jeudi octobre 3, 2024

AS-SA3Y – LES TRAJETS ENTRE AS-SAFA ET AL-MARWAH

La sounnah c’est de sortir de la porte de AS-SafA, de parvenir au bas du mont de AS-SafA et d’y monter d’une hauteur d’une taille jusqu’à voir la Maison. Il peut l’apercevoir par la porte de la Mosquée, la porte de AS-SafA et non par dessus le mur de la mosquée contrairement à Al-MarwAh. Une fois qu’il monte sur ce mont, il fait face à la Ka3bah et dit : (LA ‘ilAha ‘il-la l-LAh wa l-LAhou ‘akbar) puis il dit : (AllAhou ‘akbar AllAhou ‘akbar AllAhou ‘akbar wa li l-LAhi l-Hamd. AllAhou ‘akbar 3alA mA hadAnA wa l-Hamdou li l-LAhi 3alA mA ‘awlAnA. LA ‘ilAha ‘il-la l-LAhou waHdahou lA charIka lah, lahou l-moulkou wa lahou l-Hamd youHyI wa youmIt bi yadihi l-khayr wa houwa 3alA koulli chay’in qadIr. LA ‘ilAha ‘il-la l-LAh waHdahou lA charIka lah, ‘anjaza wa3dah wa naSara 3abdah wa hazama l-‘ahzaba waHdah. LA ‘ilAha ‘il-la l-LAh, wa lA na3boudou ‘il-la ‘iyyAh, moukhliSIna lahou d-dIn walaw kariha l-kAfirOUn ) ce qui signifie : « AllAh mérite plus de vénération et de glorification que tout autre et à AllAh la Louange. AllAh mérite plus de vénération et de glorification que tout autre pour nous avoir guidés, et la Louange est à AllAh pour ce qu’Il nous a accordé. Il n’est de dieu que AllAh Lui seul. Il n’a pas d’associé, à Lui la Souveraineté, à Lui la Louange, Il fait vivre et Il fait mourir. Le bien est en Sa possession et Il est sur toute chose Tout-Puissant. Il n’est de dieu que AllAh Lui seul, Il n’a pas d’associé. Il réalise Sa promesse, Il accorde la victoire à Son esclave, et a vaincu les factions à Lui seul. Il n’est dieu que AllAh et nous n’adorons que Lui, sincères dans notre religion pour Lui, même si cela déplaIt aux mécréants ». Puis on invoque pour les choses de l’au-delà et du bas-monde. Et il est bien de dire : (AllAhoumma ‘innaka qoulta wa qawlouka l-Haqq : (‘oud3OUni ‘astajib lakoum) wa ‘innaka lA toukhlifou l-mI3Ad wa ‘innI ‘as’alouka kamA hadaytanI li l-‘islAm ‘an lA tanzi3ahou minnI wa ‘an tatawaffAnI mouslimA ) ce qui signifie : ” Ô AllAh Tu as dis et Ta parole est vérité : (‘oud3OUni ‘astajib lakoum) ce qui signifie : “Invoquez-moi et Je vous exaucé”, Tu ne manques pas à Ta promesse et je Te demande tout comme Tu m’as guidé à l’Islam de ne pas me l’enlever et de me faire mourir musulman”. Puis il ajoute ce qu’il veut comme invocation. Il ne fait pas la talbiyah.

Puis il dit dans ses trajets : (Rabbi ghfir wa rHam wa tajAwaz 3ammA ta3lam ‘innaka ‘anta l-‘a3azzou l-‘akram) ce qui signifie : ” Seigneur, pardonne, accorde Ta miséricorde et excuse ce que Tu sais. Tu es certes Celui Qui n’est pas vaincu et Qui accorde à profusion “.

