dimanche décembre 22, 2024
  1. Il faut faire la toilette intime avec de l’eau pure et purifiante jusqu’à ce que l’orifice (anal ou génital) réellement souillé soit nettoyé de toute impureté à l’exception  du sperme.  Il est également possible de pratiquer l’essuyage même avec de l’eau à disposition.

     

    Pour ce faire, on utilisera au moins trois fois une matière solide (papier, pierres, etc.), pure, susceptible d’enlever l’impureté et qui ne soit pas respectable. Les traces persistantes que seule l’eau peut enlever, sont excusées. Cependant, si l’impureté s’est étalée au-delà de la partie habituellement souillée ou si elle a séché, l’utilisation de l’eau s’impose.

    Remarque

    De toutes les impuretés, l’urine est celle dont il faut se préserver le plus. En effet, le fait d’avoir, par manque de précaution, le corps ou les habits souillés par cette impureté constitue un des plus grands péchés qui cause, dans la plupart des cas, le châtiment de la tombe. Donc si on en est taché, le nettoyage nécessite le plus grand soin.

    La souillure humide, qu’elle soit habituelle (comme les selles et l’urine) ou non (comme le Wadiy et le Madhiy), nécessite la toilette intime. En revanche, si les selles sont solides, comme des crottes, ne laissant aucune trace, dans ce cas la toilette intime n’est pas nécessaire.

    Remarque

    Le Maniy (le sperme pour l’homme) ne nécessite pas l’Istinjâ’, car il est considéré comme étant pur. Toutefois, il est conseillé d’accomplir la toilette intime afin de sortir de la divergence qui existe entre les différents Imâms : pour certains le sperme est impur. Enfin, il est obligatoire pour la personne qui accomplit la toilette intime d’utiliser uniquement de l’eau, du papier, des pierres ou quelque chose de similaire. Le fait d’avoir la conviction que l’impureté est partie suffit.

     

    La meilleure manière d’accomplir la toilette intime avec de l’eau consiste à mettre la main au niveau de la sortie de l’orifice inférieur et verser l’eau à l’aide de l’autre main tout en le frottant, afin que l’impureté soit éliminée ainsi que toute trace.

        Si la personne utilise la pierre ou autre chose de similaire, elle devra alors s’essuyer au minimum par trois passages, que ce soit avec trois pierres différentes ou une pierre ayant trois facettes. Le nombre minimal de trois doit être dépassé si cela s’avère nécessaire pour nettoyer l’endroit en question et le rendre propre.

        De ce fait, peut tenir lieu de pierre, toute matière solide, pure non respectable et pouvant enlever l’impureté. Par conséquent, une matière lisse, tels que le verre ou le roseau, ne suffit pas. Il en est de même de quelque chose qui est solide, mais impur ou d’une chose humide qu’une serviette mouillée, car, dans ce dernier cas, l’impureté sera plutôt amenée à se répandre. Un morceau d’étoffe sec peut remplacer la pierre et être utilisé pour la toilette intime. En dernier lieu, il faut être vigilant à ne pas utiliser quelque chose pouvant enlever l’impureté, mais qui est respectable telle qu’une feuille traitant de la religion ou une chose servant de nourriture pour l’être humain.

    L’utilisation des pierres ou ce qui est similaire pour la toilette intime suffit pour autant que l’impureté à essuyer ne se soit pas déplacée plus loin que l’orifice, c’est-à-dire le pli fessier pour ce qui est des selles, et le gland pour ce qui est de l’urine.

    La femme, quant à elle, ne peut utiliser les pierres pour sa toilette intime que si l’urine n’a pas été en contact avec la commissure des lèvres (la partie de son organe qui sert pour la pénétration). Dans le cas contraire, elle devra nécessairement utiliser de l’eau pour se nettoyer.

     

    L’homme, autant que la femme, doit essuyer la zone de sortie de l’impureté (urine ou selles) avant qu’elle ne sèche.

    Remarque importante

    La personne qui prend une quantité d’eau dans sa main et la plaque ensuite directement contre l’endroit souillé en guise de toilette intime, ne fait que répandre l’impureté. De cette manière, son istinjâ’ est loin d’être convenable.