24-Les récompenses acquises pour nos prières
On aborde aujourd’hui in cha Allah le sujet des récompenses acquises pour nos prières. Dans une vidéo précédente, nous avons expliqué les conditions de validité de la prière sans lesquelles la prière n’est donc pas valable. Nous abordons ici les conditions sans lesquelles la prière, bien que valable, n’est pas récompensée. C’est-à-dire qu’il faut vérifier ces conditions pour gagner des récompenses dans l’au-delà. La première condition est d’avoir une intention sincère pour Dieu, c’est de viser exclusivement l’agrément de Allah. Alors celui qui prit doit avoir présent dans son cœur qu’il accomplit cette prière par obéissance à Allah ou pour obtenir des récompenses de la part de Allah. En revanche, s’il accomplit la prière avec ostentation, pour que les gens le considèrent bien ou pieux, sa prière est valable mais au lieu d’en avoir des récompenses, il a commis un grand péché. Quant à celui qui ne prie ni ostensiblement ni par recherche de l’agrément de Dieu, il sort de sa prière sans récompenses mais n’a pas de péché.
La deuxième condition qu’il faut respecter pour avoir des récompenses pour sa prière est la suivante : il faut que ce qu’il a mangé, ses habits et l’endroit où il fait la prière soient licites pour lui. Il faut que les habits qu’il porte pendant sa prière, la nourriture qui est dans son ventre ainsi que le lieu où il accomplit sa prière soient licites pour lui. Alors si une des choses citées est interdite, la prière est valable mais l’accomplir ne fait mériter aucune récompense.
Enfin, la dernière condition qu’il faut vérifier est de ressentir dans son cœur ne serait-ce qu’un instant le khouchou^. Ce sentiment est de la crainte mêlée de glorification pour Allah. Ainsi prier sans ressentir le khouchou^ pendant sa prière est valable mais ne fait pas mériter de récompense. Plus la durée du khouchou^ augmente plus les récompenses augmentent. Un jour, le messager de Dieu ﷺ était dans la pièce où il vivait avec A’ichah, que Allah l’agrée, Le messager lui a demandé de le laisser accomplir des prières. Puis il a pris de l’eau et a fait ses ablutions et est entré en prière et s’est mis à pleurer au point que sa barbe et même le sol à l’aplomb de son visage étaient mouillés par tant de larmes. C’était à cause du khouchou^ qu’il ressentait et non la peur d’un châtiment dans l’au-delà puisque les prophètes ne craignent pas une mauvaise fin. Il ressentait dans son cœur ﷺ une telle glorification, un tel sentiment de soumission absolue sallallahou 3alayhi wa sallam. Pour finir nous demandons à Allah la sincérité dans nos actes et nos paroles, wal hamdulillahi Rabbil ^aalamiin.