Puis il descend à partir de AS-SafA et se dirige vers Al-MarwAh, et il marche jusqu’à ce qu’il reste entre lui et le signe vert accroché en haut de la Mosquée sur sa gauche environ six coudées, puis il poursuit le trajet rapidement jusqu’à parvenir entre les deux signes verts. L’un des deux se trouve au coin de la Mosquée et l’autre est accolé à la maison de Al-3AbbAs, que AllAh l’agrée. Il ralentit alors son trajet et marche normalement, comme d’habitude, jusqu’à parvenir à Al-MarwAh, il monte sur Al-MarwAh, jusqu’à ce qu’il aperçoive la Maison. Si elle lui est apparue il fait les évocations et ce sont les invocations qu’il a faites sur AS-SafA. Ceci constitue un trajet de son sa3y. Puis il revient à partir de Al-MarwAh jusqu’à AS-SafA. Il marche à l’endroit où il a marché lors de son aller et il accélère dans les endroits où il a accéléré. Lorsqu’il arrive à AS-SafA, il monte et il fait comme il a fait la première fois. Ceci constitue un deuxième trajet. Puis il revient à Al-MarwAh et il fait comme il a fait en premier, puis il revient  à AS-SafA et ainsi de suite jusqu’à finir sept fois. Il commence par AS-SafA et il finit par Al-MarwA.

Il est recommandé de faire le trajet en étant en état de purification et en cachant sa zone de pudeur. S’il fait les trajets avec sa zone de pudeur découverte, en état de Hadath, jounoub, en ayant les menstrues ou en ayant sur lui une najAçah, ses trajets restent valables. Il est recommandé qu’il accélère dans les lieux d’accélération qui ont été présentés précédemment, c’est-à-dire que sa marche soit assez rapide, un peu plus que le ramal. S’il ne fait pas cela, il a raté le mérite de cet acte. Quant à la femme, ce qui est plausible c’est qu’elle ne fait pas des pas rapides, mais elle marche lentement dans tous les cas. Et s’il y a beaucoup de monde, il convient de se garder de nuire aux gens ; cependant délaisser l’accélération lors du sa3y est moins important que de nuire à un musulman ou de s’exposer soi-même à une nuisance. Si l’on est incapable d’effectuer l’accélération là où elle est effectuée en raison de la bousculade, il peut imiter par ses mouvements celui qui fait le trajet rapidement.

Il est recommandé aussi de faire les trajets les uns à la suite des autres ; mais s’il les sépare les uns des autres d’une longue séparation, selon l’avis le plus plausible cela n’est pas préjudiciable.

Le Chaykh AbOU MouHammad Al-Jouwayniyy, que AllAh ta3AlA lui fasse miséricorde, a dit : ” J’ai vu les gens lorsqu’ils finissent d’effectuer les trajets accomplir deux rak3ah sur Al-MarwAh, cela est bon et c’est un acte d’adoration en plus ; mais cela n’a pas été confirmé du Messager de AllAh “.

Puis lorsqu’ils sortent de At-Tarwiyah à MinA, ce qui est recommandé c’est d’y accomplir aDH-DHouhr, al-3aSr, al-maghrib et al-3ichA’, d’y passer la nuit et d’y accomplir la prière de aS-SoubH. Tout cela est recommandé mais ne fait pas partie d’un rite obligatoire. Ainsi, s’ils ne passent pas la nuit ou s’ils n’y entrent pas, ils ne se chargent de rien, mais ils ont raté ce qui est recommandé.

Information précieuse : Le huitième jour de Dhou l-Hijjah s’appelle le jour de At-Tarwiyah parce qu’ils prennent avec eux de l’eau de La Mecque. Le neuvième jour s’appelle le jour de 3Arafah et le dixième jour le jour de An-NaHr, le onzième jour s’appelle le jour de Al-Qarr parce qu’ils restent durant ce jour à MinA, le douzième jour s’appelle Yawmou n-Nafri l-‘Awwal c’est-à-dire le jour du premier départ et le treizième s’appelle Yawmou n-Nafri th-ThAnI, c’est à dire le jour du deuxième départ.