jeudi décembre 26, 2024

Prier en assemblée

Notre maître Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a fortement incité à prier en assemblée et a ordonné que les cinq prières soient faites en assemblée de sorte que l’accomplissement de ce rite soit manifeste. En effet, le rassemblement des musulmans pour accomplir en assemblée une obéissance à Allah comporte un grand bien, et le Messager de Allasalla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit : (salatou l-jama^ati tafdoulou salata l-fadh-dhi bisab^in wa ^ichrina darajah) *ce qui signifie* «La prière en assemblée est meilleur que celle de l’individu seul de vingt-sept degrés» [rapporté par Ibnou Majah, At-Tirmidhiyy et Ahmad Ibnou Hanbal ],

C’est-à-dire que la prière en assembler est meilleur et plus récompensée que la prière que l’on fait seul, de vingt-sept degrés. Elle est une obligation communautaire pour les hommes libres, résidents, pubères et qui ne sont pas excusés, ceci pour chaque prière obligatoire accomplie en son temps.

La manière de prier en assemblée
L’un de ceux qui vont prier en assemblée se place devant les autres, il est préférable que ce soit celui qui a le plus de piété d’entre eux et celui qui récite le mieux le Qour’an honoré. On l’appelle l’imam. Les autres se tiennent debout, derrière lui, en rangs droits, serrés les uns contre les autres. Puis l’imam dit le takbir d’entrée en rituel et les autres le disent après lui tout en faisant l’intention. Ainsi, chacun d’entre eux dit dans son cœur –pendant qu’il prononce le takbir par la langue– : (‘ousalli farda l-^asri jama^atan) «je fais la prière obligatoire du ^asr en assemblée» par exemple.

L’imam prononce à voix haute l’ensemble des takbir ainsi que le tasmi^, c’est-à-dire : (sami^a l-Lahou liman hamidah) et le salam, la Fatihah, la sourat qu’on récite après la Fatihah et le ta’min –dire ‘amin–, s’il s’agit d’une prière qui se fait à voix haute (jahriyyah).

S’il s’agit d’une prière à voix basse (sirriyyah), il ne dit pas la Fatihah à haute voix, ni la sourat ni le ta’min. Le ma’moum –celui qui prie dirigé– n’élève la voix que pour le ta’min lorsque l’imam a fini de réciter à voix haute la Fatihah. Il ne récite pas non plus la sourat s’il s’agit d’une prière à voix haute contrairement à l’imam qui la récite à voix haute. Le ma’moum ne récite la sourat que dans les prières faites à voix basse.