vendredi mars 29, 2024

L’histoire de la naissance du Prophète MouHammad

Le Prophète MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam est né le lundi 12 du mois de Rabî`ou l-‘awwal durant l’année de l’éléphant, ce qui correspond à l’année 571 du calendrier solaire.

Allâh Ta`âlâ a envoyé notre Maître MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam et a fait de lui la meilleure de Ses créatures et la plus honorable selon Son jugement.

Il l’a honoré par rapport à toutes les créatures. Au point que sont apparus, lors de sa naissance, des signes qui indiquent l’éminence de ses bénédictions.

L’un des savants de ceux qui ont composé des ouvrages au sujet de la naissance du prophète, a dit : «dans la première nuit de Rajab, ‘Âminah, la fille de Wahb, fut enceinte. du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.

 Lorsqu’elle fut enceinte de lui Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, on voyait les oiseaux qui voletaient autour d’elle par honneur pour celui qu’elle portait en son sein. Lorsqu’elle voulait puiser de l’eau d’un puits, l’eau montait jusqu’à elle, par honneur et gloire pour le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.

Elle disait : « j’entendais le tasbîH des anges autour de moi et j’ai entendu quelqu’un dire : « voici le maître des messagers ». Aussi, j’ai vu dans le rêve un arbre qui portait des étoiles. Parmi elles, il y avait une étoile plus éclatante de lumière que toutes les autres. Alors que je contemplais sa lumière et son scintillement, elle est tombée sur mes genoux. Et j’ai entendu une voix me dire : « voici le Prophète, le maître des Messagers ». Puis un ange est venu à moi et m’a annoncé : « tu es enceinte du meilleur des Messagers et du Maître des croyants ». Je me suis réveillée de mon sommeil et j’ai raconté ce que j’avais vu à mon époux. Il m’a dit : « allons voir Khalîfah Ibnou `Attâb, il t’expliquera ce rêve ». Nous sommes partis le voir et je lui ai raconté ce que j’avais vu. Il m’a dit : « l’arbre est Ibrâhîm Al-Khalîl, et les étoiles sont les Prophètes parmi ses descendants. Quant à l’étoile qui scintille et qui est plus lumineuse que toutes les autres, elle est le prophète qui apparaîtra dans cette époque, qui détruira les idoles et qui adorera Dieu Le très miséricordieux. Et le fait que cette étoile soit tombée sur tes genoux signifie que tu vas accoucher de lui. Sa nouvelle se propagera de l’Orient à l’Occident. »

`Abdou l-Lâh, le père du prophète MouHammad, fut atteint d’une  maladie qui causa son décès, alors qu’il était à Médine. ‘Aminah était, à ce moment-là,  enceinte de six mois du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam. Lorsque ‘Aminah fut enceinte du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, paru alors la clarté de sa conviction, et la lumière de MouHammad se manifesta sur son visage. Chaque mois de sa grossesse venait à elle un prophète. Les prophètes lui annonçaient la bonne nouvelle de la naissance du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam. Elle a vu, le premier mois, le prophète ‘Adam, `alayhi s-salâm. Suivi des prophètes Chîth, Idrîs, NôuH, Hôud, Ibrâhîm, Ismâ`îl, Môuçâ et, enfin,  au neuvième mois, elle vu le prophète `Içâ -Jésus- qui lui annonça la bonne nouvelle que la naissance du prophète MouHammad aura lieu durant de ce mois.

Lorsque le mois de rabî`ou l-‘awwal eut commencé, la douzième nuit, c’était la nuit du lundi, une nuit éclairé. `Abdou l-MouTTalib le grand père du Prophète était sorti faire les tours autour de la Ka`bah avec ses fils. ‘Aminah était restée seule dans la maison sans personne à ses côtés. `Abdou l-MouTTalib avait refermé la porte sur elle de crainte que quelqu’un ne vienne à elle.

Elle a dit : « je suis restée là et j’ai entendu un bruit entre le ciel et la terre ; j’ai vu un ange immense qui portait trois drapeaux. Il a mis le premier sur l’Orient, le deuxième sur l’Occident et le troisième sur Al-Baytou l-Harâm, la Ka`bah.

