-Tirmîdhiyy]. Ainsi il n’est pas permis d’aider à commettre les péchés ni à la mécréance, en effet aider au péché est un péché et aider à la mécréance est de la mécréance, de même approuver la mécréance est de la mécréance. Donc il est interdit d’offrir des boissons alcoolisées par exemple ou de la viande qui n’est pas égorgée ou du porc à un musulman ou un non musulman. De même il est interdit d’inciter une personne à prononcer la mécréance, en lui posant des questions qui les mèneraient à dires des choses contraires à la religion de l’Islam. Aussi il est interdit d’aider la personne à pratiquer la mécréance tels que les rituels des non musulmans. De même il n’est pas permis de faire croire à quelqu’un qui fait un péché ou une mécréance que ceci est correcte ou bien tout comme il n’est pas permis de faire croire à un non musulman (y compris l’apostat) qu’il est sur la vérité ou qu’il aurait des récompenses dans l’au delà. Celui qui a commis la mécréance doit revenir à l’Islam il doit prononcer les deux témoignages: Il n’est de dieu que Dieu et Mouḥammad est le messager de Dieu.

La règle de base en Islam est la suivante : aider au bien est un bien et aider au péché est un péché donc aider à la mécréance est de la mécréance et approuver la mécréance est de la mécréance, c’est à dire être d’accord et accepter la mécréance est de la mécréance. Allāh Ta`âlâ dit :

﴿ وَتَعَاوَنُوا عَلَى الْبِرِّ‌ وَالتَّقْوَىٰ ۖ وَلَا تَعَاوَنُوا عَلَى الْإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ ۚ وَاتَّقُوا اللَّـهَ ۖ إِنَّ اللَّـهَ شَدِيدُ الْعِقَابِ ﴾

Ce qui signifie: « Aidez vous pour le bien et la piété et ne vous aider pas pour le péché et l’injustice » [sôurat al-Mâ’idah / 2].

De même il est interdit de tenir compagnie à quelqu’un qui pratique un péché tel que le fait de boire de l’alcool, pour le divertir au moment où il commet son péché.

Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân honoré:

﴿ وَطَعَامُ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ حِلٌّ لَّكُمْ وَطَعَامُكُمْ حِلُّ لَّهُمْ وَالْمُحْصَنَاتُ مِنَ الْمُؤْمِنَاتِ وَالْمُحْصَنَاتُ مِنَ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ مِن قَبْلِكُمْ ﴾

(wa Ta`âmou l-ladhîna ‘ôutou l-kitâb Hilloun lakoum wa Ta`âmoukoum Hilloun lahoum wa l-mouHSanâtou mina l-mou’minâti wa l-mouHSanâtou mina l-ladhîna ‘ôutou l-kitâb min qablikoum)

Ce qui signifie : « Ce que les gens du livre ont égorgé vous est licite…et les chastes parmi les gens du livres vous sont licites », [sôurat Al-Mâ’idah ‘âyah 5].

Il est une condition, pour l’épouse dans le mariage musulman:

1- qu’elle soit libre d’une période d’attente poste maritale avec quelqu’un d’autre que celui qu’elle veut épouser.

2- que cela ne soit pas temporaire (c’est à dire qu’il ne précise pas de durée dans l’expression du contrat). Ainsi, si le tuteur dit par exemple : « je te marie ma fille pour un an », ce n’est pas valable. Ainsi le mariage temporaire n’est pas valable en Islam.

Mariage sans tuteur chez les Hanafiyy:

Selon l’école Hanafite c’est valable que la femme se marie par elle même avec un musulman en présence de deux témoins musulmans avec certaines conditions. Elle doit avoir 18 ans lunaires. Elle dit je te marie moi même pour une dote de tant, et l’homme dit j’accepte ton mariage, en présence de deux témoins musulmans. La dote ne doit pas être inférieure à la valeur de dix dirham islamiques (environ 30 grammes d’argent métal).

Chants Pour Mariage Musulman

الحمد لله رب العالمين

La louange est à Allāh, le Créateur du monde.