Il est une obligation d’ordre collectif (Fardou Kifâyah) de:
Ces quatre points concernent le mort musulman(e) qui était né(e) vivant. Mais le mort-né a droit à tout sauf la prière mortuaire.
Le Minimum de la prière mortuaire (Salâtoul-Janâzah), c’est de :
Dans cette prière, comme dans toutes les prières rituelles, il faut en respecter les conditions de validité et se garder des causes qui l’invalident.
Le minimum dans l’enterrement est d’ensevelir le mort dans une fosse susceptible d’étouffer son odeur et de protéger son corps des animaux carnivores. Il est recommandé (Sounnah) de creuser une cavité d’une profondeur équivalente à la hauteur d’une personne de taille moyenne qui a les bras levés, et de l’élargir. Il faut en outre orienter le buste du mort vers la Mecque (Qiblah). L’enterrement dans un caveau est interdit (harâm).
Concernant le martyr qui est mort sur le champ de bataille, ce sont les habits qu’il portait sur lui qui lui serviront de linceul ; s’ils sont insuffisants, on y ajoutera d’autres. À souligner qu’on enterre le martyr sans le laver ni faire la prière sur lui.
Le minimum du lavage mortuaire consiste à enlever l’impureté et à répandre de l’eau purifiante une fois sur tout le corps du défunt, sans oublier de laver les cheveux et les poils même épais.
Le minimum du linceul est de couvrir une fois tout le corps du défunt. Mais s’il a laissé un héritage suffisant et a exprimé la volonté d’être enveloppé dans trois linceuls, on devra le faire.