‘Âminah a dit : Lorsque ce fut la nuit du douzième jour de Rabî`ou l-‘awwal, j’ai su que celui qui était dans mon ventre voulait descendre. Je me suis mise à pleurer du fait de me retrouver seule dans la maison. C’est alors que, d’un coin de la maison, j’ai vu quatre femmes de grande taille, vêtues de pagnes blancs. Elles étaient telles des lunes radieuses. Elles embaumaient un parfum magnifique, je leur ai dit : « Qui êtes-vous donc, vous dont Allâh par Sa grâce m’a accordé la présence dans ma solitude et Qui a soulagé, par vous, mon épreuve ? » La première répondit : « Je suis Maryam, fille de `Imrân, voici à ta gauche Sârrah la femme de Ibrâhîm, voici à ton niveau, derrière toi Hâjar, la mère de Ismâ`îl et voici devant toi Âçiyah fille de MouzâHim ». ‘Aminah rapporte : « À cet instant, j’ai vu des météorites partir de droite et de gauche ».

‘Âminah a dit : Je n’ai pas ressenti ce que ressentent les femmes lors de l’accouchement. Je transpirais beaucoup comme du musc, chose à laquelle je n’étais pas habituée auparavant, et je me suis plainte de la soif. C’est alors qu’un ange m’a amené une gorgée d’eau dans un récipient d’argent. C’était une boisson plus douce que le miel, plus fraîche que la neige et d’une meilleure odeur que le musc. Je l’ai prise et je l’ai bue. C’est alors qu’une lumière m’a inondée. J’ai été étonnée et me suis mise à regarder à droite et à gauche. Tandis que j’étais assise, voici qu’un magnifique volatile blanc est venu et a passé ses ailes sur mon ventre en disant : Descends, ô Messager de Allâh, Descends, ô Messager de Allâh…

Le Créateur, Celui Qui sait les choses cachées et les choses apparentes, m’a aidée et j’ai accouché du Bien-Aimé de Allâh MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi sallam.

‘Âminah a dit : Quand il sorti, sortie avec lui une lumière qui a éclairé l’Orient et l’occident. Le Prophète est né avec du kouHl dans les yeux, et  le cordon ombilical sectionné. Lorsqu’il est né, trois anges se sont précipités auprès de lui. L’un avait un récipient d’or, le deuxième une cruche d’or et le troisième une serviette de soie verte. Ils l’ont lavé avec une eau parfumée.

‘Aminah a dit : Lorsque j’ai accouché du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi sallam, je l’ai vu la tête levée vers le ciel, y dirigeant son doigt. Jibrîl l’a pris, les anges se sont envolés en le portant avec eux. L’ange Mîkâ’îl l’a enveloppé dans un drap blanc du paradis et l’a donné à l’ange RiDwân qui lui a donné à manger dans la bouche tout comme un oiseau donne à manger à son petit. Je le regardais, c’était comme s’il disait : Ajoute-moi. Et RiDwân lui disait : Cela te suffit, ô bien-aimé de Allâh, il n’y a pas de science ni d’indulgence qui ait été accordée à un prophète sans que cela te soit accordé. Attache-toi alors à la voie de droiture. Celui qui suivra ce que tu dis et ta Loi sera rassemblée dans ton groupe au jour du jugement dernier. C’est alors que quelqu’un a dit : Tournez avec lui aux orients de la terre et à ses occidents, et faites-le passer aux endroits où sont nés les prophètes. Donnez-lui la sérénité de ‘Adam, la connaissance de Chîth, la douceur de NôuH, la proximité due à l’agrément accordée à Ibrâhîm, la satisfaction de Is-Hâq, l’éloquence de Ismâ`îl, la sagesse de Louqmân, la patience de ‘Ayyôub, la belle voix de Dâwôud, la force de Môuçâ, l’ascétisme de `Îçâ, la compréhension de Soulaymân, la médecine de Dânyâl, le respect qu’inspirait Ilyâs, la préservation de YaHyâ, l’acceptation de Zakariyyâ ! Enveloppez-le des caractères des prophètes et couvrez-le ! Il est le bien-aimé du Seigneur des mondes.

Enfin je demande à Allah le seigneur des mondes d’élevé d’avantage les grades et les degrés de notre maître, notre bien-aimé, notre chef, notre guide, la joie de nos yeux, Mouhammad.