vendredi juillet 26, 2024
  1. Allâh a prédestiné à chaque être, y compris les animaux, sa pourvoyance (Rizq). Celle-ci ne va donc pas diminuer ni augmenter d’un iota au cours de la vie de chaque être par rapport à ce qui lui a été réservé.

     

    Ainsi si Allâh a prédestinée pour un Indien vivant aux confins de l’Amazonie du riz cultivé en Chine, ce riz lui parviendra immanquablement, et nul autre que lui ne pourra le consommer.

     

    Pourquoi devons-nous chercher les causes ?

     

    Nous cherchons les causes par le travail et d’autres moyens, parce que c’est la Sounnah du Prophète . Et nous faisons confiance en Dieu, parce que cela fait partie de la Foi.

     

    Allâh est le Créateur des causes et de la causalité. Ainsi, la personne qui a mal à la tête peut prendre un médicament. Ce médicament est alors une cause tandis que la guérison est une causalité.

     

    Cependant, il arrive que Dieu n’ait pas prédestiné la causalité, c’est-à-dire le lien entre la cause, qui est la prise du médicament et l’effet escompté d’habitude, qui est la guérison.

     

    Le Qour’ân et les Hadiths en contiennent de nombreuses preuves

     

    L’immense brasier dans lequel avait été jeté Abraham  fut pour lui frais et bienfaisant. Cependant, le bois qui alimentait ce feu, les oiseaux qui le survolaient, de même que les cordes avec lesquelles on avait attaché le Prophète Abraham se consumèrent tous, à l’exclusion de ses habits.

     

    Le Prophète Mouhammad a invoqué Allâh pour que son cousin ^Aliy ne souffre plus jamais du froid. Ainsi toute sa vie durant, il portait des habits épais en été et des habits légers en hiver.

     

    L’autruche peut avaler des braises incandescentes sans avoir de brûlures au gosier ni à l’estomac.

     

    Le compagnon et grand combattant Khâlid ‘Ibnoul-Waliyd, surnommé «l’Epée de Dieu», apprit à son arrivée en Iraq qu’on cherchait à lui donner la mort par empoisonnement. Alors il réclama le breuvage en question (qui était suffisant pour terrasser un éléphant sur le coup), et après avoir dit Bismil-Lâh (c’est-à-dire : Je commence par le nom de Dieu), il le but pour montrer que c’est Allâh qui crée la mort et non le poison. Mais il faut souligner que Khâlid était un grand Saint, et comme tel il avait eu une inspiration (‘llhâm) qu’il n’allait rien lui arriver. Sans cela, il est strictement interdit de s’exposer à la mort de façon téméraire.

     

    Un compagnon du Prophète s’égara une fois de son chemin et ayant croisé un lion, il lui dit : «Montre moi mon chemin!». Ce que fit le lion.

     

    Les exemples sont multiples et concourent tous à démontrer que c’est Allâh qui crée aussi bien les causes que la causalité.